Ce matin, la surprise était totale, St Nicolas était passé par là. Un splendide van équipé était garé sur notre parking. Il devrait nous permettre une fois légèrement aménagé à l’intérieur de pouvoir circuler un peu en dehors de notre périmètre habituel. Nous n’avons pas encore les papiers et les plaques mais l’espoir d’un « van » de liberté pour pouvoir circuler s’est réalisé.

Le cercle vicieux Rièze-Chimay-Couvin va enfin pouvoir être élargi à d’autres horizons. Nous allons procéder à quelques aménagements intérieurs, surtout au niveau du lieu de repos. Nous allons y poser un baldaquin intérieur afin de protéger la couchette durant la nuit.

Il y a peu de fenêtres et on a quelques idées pour limiter les intrusions d’onde dans l’habitacle. Nous avons prévu une série d’équipements pour pouvoir sortir du véhicule et un peu se balader. Un lieu de vie pour EHS asbl va enfin sortir de son cloisonnement après 5 ans. Tous les espoirs et les déconvenues sont maintenant à portée de main.

Nous allons aller à la découverte de zones encore blanche en évitant les villes et en sillonnant sur les chemins de campagne à l’écart des antennes. Au travail.

Trop fatigué pour me creuser la tête à trouver une image pour illustrer mon propos, j’ai une nouvelle fois fait appel à l’intelligence artificielle. Cette journée de lundi était un fameux périple pour aller installer 2 baldaquins chez des particuliers. Je ne sais pas ce qui est le plus difficile, soulever les lits pour placer le tapis de sol ou resté exposé chez les personnes durant le montage. Monter un baldaquin ne prend que quelques minutes à mon épouse et moi-même mais soulever les lits et étaler convenablement le tapis de sol est une autre épreuve à laquelle nous n’étions pas préparés. Mon épouse a un lumbago et moi quand je suis exposé, je perds une parti de ma motricité.

Pourtant ce tapis de sol est indispensable pour empêcher les hautes fréquences de passer sous le baldaquin par le plancher. Il a également un rôle protecteur pour les basses fréquences générées par le lampadaire du salon en dessous de la chambre et pour tous les fils qui passent dans le sol. Une mise à la terre est nécessaire et nous avons maintenant une prise avec 2 embouts, un magnétique qui se fixe sur le tissus du baldaquin et un deuxième avec une pince croco qui vient reprendre le tapis de sol.

Le baldaquin recouvert de son voile en Adamantan003 et le tapis de sol forment alors un ensemble étanche comme un sous-marin qui navigue dans les ondes. Le moindre trou dans la coque est fatal et laisse entrer l’eau (pardon les ondes) dans le navire. Nous mettons toujours un grand soin à vérifier avec divers appareils (esmog spion, safe and sound II et un Cemprotec) l’efficacité du baldaquin une fois placé correctement. Un grand soin est également apporté à l’explication de la fermeture correcte dans cette idée de sous-marin.

L’efficacité du baldaquin n’est plus à prouver, nous avons assez de témoignages et d’expérience en divers lieux pollués. c’est une contrainte mais également une opportunité de rendre à notre corps une capacité de récupération pendant la nuit.

La préparation d’une conférence sur les ondes, c’est des semaines de préparation avant le jour J avec la préparation des annonces, des affiches, des invitations et du matériel. Heureusement, pour le matériel, nous avons du stock et des solutions qui ont déjà servi.

Et puis le jour J arrive, la conférence est prête, 2 semaines qu’elle tourne en rond dans ma tête toutes les nuits et il faut aller préparer la salle. L’endroit est particulièrement exposé en ondes car situé en plein centre de Chimay. Le local se situe à la maison du tourisme et ce n’est pas le WIFI qui manque. Plutôt que de me plaindre de l’exposition de l’endroit, je vais m’en servir à mon avantage en tirant parti des baldaquins en Adamantan003. Ce ne sera pas parfait (0 ondes) mais suffisant pour donner ma conférence sans être exposé. Nous n’avons pas oublié les EHS et pour qu’ils puissent participer, nous leur avons réservé un grand baldaquin d’où ils pourrons participer à l’expérience sans être trop exposé.

La salle possède un booster WIFI, situé à 3 mètres de mon baldaquin. J’ai intérêt à m’assurer qu’il est bien étanche et j’ajoute un tapis de sol en SAPHIR pour compléter l’étanchéité de mon sous-marin. Devant moi, un projecteur connecté à mon ordinateur lui-même connecté à un appareil de mesure. La pollution ambiante s’affiche clairement sur un mur sous forme de graphiques et de points. A la mise en place, l’image projetée est constellée de points rouges. Le wifi est réellement puissant. Cette astuce va permettre de montrer aux personnes « normales » la pollution ambiante. Nous complétons cette visualisation par la production de sons fournis par mon smog espion. Les participants ont donc le son et l’image en life.

