Nous avions hier notre première sortie à la rencontre des EHS sur le terrain. Pas de publicité dans la presse locale, juste une affiche à l’entrée du magasin bio de Chimay. Le jour était bien choisi, jour de marché, et la météo était avec nous. A 9h pétante, nous étions sur place sur le parking avec il est vrai peu d’espoir car notre démarche était une première.

A 9h30, une femme déterminée est arrivée comme un bouledogue dans le van. Bien déterminée de savoir si elle présentait des symptômes d’EHS. Ensuite, toute la matinée, les gens se sont succédés. Mon épouse faisait attendre les personnes à l’extérieur et je recevais individuellement à l’intérieur du van entièrement blindé. Les questions variaient sur les antennes, les compteurs, le WIFI des voisins et la façon d’éteindre son smartphone. Je donnais presque une conférence à chaque entretien. Les symptômes décrits étaient variés et les personnes cherchaient des solutions, certains avaient des pierres, d’autres des puces sur le GSM et tous étaient dans un parcours erratique médicale.

Sur l’heure du midi, j’ai eu juste le temps de manger un petit bout et ensuite cela à redémarrer. Je ne connaissais pas ces gens mais tous avaient un point commun, les ondes. Certains présentaient aussi des symptômes de MCS, nombreux avaient eu l’installation récente d’un compteur communicant et d’autres se plaignaient de leur voisin.

A 17h30, épuisé, j’ai remballé le matériel et je suis rentré me reposer, j’étais tellement épuisé que j’ai dormi tout habillé. En conclusion, je pense qu’il y a une réelle demande, que les gens voient leur santé se dégrader et qu’il n’y a pas de service à la population existant qui peut aider. Je répète que cela est une initiative totalement privée qui devrait, je pense être offerte ou mise en place par les organisations.

Dimanche, pour me reposer, nous serons à l’AG de l’Arehs et nous présenterons le rassemblement du 14 juin 2025 aux membres et nous ferons don d’une nouvelle protection pour la tente que nous avions offert à l’Arehs il y a déjà quelques années.