
J’ai déjà relaté l’expérience de mes premières nuits sous le baldaquin. Ses performances techniques ont pu être confirmées durant notre atelier par un expert. Il est tout aussi important d’expliquer les réactions du corps à une éviction nocturne. Pour ce faire, je vais partir de mon expérience.
Les premières nuits sous baldaquin ont provoqués chez moi une importante sudation. J’avais chaud alors qu’il n’y a pas de chauffage dans la chambre et que je dors avec une simple couette. Ces nuits étaient accompagnées de nombreux rêves. je n’étais pas vraiment reposé le matin, mais j’avais dormi d’un sommeil profond qui me laissait dans un état d’hébétude le matin au lever. Il se passait manifestement quelque chose. Ce phénomène a duré 2, 3 nuits. Je me posais des questions sur l’efficacité du baldaquin et j’envisageais de l’enlever pour vérifier qu’il n’était pas la cause de mes troubles.
Ensuite, les nuits furent plus calmes et très longues, de 10 à 12 h de sommeil. Je rêvais encore beaucoup, mais des rêves apaisants et au lever, j’étais reposé.
Ce passage a duré environ 1 semaine, maintenant, je dors normalement moins longtemps car je suis réveillé par les oiseaux et la lumière. Mon tonus général est bon et je ne fais pas de rêves angoissants.
J’ai cherché à expliquer ce phénomène qui joue à la fois sur les perceptions physiques et psychologiques.
Je n’ai pas trouvé d’explications actuellement. J’imagine que le corps chargé d’électricité se décharge complètement dans la cage de faraday durant la nuit et que notre corps relâche durant le sommeil la surcharge d’électrons accumulés durant le jour. Il faut alors à notre organisme un temps d’adaptation pour retrouver un état plus compatible avec sa nature de base. J’ai un peu tilté sur cette explication quand l’expert a mesuré les champs électriques avec son appareil sophistiqué à l’intérieur du baldaquin.
Il ne trouvait rien. Vivant en zone quasi blanche , l’explication ne peut venir des hautes fréquences mais plutôt des basses fréquences et des champs électriques ambiants. Notre circuit électrique dans cette vieille demeure n’est pas blindé, il est aux normes au niveau technique mais pas aux normes au niveau compatibilité avec la vie d’un humain. On ne ressent rien, on le mesure et on vit avec cette pollution invisible.
Notre corps est électrique, notre monde artificiel est de plus en plus électrique, parfois ça fait des courts circuits. Je ne suis pas une lumière dans le domaine, mais je reste branché