Coincé sous mon baldaquin je ne sais pas pousser sur les boutons et voyager dans le public, un assistant non EHS s’occupe de la technique et m’aide pour résoudre les aléas d’un direct. Les personnes arrivent souvent en retard et si elles ont un smartphone allumé, le graphe sur le mur se modifie et nous alerte. Une idée de mon assistant est de couvrir la box WIFI d’un grand voile d’Adamantan003 et de montrer sur l’image au mur l’atténuation du signal.

Bref, que du bonheur, à moi de respecter mon texte, ce que je suis incapable de faire et avec juste un mémo, de nombreuses anecdotes, je me lance dans une conférence d’1h30 en improvisation théâtrale.
L’échange avec le public est permanent et cela fait vivre l’expérience avec en arrière plan l’image permanente de la pollution. Dans cette conférence, pas de chiffres, pas d’unités de mesure, pas de date ou de rapport scientifiques, juste une longue improvisation ponctuée d’anecdotes vécues, d’émotions et de participation du public.

C’était une fameuse expérience et une petite vidéo suivra dans un prochain article pour vous montrer l’ambiance de cette soirée. Les félicitations durant le démontage furent nombreuses et le public ne partait pas. Bref, pour une première avec cette formule originale, je suis satisfait et j’ai hâte d’expérimenter les prochaines expériences et de me faire plaisir comme ce vendredi 25/10 à Chimay

En juin 2024, avant le rassemblement européen des ehs en Allemagne, j’ai également participé à cette émission dans l’épisode suivant. Le témoignage de Monsieur Lebéchec est particulièrement troublant et montre que c’est toute la vie qui est impactée par cette technologie. Le support technique de Catherine Gouhier, présidente du Criirem est également très éclairant. Je vous invite à visionner cette vidéo et à la diffuser autour de vous, vous sauverez des vies.

J’ai demandé à l’intelligence artificielle de me générer une image à partir du mot « électrohypersensible ». Il m’a proposé ces 2 images. Je ne suis pas capable de dessiner mais pour moi les lettres EHS signifient « être humain sensé ». Je suis absolument convaincu de cette façon de voir les choses. Etre humain car nous sommes une espèce terrestre à part entière qui a évolué et fait évoluer sa biologie en fonction de son environnement. Les mitochondries, la barrière hématoencéphalique ou intestinale, les connections synaptiques, sont toutes des caractéristiques de vie qui sont influencées par des fréquences qui sont en harmonie avec notre environnement naturel.

On a lâché dans ce petit monde bien organisé une bombe nucléaire de fréquences artificielles qui viennent mettre à mal ce petit monde tranquille. Ce bombardement réveille, active, excite des bactéries qui faisaient parties de notre équilibre intérieur.

La 5G et après la 6G, sont des prouesses technologiques mises au point par des ingénieurs. On peut maintenant communiquer sur de longues distances et commander la température de notre maison en étant encore au bureau. On peut surveiller la couche de notre bébé pour savoir s’il doit être changé, on peut se faire opérer par un chirurgien qui habite en Australie, on peut télécharger un film en haute définition en quelque secondes pour le visionner sur son smartphone, …

Comme être « sensé » je n’ai pas besoin de ces gadgets futiles qui rendent l’humain de plus en plus dépendant de la machine. Je ne suis pas contre la technologie, je suis contre le manque de lucidité de l’individu qui développe aveuglément des bombes nucléaires. La majorité de la population se ballade maintenant avec une grenade dégoupillée dans la main, elle peut exploser à tout moment.

Comme ingénieur, je crée aussi mais pas pour abimer, nous essayons à travers nos baldaquins en Adamantan d’offrir à l’individu un retour vers un fonctionnement naturel durant la période la plus importante de notre vie : la nuit.

Ils ont tous ce mot à la bouche comme médecin ou spécialiste. Nous venons de passer toute l’après-midi à écouter une dame qui nous raconte son périple de vie. On la connait depuis 2 ans et nous avons suivi son parcours d’EHS depuis le début de ses symptômes. Son histoire est représentative du périple enduré par les EHS. C’est sa vie et je n’ai pas de mandat pour la raconter. Elle a cependant franchi toutes les étapes administratives, financières, familiales et médicales du parcours d’un EHS. Elle vient de développer de nouveaux symptômes physiques et visibles de son intolérance.

Elle se strie de problèmes sur la peau quand elle est exposée, elle carbonise de l’extérieur et la dermato n’a jamais vu ça et l’envoie chez son médecin généraliste qui l’envoie chez la dermato. Elle n’a plus de logement correct et sa proprio est connectée en WIFI. Son logement est exactement au point central du recoupement de plusieurs antennes, elle vit dans une pièce avec le minimum, ses affaires sont chez un garde-meuble. En l’espace de 2 ans, elle a tout perdu, boulot, famille, animal de compagnie et logement. Elle arrive doucement à la limite de ses ressources financières mais ses manifestations cutanées la rende maintenant crédible auprès de son entourage.

