Je viens de raccrocher suite à une longue communication avec une dame de Jambes (Namur). Elle m’expose ses problèmes, les mesures de 5000 sur son appareil, de la station de bus électrique,
du voisin, des panneaux photovoltaïques, etc … et moi comme un con instruit, je suis là à essayer de comprendre la pemittivité des matériaux, la diffraction des ondes et tout ces mots que la plupart
des gens n’ont jamais entendus dans leur vie. Il y réellement un univers entre la réalité de terrain et l’approche technologique à laquelle les évènements m’ont conduit pour tenter d’expliquer
cette problématique. Les témoignages se succèdent et je n’ai pas de solution à proposer pour aider ces personnes dans le désarroi le plus complet. Je peux juste leur suggérer de se décharger,
de se mettre à la terre et de trouver un endroit où elles se sentent mieux.
j’ai de plus en plus l’impression d’avoir ouvert un cabinet de psychologie et pouratnt la souffrance est réelle et les solutions sont à l’encontre de notre mode de vie moderne.
Certes, je suis un privilégié mais je ne peux pas ouvrir ma maison à tous les EHS, je dois garder mon intimité et celle de mon épouse. Je réalise maintenant un projet qui me prend tout mon temps
mais qui me tient à coeur, celui de construire un lieu protégé des ondes. C’est beaucoup d’énergie avec peu de moyens, c’est de la recherche fondamentale et empirique. J’espère que le résultat
sera à la hauteur de mes espérances et qu’il permettra de fournir des solutions techniques aux EHS grâce à une expérimentation réelle.

Prenez soin de vous et surtout préservez vos nuits et déchargez-vous dans des endroits peu impactés par l’électrosmog?

Défense mémoire

J’ai assisté ce matin à une défense de mémoire à Liège comme lecteur externe. Je passe sur les difficultés inhérentes à un EHS de participer à ce genre
d’exercice dans une école truffée de WIFI dans chaque local en plein centre de Liège. Déjà après 2 h de route, on a envie de se reposer. Mais, je ne suis pas là pour me plaindre
mais plutôt pour encourager de genre d’initiative auprès des écoles d’architecture. Le défi auquel l’étudiant s’est attaqué est immense et les sources de documentation
et d’études sont absentes pour un tel sujet. Il y a bien les les ouvrages sérieux sur les définitions des ondes et les équations mathématiques pour en calculer la portée mais rien,
en dehors des sites commerciaux, pour aider le quidam à s’y retrouver dans les moyens de protection en matière de nouvelle construction ou de rénovation. Les architectes
sont démunis car cette matière ne fait pas partie du cursus, idem en médecine.

On se retrouve donc face à une matière qui fait appel à des notions de biologie pour en comprendre les effets sur l’humain, des notions de physique, des notions de connaissance
des matériaux, etc…
De mon côté, quand je me suis lancé dans la construction d’une maison pour EHS, je n’avais aucune référence en dehors des 2 projets en Suisse à Zurich et à Fribourg.
J’aurais pourtant voulu savoir quel matériaux utiliser, j’aurais aimer connaître les normes à respecter, la disponibilité des matériaux et surtout les coûts inhérents à un tel projet.

Deux années de recherches et de lectures dans des domaines variés pour se faire une idée et mettre celle-ci en oeuvre. Ce mémoire est une approche étudiante de la problématique
sans les connaissances pratiques de terrain. Il faut avoir toucher et manipuler la matière pour en connaître les caractéristiques de mise en oeuvre, sa disponibilité et son coût actuel.
Je ne dis pas que je n’ai pas commis des erreurs et que je referais exactement les mêmes choix aujourd’hui mais mon orientation générale est bonne et pourra servir de base à
d’autres projets en association avec des architectes intéressés par ce défi.

La bonne nouvelle de la semaine est que les châssis arrivent demain et que le bâtiment sera enfin fermé pour le sécuriser et surtout permettre la prise de mesures à l’intérieur.

Pas de troisième dose

Toutes les bonnes choses ont une fin. J’ai donc décidé de m’arrêter à 2 doses, pardon 2 couches. Le support est idéal et la peinture s’applique facilement. Les châssis devraient arriver
dans les prochains jours avec des vitrages spéciaux. On pourra alors reprendre des mesures à l’intérieur et vérifier si la protection est suffisante. Le travail avance bien, faut dire que je suis
sur le chantier 7 jours sur 7 mais que malheureusement le problème vient pour le moment de la disponibilité des matériaux et des coûts exhorbitants des matières ces derniers mois.
La toiture est protégée par un pare-vapeur alu et par du PIR sous une membrane en EPDM. Le tout est recouvert d’une bonne couche de galets de rivière. L’installation électrique est blindée
mais je n’installe pas de filtres ou de biorupteurs pour le moment. Les passages de câbles sont étudiés pour éviter la proximité avec les endroits de vie. La mise à la terre permet une augmentation
aisée du nombre de piquets si nécessaire. Tout est prévu de façon évolutive et dépendra des prise de mesure après fermeture complète du bâtiment. Les problèmes éventuels ne viendront pas des
antennes mais plutôt des WIFI et DECT des voisins.
Dans un premier temps, nous avions conçu le projet pour louer en cohousing mais nous avons modifié nos plans entretemps. Nous allons habiter cette maison et mettre plutôt à disposition des chambres
dans notre maison actuelle qui est naturellement protégée par son emplacement et sa configuration. Cela nous permettra une plus grande capcité d’accueil et un lieu de vie plus spacieux pour nos vsiteurs.