Ce sont des mots, des phrases, des idées qui perlent sur les rivages de mon inconscient. Ce sont des bouteilles à la mer que je ramasse, que j’ouvre et que je lis. Ce sont des SOS, des appels à l’aide, des cris de détresse d’EHS noyés dans le flux des ondes. Ce sont des incompréhensions, des vérités scientifiques et des mensonges qui se bousculent dans ma tête. Le bout des doigts me démange, le clapotis des touches de mon clavier me manque, j’ai donc décidé de me remettre un peu à l’écriture et de repartager avec vous des nouvelles positives afin d’améliorer notre sytème immunitaire. Nous en avons tous grand besoin. Les réseaux sociaux ne sont pas uniquement des lieux de plaintes et de lamentations, ils peuvent aussi à travers des nouvelles positives être une source de poésie, de calme et un moment de respiration. Durant ma pause, vous avez continué à m’envoyer des messages, à me téléphoner et même à venir jusque chez moi pour me rencontrer. Certains d’entre vous sont même resté dormir, le temps d’une respiration avant de replonger dans le flux des ondes.
Je suis comme un marcheur qui a pris le temps de s’asseoir et de contempler la nature sans la perturber. J’étais un voyeur invisible attentif à ne pas déranger le travail des fourmis, à ne pas déranger le vol des papillons et à ne pas écraser les fleurs. Ce regard neutre sur mon environnement n’avait nul besoin de l’assistance d’un cach sportif pour expliquer la force musculaire de la fourmi, ni d’un ingénieur en aéronautique pour expliquer au papillon comment voler ou d’un physicien pour expliquer à la fleur comment ouvrir ses pétales colorées. Cette nature connait la vie. Elle n’a nulle besoin de diplômes ou de titres honorifiques pour exister depuis des millénaires, et nous en quelques années nous avons été capable de mettre à mal toutes ces merveilles pour une simple notion de profit en accusant chauve-souris et pangolins. Je ne sais pas où se trouve la vérité mais je ne veux pas vivre dans ce stress et cette peur permanente. Je ne désire ni ondes, ni vaccins, juste cultiver mon jardin et manger mes salades en paix.