Elle est venue chez nous pour acquérir un baldaquin que j’ai refusé de lui vendre. Je veux d’abord voir si il y a possibilité de le placer et j’ai proposé d’aller en mettre un gratuitement après notre conférence du 25 octobre pour l’aider. La priorité absolue pour elle est de trouver un autre logement moins exposé et nous allons l’aider car elle n’a plus d’accès avec son ordinateur et elle n’a plus de moyen de communication.

Elle a suivi comme une bonne élève tous les prescrits médicaux, examens, prises de sang, spécialistes, … mais se retrouve maintenant dans la situation où on lui conseille l’éviction, un mot qui n’existe pas pour un EHS dans notre monde connecté. On cherche des solutions.

Ce genre d’appel n’est hélas pas isolé et nos moyens sont limités, on se bat tous les jours. Hier, nous avons été invité par une dame à qui nous avions conseillé une maison près de chez nous pour sortir d’une situation similaire. Ca fait plaisir de voir que certains s’en sortent grâce à l’éviction mais ce n’est hélas pas la chance pour tous.

Les mois s’écoulent, les souvenirs lointains s’estompent, la technologie sans fil continue à se développer, nos espaces de liberté se réduisent à une peau de chagrin, circuler devient de plus en plus difficile pour un EHS, …

On fait quoi, on s’assied sous son baldaquin et on regarde en spectateur passif ou on essaie d’encore faire bouger un peu notre monde. Les recours en justice aux différents niveaux coûtent des fortunes pour quelques résultats individuels. On voudrait refaire bouger es lignes en repartant de la base. Des combats comme celui de Philippe en France s’éternisent avec des résultats sommaires irrespectueux de la nature humaine. En 2022, nous avons initié avec « ma vie en mode avion », l’idée du rassemblement européen. Ce fut un succès inespéré et l’expérience 2023 est venue confirmer le besoin de rencontre des EHS. 2024 a également été une belle expérience en Allemagne à l’initiative de l’ESC née après la rencontre de 2023 à Rièzes.

Et maintenant, les zones blanches sont de plus en plus difficiles à dénicher, un évènement en Espagne limitera au niveau local la participation, les déplacements se compliquent en raison de la pollution généralisée en Europe. L’organisation pose également des problèmes en matière de logement, de nourriture et de sanitaires. Organiser des conférences pour toutes ces nationalités différentes pose également des problèmes en terme de langue commune.

Bref, le défi est immense mais nous ne voulons pas que la petite initiative de 2022 à Rièzes meurt faute de moyens ou de participants. Alors, que faire ?

Une idée que j’aimerais vous partager a lentement germé pour permettre à cet évènement de continuer à vivre. La distance et un lieux de rassemblement unique sont 2 obstacles insurmontables. je proposerai donc une organisation plus locale par les associations, le même jour et dans le même cadre. Chaque organisation pourrait trouver un lieu plus ou moins gris dans sa région et organiser au niveau local un rassemblement pour ses adhérents. L’organisation faitière européenne se chargerait d’organiser un débat conférence avec des spécialistes qui serait diffuser en même temps auprès des associations adhérentes. Un système de question en direct serait organisé pour permettre aux différents participants de s’adresser aux spécialistes. Tout cela demanderait une sérieuse coordination mais libérerait des contraintes de logement, de nourriture et de déplacements importants. J’en suis à l’ébauche et vous avez certainement des pierres à ajouter à l’édifice.

Depuis 2019, avec mon épouse, nous créons, nous inventons, nous aidons avec de l’accueil, maintenant avec des baldaquins mais là pour 2025 on aura besoin de votre aide non monétaire mais cérébrale.

Merci de me contacter par mail
Guy pour l’asbl un lieu de vie pour EHS

Notre première conférence de cette fin d’année 2024 se donnera le 25 octobre à Chimay au centre Rogier.

Une conférence gesticulée c’est selon Wikipédia : « Concept créé et popularisé par Franck Lepage, la conférence gesticulée est une longue intervention orale alliant la forme usuelle d’une conférence et celle d’un monologue de théâtre. Elle s’appuie sur l’expérience vécue par l’intervenant (« savoirs chauds ») en y intégrant un recul théorique (« savoirs froids »). Elle associe des choses vécues, apprises et comprises. Nicolas Gaillard, travailleur social, explique qu’« Une conférence gesticulée c’est un outil d’éducation populaire à mi-chemin entre le spectacle et la conférence, qui mêle de l’autobiographie, de l’analyse, et de la théorie »

La particularité de celle que nous donnons est le fait qu’elle est donnée sous un baldaquin de protection pour protéger l’orateur des nuisances ambiantes de la pollution électromagnétique. Le seul support informatique utilisé est la projection permanente de la pollution propre à la salle grâce à un capteur de CEM. Pour cette première, nous allons permettre à des personnes EHS d’assister à la conférence en mettant en place un baldaquin de protection pour quelques personnes.

Le thème abordé est la 5G et la santé. Le problème de la santé n’est pas seulement inhérent à la 5G mais cette nouvelle technologie en plein développement va venir ajouter une couche supplémentaire à la pollution déjà ambiante. Au plaisir de vous y rencontrer nombreux.