C’est dans ce genre de présentation que l’on se rend compte que les ondes ne sont pas un problème local et que cela impacte autant la nature que l’humain. Merci à tous ces scientifiques de chercher à établir de façon systématique les preuves de cette pollution ignorée par nos politiques. Les preuves existent, il n’y apas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
Le rassemblement Européen 2024, c’est toute une équipe qui s’est constituée au niveau Européen pour assurer la continuité de cet évènement. On y retrouve des Belges, des Hollandais, des Danois, des Allemands et biens d’autres qui ne sont pas sur la photo.
L’histoire de la création de cet évènement remonte à 2022 où un jeune Belge qui vivait dans une cabane est venu me trouver avec un projet : organiser une rencontre des EHS. En quelques mois, le projet a été mis sur pied et le lieu choisi était ma propriété située en zone blanche. Nous n’avions pas de moyens mais un lieu et la bonne volonté de la population locale. Nous avons obtenu gratuitement un vaste chapiteau, des tables et des bancs, le fermier voisin a mis à disposition une pâture pour le parking, nous avons mis en commun nos moyens informatiques et avec 2 bouts de ficelle et beaucoup de courage, nous avons mis sur pied ce projet.
Le succès fut au rendez-vous et demandait à être renouvelé. En 2023, nous avons vu plus grand et nous avons loué un chapiteau supplémentaire, procuré de la nourriture pour 3 jours, prévu du logement pour tous, prévu un moment détente avec un groupe musical, etc … Ce fut un très grand succès, mais ma propriété et ma santé étaient arrivés à la limite du possible. Mon épouse avait trimé comme une folle pour assurer l’intendance et moi j’étais sur les genoux. Ce ne fut pas en vains car ce fut l’occasion de permettre à l’European for safe connections (ESC) de se réunir et de constituer des groupes de travail pour le future. David de « ma vie en mode avion », débordant d’idées a cherché des solutions pour assurer la continuité de cet évènement. L’ESC a répondu à cet appel et décidé de prolonger le projet. En 2023, nous avions reçu l’aide de Michèle Rivasi pour financer une partie du projet, cette année l’ESC est aux commandes et doit relever plusieurs défis dont le premier est de trouver une zone blanche capable d’accueillir et de loger plus de 100 personnes durant tout un weekend. Il faut aussi trouver des conférenciers et gérer le problème des langues vu le caractère Européen de l’aventure.
Motivé par toute cette énergie et toutes ces bonnes volontés, j’ai rejoint l’organisation tardivement pour y apporter tout mon soutien. C’est une belle aventure qui doit continuer pour défendre les EHS. Au plaisir de vous rencontrer à Kassel fin juin.
On ne chôme pas, on vient de terminer la nouvelle structure pour placer autour d’une chaise. Mon épouse qui est à l’origine de ce projet utilise la protection de la chaise pour m’assister durant les conférences. Le premier modèle était plus rustique et plus encombrant à déplacer. Nous sommes partis sur l’idée simple du baldaquin et on en a fait un petit Kit facie à monter seul et facilement transportable.
Pour ce dernier modèle , il nous reste juste à coudre le tissu (environ 8 m²), un détail pour le maitre couturier que je suis devenu. Cette structure nous accompagnera au salon bien-être à Charlevilles-Mézières et partira ensuite à Kassel pour la journée Européenne des EHS. Nous y tiendrons un stand avec les différentes solutions et nous y organiserons également une loterie bien dotée.
La fabrication des baldaquins se poursuit et nous prend beaucoup de temps. Il y a la partie assemblage des structures, coupe des tissus et enfin couture. Le tout prend 3 jours de travail, et on est à deux. L’étiquetage et les tests prennent encore 2 heures et quand tout est fini, il y a encore l’emballage et l’expédition.
Nous avons en plus la confection des tapis de sol qui vient s’ajouter et la réalisation de la prise de terre. A chaque fois, on doit réinventer de nouvelles solutions pour ne pas dépendre des produits onéreux du marché.
Suite à un commentaire d’une fidèle admiratrice, je me permets de revenir sur la problématique des vêtements de protection et justifier pourquoi je n’en mets pas. Certes la feuille de vigne avait son utilité pour les plus prudes mais elle laissait libre court à l’imagination des autres. L’offre du marché en terme de vêtements est tout simplement incroyable. De la casquette à la chaussette, du slip au soutien-gorge, les fabricants font preuve d’une imagination débordante avec des prix qui frôlent l’indécence.
Fort de mon expérience avec les baldaquins et de la construction d’une maison blindée, j’ai appris que les ondes ne s’arrêtaient pas simplement aux contours extérieurs mais qu’elles profitaient de la moindre infractuosité pour se déverser dans l’endroit censé être protégé. Le vêtement peut paraître joli, pour les ondes, il doit avant tout couvrir l’ensemble du corps. Nous ne sommes plus au moyen-âge et sortir avec une armure complète et monter dans sa voiture me semble être impossible. Le vêtement n’est pas une cage de faraday, il peut juste se contenter de réfléchir les ondes et pour cela, le tissu doit être efficace. Une casquette protège nos cheveux, un slip protège localement notre outil de procréation mais nos cellules se parlent et l’information circule dans l’ensemble de notre corps. La seule bonne protection vestimentaire serait la burka intégrale avec un voile style Adamantan003 au niveau des yeux.
Mon épouse utilise des vêtements pour conduire et une voilette sur la tête. Aux arrêts, elle doit à chaque fois se déshabiller et pour boire ou manger, elle doit glisser la nourriture sous son voile. Le vêtement est un semblant d’éviction qui va dépendre grandement de la qualité du tissu. Il faut impérativement vérifier la protection en Db avant de faire un achat.
