Bienvenue sur ce site maintenant totalement consacré à la problématique des EHS.

Cette aventure est née de la rencontre et des échanges avec des personnes fortement impactées par l’électrosmog. Le lieu, il fallait le trouver, comme déjà mentionné, 10000 km et 6 mois de recherche. Quand on trouve, on doit pas faire trop le difficile. Au départ, j’aurais voulu une maison avec une plus grande capacité d’hébergement.  La vue est enchanteresse et c’est également le paradis des oiseaux. L’air est fortement ionisé en particules négatives car nous sommes entourés de conifères à aiguilles.

Notre projet a débuté par la mise au point d’une tente de protection que nous mettions à disposition de personnes électrohypersensibles.

Ce projet a ensuite évolué vers l’acquisition d’un mobil-home en alu pour permettre d’héberger des EHS sur notre terrain à l’abri des ondes et les faire bénéficier de l’environnement naturel. Nous avons revendu le mobil-home en septembre 2023.

Le gros avantage est non-seulement l’éloignement des antennes relais mais aussi la distance avec les voisins pour le WIFI. Nous sommes également dans une zone préservée au niveau de nouvelles constructions. Au moment de l’achat, l’agent immobilier nous a mentionné que d’autres EHS avaient également été intéressés mais ne pouvaient concrétiser au niveau budget. Nous avons parcouru toute la Wallonie et d’autres agences, nous ont tenu le même discours. Je crains que par manque d’informations, de nombreuses personnes vivent un mal-être sans faire le rapprochement avec les champs électromagnétiques. Je ne cherche plus à convaincre, je prêche trop souvent dans le désert, par contre nous nous sommes investis dans l’aide aux EHS en quête d’une solution de survie. Attention, je ne désire pas héberger tout le malheur du monde, seulement des EHS en quête d’un répit momentané pour pouvoir mettre en place d’autres solutions. Ce qui m’a le plus frappé durant mes expositions, c’est cette incapacité à réagir de façon constructive. Mon cerveau monopolisait toute son énergie dans la colère et la confusion était totale. Perte de ma capacité rédactionnelle et bafouillage dans mes conversations étaient des signes évidents du mal-être vécu. Dans ces moments, on a les méninges en compote et on est dans l’impossibilité de mettre de l’ordre dans ses idées, cela est à ajouter aux symptômes physiques. Depuis que je m’intéresse au sujet, j’ai eu de nombreux témoignages et j’ai entendu de nombreuses histoires. Elles ont toutes un point commun : »aidez-moi ». Nous avions les réfugiés politiques, climatiques, économiques, nous avons maintenant les réfugiés technologiques. Où va t’on tous les caser ? Pourtant la surface terrestre n’est pas si petite mais nous avons réussi en l’espace d’un siècle à la pourrir complètement par les déchets, la pollution, les pesticides et maintenant les ondes. Nous avions à l’époque complété notre capacité d’accueil en courts séjours par 2 chambres avec une salle de bain réservée. Je ne désirais pas accueillir pour des séjours longue durée, ce n’était pas un hébergement définitif, il n’était pas conçu dans ce but et j’estimais aussi que l’accès devait être possible à de nombreuses personnes. A l’annonce du projet, de nombreuses personnes m’ont contacté et j’imaginais que cela va ferait boule de neige. Nous mettions à disposition un motor-home confortable et spacieux avec une salle de bain séparée dans le bâtiment, il y avait possibilité de se connecter à internet via le cable. bien entendu, les GSM et les technologies sans fils étaient interdites sur le terrain. Le respect des lieux est une règle absolue. Les animaux ne sont pas admis car nous avons déjà notre cheptel. C’est un lieu de calme, de quiétude, sans politique, sans substances artificielles ou musiques dévastatrices. Le chant des oiseaux suffit à charmer nos oreilles. Un magasin bio bien achalandé se trouve à 13 km avec des légumes vraiment frais et nous pouvons aider pour les courses. Bref, l’endroit commencait tout doucement à correspondre à ce que j’avais imaginé. 

Voilà, nous sommes en décembre 2022 et un nouveau projet a abouti. Nous avons réalisé sur un terrain proche de chez nous une nouvelle construction entièrement destinée aux EHS. La réalisation a duré 1 an et nous avons, en dehors du gros oeuvre, réalisé l’ensemble des travaux d’aménagement intérieur (sanitaire, chauffage, électricité et menuiserie). Nous avons également mis en oeuvre de nombreux moyens techniques pour rendre cette maison habitable pour des EHS. De la conception à la réalisation, nous avons supervisé et contrôlé l’efficacité des techniques utilisées pour contrôler le niveau des ondes hautes et basses fréquences dans le bâtiment. Nous avons obtenu des valeurs plus basses que celles préconisées par la baubiologie.

La maison pouvait accueillir de 1 à 6 personnes avec 3 chambres, une salle de bain, une salle d’eau, 2 toilettes et 1 bureau. La surface au sol est de 90 m². Nous avons volontairement choisi un toit plat. L’ensemble respecte les contraintes urbanistiques, les règlements de protection incendie et la législation sur les hébergements en Wallonie.

La maison n’est plus accessible à la location depuis le 1er janvier 2024.

Pourquoi ce retour en arrière ? Pourquoi ne pas poursuivre ce projet qui a démarré en fanfare, répondant à une demande croissante de la population EHS ?
La raison est simple, pour retrouver un certain état de santé, il faut séjourner au minimum 2 semaines et réapprendre à vivre sans la technologie du sans fil. Puis on rentre chez soi, dans un environnement totalement pollué et tout le bénéfice s’évapore en quelques jours.

Avec l’expérience et les échanges avec les personnes qui se succédaient, nous avons compris que c’était une fausse bonne solution et nous encourageons plutôt maintenant les protections efficaces à domicile quand cela est possible. Notre site sera maintenant dédié aux protections que l’on peut mettre en place chez soi sans casser nécessairement sa tire-lire.

Pour nous contacter : guy.lerat@proximus.be