Atelier du 24 mars 2024

Voilà c’est fait. C’est l’atelier le plus confortable que j’ai pu donné. Installé confortablement dans nos murs à l’abri des ondes dans une zone blanche. Tout était prêt pour que cela se déroule bien. Un baldaquin était installé pour permettre de tester et montrer comment le mettre en place et le démonter pour l’emporter.

Nous avons commencé par un powerpoint explicatif sur les tissus, la façon de lire les graphes trompeurs, la comparaison des prix et le coût de fabrication d’une structure avec son voile en Adamantan003. Les questions se succédaient et la courte présentation a duré toute la matinée.

C’est bien de vanter les qualités d’un produit mais c’est encore mieux de les démonter. Pour ce faire, nous avions avec nous un expert et son matériel de mesure. Je n’aime pas torturer les gens, ils crient et c’est désagréable. Nous avons donc placé les plus sensibles sous le baldaquin, munis d’un appareil de mesure des hautes fréquences, et l’expert est resté en dehors muni d’un appareil témoin identique (merci Michaël). J’ai alors pris un malin plaisir à envoyer des doses de WIFI, de bluetooth et de DECT dans la pièce. L’appareil de l’expert, activé en mode acoustique, nous renvoyait la sonorisation de ces ondes et les led rouge clignotaient sur son appareil. A l’intérieur du baldaquin, rien, nada. Nous avions complété par un appareil Cornet placé dans le baldaquin qui transmettait via la projection une image en temps réel des pollutions dans le baldaquin. Rien , Nada. Nous avons pu faire constater que le moindre trou, une porte du baldaquin mal fermée ou le voile mal posé au sol faisait rentrer les ondes et activait alors les appareils à l’intérieur. Le baldaquin fonction comme la coque d’un sous-marin en immersion, la moindre fêlure provoque des fuites et les ondes se propagent comme l’eau à l’intérieur et le sous-marin coule. Dans notre baldaquin, on ne peut pas couler mais on peut alors ressentir. Il est donc primordial de veiller à la fermeture correcte des portes et de vérifier que rien ne vient perturber le contact du voile avec le sol.

Ca c’était les tests pour les hautes fréquences. Il fallait encore vérifier l’efficacité par rapport aux basses fréquences. L’expert Michaël nous aidé dans cette tâche. Il avait dans sa valise un détecteur NFA1000 de Gigahertz solutions avec sa perche et il a pris les mesures à l’intérieur et à l’extérieur du baldaquin en plusieurs points. Le constat est sans appel. Le baldaquin relié à la terre protège complètement des basses fréquences. Chacun a pu ainsi constater l’efficacité de la protection.

Nous avons ensuite démonter le baldaquin et pris le temps de nous restaurer.

l’après-midi a été consacrée à montrer les trucs et astuce pour le montage de la structure et la couture des tissus. Nous avons terminé vers 17 h. et notre habitant de Reims est retourné avec son baldaquin pour un essai chez lui en location.

Au-delà des aspects techniques, cet atelier a été à nouveau un lieu de rencontre et de témoignages de es difficultés rencontrées chaque jour par les EHS en déroute. Nous espérons pouvoir réitérer cette expérience en mai. Pour l’heure, nous préparons notre conférence d’avril.