Il y a également l’intolérance à certains matériaux utilisés qui peut provoquer plus de gênes que de soulagements. Bref la feuille de vigne avait son utilité avant que l’on ne l’utilise pour la farcir et la présenter à table avec un Mezze.
Il est 8h30 ce lundi, le téléphone sonne déjà. Encore une urgence sans doute. En terminant mon café matinal, je décroche et une voix un peu rauque me répond. Bonjours, je vous téléphone pour vous donner des nouvelles de mes 3 dernières nuits et vous remercier pour le baldaquin et le tapis de sol. Je commence à retrouver des nuits réparatrices.
On a toujours une certaine inquiétude quand on livre un baldaquin, pourtant ce genre de message et l’expérience de la dernière conférence en public sont des confirmations que l’on a fait le bon choix au niveau du tissu et de son efficacité.
Nous avons résolu la problématique du tapis de sol en terme de faisabilité et en terme de coût maintenant je travaille sur une structure pour chaise livrable à l’étranger et plus stable. Bref, les EHS dorment et moi je gamberge toute la nuit pour imaginer de nouvelles solutions. Calimero dirait : le monde est injuste.
Nous préparons maintenant notre premier salon bien-être et nous terminons les commandes avant de préparer notre voyage à Kassel le dernier WE de juin. L’affiche des orateurs est alléchante et je me réjouis de pouvoir échanger avec des EHS d’autres pays. J’ai intérêt à travailler un peu mon Allemand et mon Anglais. J’espère vous y rencontrer pour partager ensemble nos expériences et vous faire découvrir nos derniers baldaquins. je tiendrai un stand de démonstration sur place.
Je me souviens avec tendresse d’un film avec Bourvil de 1951 intitulé « le passe-muraille ». C’était en réalité le premier Xmen avec des super pouvoirs lui permettant de traverser les murs. On a remplacé ce héros de mon enfance par les ondes qui traversent également les murs et les planchers et qui permettent à tout un chacun de se connecter à des données immatérielles. Ces ondes qui pourrissent la vie des EHS passent également par les planchers et viennent avec les champs électriques des lampadaires situés en-dessous du lit perturber par leur rayonnement le sommeil de celui qui dort au-dessus. Notre cage de faraday, habillée autour d’une structure de support n’échappe pas à cette règle et ce qui entre par en-dessous vient jouer au ping-pong à l’intérieur. Au départ, nous utilisions les tapis de sol blindés du marché, nous avons ensuite utilisé un matériau comme le saphir pour résoudre ce problème. Ces solutions sont couteuses et viennent grever en plus le budget consacré à la protection. Nous avons donc étudié d’autres solutions plus faciles à mettre en oeuvre et moins coûteuses. Ma machine à coudre et quelques mètres d’Adamantan003 supplémentaires nous ont donné la solution. Nous fixons donc le tissu de protection à un drap en coton pour faire le tapis de protection. Mis à la terre, il protège alors des hautes et basses fréquences venant du sol. Il suffit de le glisser sous les pieds du lit et de poser au-dessus la structure du baldaquin et le voile. On a vu large, on travaille sur une dimension de +/- 240 cm sur +/- 230 cm. Le poids est léger et l’ensemble est robuste. Vous voilà maintenant protégé complètement au-dessous et au-dessus, plus de danger que garou-garou, les ondes, viennent vous tirer les orteils durant la nuit. Le prix sera d’environ 140 € TVAC à commander séparément du baldaquin.
Encore une de faite, mais cette fois c’était dans les plus mauvaises conditions que l’on puisse souhaiter à un EHS. N’ayant plus de baldaquin en réserve , nous avions sorti un des premiers prototypes hâtivement adapté pour pouvoir être déplacé et monté en conférence. Mon Cemprotec31 placé en témoin extérieur était dans le rouge carmin au maximum d’exposition. Mon épouse était au fond de la salle dans sa structure de protection pour chaise. Moi, j’étais confortablement installé sur ma chaise avec le public juste en face de moi. Le Public avait coupé son GSM en répétant avec moi, coupé le bluetooth, coupé le WIFI, arrêter la géolocalisation, mettre en mode avion et éteindre. C’est devenu comme une chanson et les habitués répète avec moi en s’exécutant.
Le problème dans cette petite salle venait principalement d’une antenne située à 100 m et qui arrosait copieusement l’endroit. Heureusement saint Adamantan003 me protégeait efficacement ainsi que mon épouse. Le plus difficile est l’arrivée, le montage et le démontage. Avec ce prototype cela prend trop de temps dans un endroit aussi exposé et notre départ est toujours précipité pour réduire l’exposition.
Je prend un réel plaisir à faire ces conférences sans contraintes de projection ou d’ordinateur. La richesse de la conférence réside dans l’échange avec les participants et les questions fusent au fur et à mesure que j’expose la situation. Ce sont des questions qui portent sur les symptômes, sur la technique, sur la fibre et sur la technologie des ondes en général en passant par les satellites. J’aime agrémenter mon exposé d’exemples du quotidien et les gens raffolent des petites anecdotes.
Notre prochaine expérience se fera dans un salon bien-être à Charlevilles-Mézières dans 15 jours. Ce sera l’occasion de tester nos protections dans un environnement très diversifié. Ensuite nous préparerons le matériel pour nous rendre au rassemblement Européen des EHS à Kassel en Allemagne fin juin.