
L’hygiène électromagnétique, le baldaquin de protection et enfin l’hydrogène ralentissent l’accumulation de l’eau dans la barque soit en ralentissant le remplissage ou en permettant d’augmenter la taille de l’écuelle pour la vider. On peut ainsi maintenir un certain équilibre et ne pas couler directement. On attendait une prise de position plus favorable de l’Anses en France lais la dernière prise de position vient renforcer le doute :
« Près de dix ans après sa saisine, l’ANSES publie son avis « Radiofréquences et cancer ». A cette occasion, elle souligne des signaux préoccupants sur l’impact sur la fertilité et sur le fonctionnement cérébral. Par contre, malgré l’accumulation d’études montrant des effets et l’expression d’une opinion divergente au sein du groupe d’experts, ceux-ci concluent – à la faveur d’une méthodologie et d’une analyse que PRIARTEM conteste – à un niveau de preuve inférieur à ce qui était établi jusqu’à présent par l’ANSES et le CIRC. Cet exercice illustre parfaitement qu’en matière d’expertise scientifique – comme pour les sondages – la façon de (se) poser les questions influencent le résultat.
Elisabeth RENWEZ, vice-présidente de PRIARTEM est perplexe : « Lors de la restitution du rapport, il nous a été dit que les experts ont été étonné devant la profusion d’études montrant des impacts sur le système reproducteur et sur la fertilité. L’ANSES avait déjà, dans ses précédents travaux, montré l’existence d’impacts sur l’activité électrique du cerveau. Mais n’étant pas l’objet de la saisine, ces signaux d’alerte ne sont pas exploités dès à présent. Ils devront faire l’objet d’expertises ultérieures. Quand ? Avec quels moyens ? On n’en sait rien. Moralité, en séquençant ses avis, l’ANSES produit un message incompréhensible en matière de prévention de la santé publique. »
Sur le volet Cancer, Sophie PELLETIER, présidente de PRIARTEM, quant à elle, est en colère : « En 2011, les radiofréquences ont été classées 2B par le CIRC, c’est-à-dire cancérogène possible. En 2013, l’ANSES est arrivée à la même conclusion. Et aujourd’hui, les experts disent ne pas pouvoir conclure ni dans un sens ni dans un autre, alors que l’Agence communique sur le fait que de nouvelles études précisent les connaissances sur le risque de cancer ! Plus on en sait, moins on en sait ? C’est orwellien… ».
Dans ces circonstances, j’ai conseillé à mon épouse d’arrêter l’expérience du travail en France tant qu’elle est en période d’essai. Elle peut se maintenir mais l’installation de la fibre et du WIFI dans les bureaux risquent de faire couler sa barque et je n’ai pas envie de la voir passer plusieurs heures par jour sous hydrogène pour ne pas couler et prouver que c’est efficace. Elle n’est pas un cobaye. La conférence du 26/11 avec les explications du Dr Milbert prouvent à suffisance la nuisance de la pollution électromagnétique et l’utilité de l’hydrogène pour réduire les effets à court terme. La position de l’Anses remet en question les acquis et remet simplement en question le classement 2 B des ondes. Cette politique du doute va encore plus diviser la population sur la nocivité des ondes. C’est de la manipulation marketing qui a pour objectif de défendre les opérateurs et le développement d’une certaine industrie défendue par nos autorités politiques et sanitaires.
L’approche défendue par les intervenants de la conférence du 26/11 va dans un sens totalement contraire pour ma perception des propos tenus et les explications données sur le phénomène de la nocivité des ondes. Le vivant peut en témoigner et ce n’est pas quelques lignes de pseudos scientifiques qui changerons la réalité des faits.