Une semaine de fou (suite)

Mes oreilles raisonnent encore de ce brouhaha de langues diverses, ce mélange d’Allemand, de Danois et d’Anglais. Je ne savais même plus comment on disait baldaquin en Français.
Nous sommes arrivés le vendredi à 17h 30 à Kassel et nous nous sommes enregistrés. On a déjà croisé une multitude de visages connus et nous sommes allé débarquer notre matériel dans la pièce prévue pour les stands. Le montage a duré plus longtemps que prévu et c’était déjà l’heure du repas. J’ai commencé à boîter sérieusement et je mettais cela sur le compte des heures passées assis en voiture.

Nous avons rencontré de nombreuses personnes et on a ensuite passé beaucoup de temps à expliquer le baldaquin aux visiteurs. Je ne pensais qu’à une chose mon lit et débrancher mes oreilles de cette cacophonie de langues diverses. Nous dormions dans notre van, protégé par un baldaquin en Adamantan03 fixé au plafond avec des aimants. Nous avions blindé avec un autre tissu (saphir) le dessous du matelas. Nous étions entièrement protégés et les appareils de contrôle étaient silencieux. La nuit fut calme et le samedi matin, après une douche froide et un copieux petit déjeuner, nous étions prêt à affronter cette nouvelle journée.

Nous n’avons pas eu le temps d’assister aux conférences avec le stand et je donnais moi-même une conférence at je devais aussi être modérateur d’un autre intervenant. Bref, je ne sais rien de ce qui s’est dit durant cette journée mais j’ai échangé avec de nombreuses personnes. Je recommençais à boîter sérieusement et je ne comprenais pas pourquoi. Une personne avec un appareil un peu plus sophistiqué a expliqué qu’il notait un signal à intervalle régulier. Oui, il y avait bien un radar actif dans le coin. Ma jambe ne me trompait pas. Je me suis réfugié sous mon baldaquin et j’en suis sorti pour le repas du soir et pour le tirage de la loterie. J’avais amené une dizaine de lots et un tirage a été organisé le soir. Un couple a gagné 4 des lots. La soirée c’est continuée avec de la musique et de la danse pour les participants, ma soirée c’est continuée à l’abri dans mon van sous haute protection de Saint Adamantan003.

Le dimanche matin, mon réveil fut tardif et les évènements se sont enchainés sans réellement être contrôlés par ma lucidité. Après d’interminables palabres et des aurevoirs, nous avons enfin pu démonter le stand, tout embarquer dans le van et nous mettre en route pour rentrer chez nous. Retour au bercail après 6 h de route et dodo dans un lit douillet.

Moralité, on est bien chez soi en zone blanche.

Une semaine de fou

Parfois on trouve la vie monotone et le lendemain on se retrouve pris dans une tornade d’évènements. Ce fut exactement notre situation durant la dernière semaine de juin. Le mardi accueil en urgence d’un EHS qui souffre d’énormes problèmes d’acouphènes, nous ne faisons plus d’hébergement mais c’est un cas d’ urgence et on connait bien le garçon, il restera chez nous jusqu’à mardi. Entretemps, coup de fil de Magali Lesure de coeurs d’EHS qui veut faire un arrêt chez nous avant de se rendre en Allemagne pour le rassemblement Européen. Le jeudi, 5h du matin, départ pour Paris pour participer à un enregistrement en studio d’une émission sur les guerres invisibles initiées par Pierre Barnérias, réalisateur du film « les survivantes ». Nous prenons avec nous 2 structures de protection, une sur roulette pour fauteuil handicapé et une structure fixe. Après 5 h de route avec les embouteillages du périphérique Parisien, nous arrivons à Boulogne-Billancourt. On se trompe d’adresse et on commence à déambuler avec notre matériel dans les rues pour trouver l’endroit. La pollution ambiante en ondes est totalement insupportable pour nous qui sommes habitués à vivre en zone blanche. On trouve enfin le studio et à notre grande surprise, on rencontre le professeur Belpomme et Philippe Irigaray. Il y a également la ^résidente du Criirem et un éleveur qui a perdu son exploitation.
Comme nous sommes un peu en avance, nous déployons notre matériel de protection pour nous mettre à l’abri. Nous sommes dans une sorte de cafétaria et je suis sur mon fauteuil avec ma protection en Adamantan003. Il va être midi et une femme de ménage passe derrière moi et j’entends un bruit spécial. La dame avait été placer un plat à réchauffer dans un four à micro-ondes derrière moi. En fait, il y avait 8 fours sur le même mur et le personnel débarquait dans la pièce et allait placer son plat dans un four pour le midi. A un moment, il y avait plus de 3 fours en fonctionnement. J’étais bien protégé sous mon baldaquin à roulette mais j’ai changé de place pour ne pas m’exposer inutilement.
Un Monsieur est venu vers moi que je ne connaissais pas, c’était en fait l’organisateur de l’émission, Pierre Barnérias. Comme un innocent, je lui demandais qui il était. J’avais avec moi un Cemprotec31 pour vérifier la pollution sous mon baldaquin et un autre pour vérifier la pollution ambiante. Le réalisateur de l’émission a alors compris la problématique de la pollution électromagnétique en comparant les deux instruments et il est parti chercher de quoi filmer la différence de pollution entre l’extérieur de la protection et l’intérieur du baldaquin. Mon épouse durant ce temps était protégée par une structure équivalente mais fixe. Nous avons après une longue attente enfin pu rentrer dans le studio et installer la structure fixe pour me protéger. Un studio TV, c’est un enfer pour un EHS mais paradoxalement; sous ma structure, mon appareil de contrôle était toujours dans le vert, merci saint Adamantan003. J’avais autour de moi, la présidente du Criirem, Jeanne Laurent de coeurs d’ehs et Ludovic Fedotoff de géotellurique.
L’enregistrement a duré plus ou mois une heure dans une chaleur épouvantable. Nous avons ensuite tout démonté en quelques minutes, récupéré la voiture et remis 5 heures avant de rentrer chez nous et de tout préparer pour le lendemain et notre départ en Allemagne. A vous les studios.