
Ma fille, enseignante, avait organisé un atelier sur les ondes à destination de jeunes entre 12 et 14 ans. Ils étaient 17, réunis dans la bibliothèque, la salle supposée la moins exposée de l’école. Cette école est située en plein centre de Namur et cernée par un nombre considérable d’antennes de tous les opérateurs et mélangeant toutes les technologies actuelles.
J’avais amené avec moi des détecteurs d’onde et un des buts était de leur montrer la présence des ondes dans l’environnement. Mes 4 cemprotec 31, clignotaient tous dans le rouge quand ils étaient dans les mains des enfants. Logique, ils avaient tous un smartphone dans la poche, mis en silencieux ou en mode avion. Pour la plupart, ils avaient toutes les fonctionnalités sans fil actives, WIFI, bluetooth, etc…
Le premier travail a été d’essayer de désactiver ces smartphones pour pouvoir évaluer l’environnement. Une fois la démarche accomplie, nous avons pu commencer à chercher avec les enfants les source de pollution dans la classe. En trente secondes, ils avaient trouvé un booster WIFI camouflé au plafond derrière un écran de projection. La fonction son nous a permis de reconnaitre immédiatement le WIFI.
Ils sont tous ensuite partis par groupes de 4 explorer l’école pour trouver les endroits les plus pollués. Ils étaient tous très étonnés d’avoir entendu une radio dans leur appareil de détection.
Tous revenus, nous avons construit un petit abri avec un voile de baldaquin et on l’a placé sous le booster WIFI. Ils ont pu apprécier le taux de protection du voile car l’appareil de mesure restait tranquille une fois placé sous le baldaquin alors qu’il scintillait dans tous les sens en dehors de la protection.
Je suis très content de cette expérience avec les enfants mais je suis surtout effrayé par la place prise par ces smartphones dans leur vie quotidienne et que surtout cela soit autorisé dans une école.