
On a commencé par mettre en route le déshumidificateur pour réduire l’humidité accumulée dans la salle de bain suite au sinistre avec la baignoire. On a chargé le baldaquin qui était stocké dans l’autre maison et on s’est mis en route sous la pluie et le brouillard. On a fait 150 km pour livrer une machine et expliquer comment l’utiliser. On a repris le chemin vers Bouillon (70 km) pour rencontrer une vieille dame de 96 ans qui appelait au secours et qui voulait mon avis sur l’exposition aux ondes qu’elle subissait dans son appartement. Ce dernier est placé à côté d’un grand magasin et situé juste au-dessus d’une pharmacie et de bureaux. La dame n’aspire plus qu’à une chose, arrêter de souffrir et mourir. C’est très dure à entendre et à gérer. La configuration de son appartement rend impossible toute protection et je ne peux que constater la pollution ambiante. En plus, elle s’est déjà fait arnaquer avec des bidules miracles et j’ai vraiment beaucoup de peine pour elle. Elle a de l’argent et est prête à déménager. Je ne peux pas l’aider.
On se ressaisi et on conduit le baldaquin chez une autre personne. Mon épouse l’installe en expliquant bien comment l’utiliser pour qu’il soit efficace. Cette ville de Bouillon est surplombée par des antennes et rend la vie épouvantable pour ses habitants. Dans la rue commerciale, mon épouse attire mon attention sur le nombre de commerces et de bâtiments à vendre.
Il commence à neiger et je dois vite rentrer car j’ai une visioconférence avec une organisation d’EHS du côté de Bordeaux. Je grignote vite un morceau et je fais mon exposé.
22h, je suis fatigué et je m’endors comme une masse après ma séance d’hydrogène. Je repense à cette vieille dame. Ce matin; il neige, le paysage est splendide et j’ai vraiment de la chance, dommage qu’il faille quitter ce paradis dans quelques mois.