
J’étais convié à un atelier sur la 5G et la santé durant un meeting politique. Pour moi, c’était un simple atelier de discussion et je n’avais rien préparé. Une fois sur place, j’avais à ma disposition une salle de conférence avec rétroprojecteur et tous les équipements pour donner une conférence traditionnelle. Je n’avais pas mon ordinateur et les fichiers de ma conférence habituelle. Quand les premières personnes sont arrivées j’ai proposé de faire une conférence à l’ancienne et sans support visuel. La salle n’arrêtait pas de se remplir et je me suis donc lancé dans cet exercice d’improvisation ponctué d’anecdotes. Le public était attentif et interagissait avec moi en posant de nombreuses questions. J’avais rarement vécu un tel état d’émulation chez des personnes qui ne connaissait rien au sujet et qui n’avait aucune notion des pathologies en lien avec les ondes. J’ai tenu le crachoir pendant 2 heures et j’ai littéralement du m’évader de la salle. C’était ma première présentation à l’égard d’un public non EHS et cela a suscité une curiosité énorme dans le public présent.
Mais ma journée n’était pas finie, je devais ensuite aller placer un baldaquin chez une personne âgée malvoyante dans un village copieusement arrosé de Wallonie. C’est un bel appartement au centre de la petite ville avec de grandes fenêtres donnant sur la rue principale. La dame avait du quitter une maison trop exposée et avait choisi cet endroit pour les commodités. La pollution intérieure était considérable et un DECT branché n’améliorait pas la situation. Nous avons donc monté le baldaquin dans la chambre et comparé l’exposition entre l’extérieur et l’intérieur du baldaquin. NADA, rien comme exposition dans le baldaquin. La protection fonctionne totalement une fois de plus.
La journée n’était toujours pas finie, nous devions passer chez une autre dame chez qui le baldaquin ne fonctionnait pas, je voulais comprendre pourquoi. Elle avait la même pollution à l’intérieur et à l’extérieur.
Une fois sur place, je constatais les dires de la madame et je procédais à une inspection minutieuse du tissu et des coutures. Je ne trouvais rien. Je mesurais alors la pollution au niveau du sol de la chambre et au plafond au-dessus du baldaquin. J’ai ensuite mesuré dans la pièce située sous la chambre et constaté la même pollution. La dame n’avait pas voulu de tapis de sol croyant être protégée par les hourdis en béton. Nous avons donc procédé à différents tests en plaçant un tapis de sol et en comparant les résultats. Hourra, le problème venait de là et nous avions la solution. Le baldaquin fonctionnait maintenant à merveille.
La journée n’était toujours pas finie et une fois rentré, je découvrais un message d’un ami qui avait été monté deux baldaquins chez une autre dame et qui publiait, photos à l’appui, les résultats de l’efficacité du baldaquin après sa mise en place.
Je décidais que cette journée était finie, et que je pouvais aller dormir sur mes deux oreilles.