Je suis impardonnable

Je suis impardonnable. Je conçois une tente de protection, je construis une maison pour EHS, je me bats tous les jours pour éviter la pollution électromagnétique et depuis plus de 2 ans je ne dors plus et je me lève avec des maux de tête qui disparaissent après que j’ai quitté la chambre et je ne fais pas le lien. Suite à la visualisation de cette vidéo, j’ai pris un appareil de mesure pour les basses fréquences et j’ai vérifié à la tête de mon lit. Je ne peux que confirmer les valeurs illustrées avec un respirateur identique. Autant vous dire, qu’hier soir j’ai tout débranché et ce matin, pas de migraines et j’étais bien dans mon lit. je vais donc relier ce machin à la terre et si cela ne fonctionne pas et bien tant pis pour mes apnées. Ah oui, j’oubliais, si on arrête d’utiliser cet engin dont l’utilisation est contrôlée grâce à un carte mémoire une fois par an, on perd le droit de conduire un véhicule à moteur.

Etre EHS, ce n’est pas vivre dans une cage de Faraday

Ce dimanche 9 octobre avait lieu une réunion de l’Arehs dans un coin reculé à proximité d’Orval. Il semblerait que mon long périple à travers la problématique des ondes suit une ligne imaginaire peuplée de trappistes belges (Rochefort, Chimay, Orval, ??). Cette rencontre m’a permis de rencontrer de nouvelles têtes et d’entendre de nouvelles histoires sur les périples individuels des EHS. Tous ont eu cette réflexion : cela fait du bien d’entendre que l’on n’est pas seul et surtout que nous ne sommes pas fous à enfermer dans une cage. La cage et la réflection sont les sujets de la présente capsule. J’évoque la difficulté de réaliser une cage de Faraday pour se protéger des ondes et le fait que je travaille dans mon projet principalement sur la réflection des ondes sur une parroi. Vivre enfermé dans une boîte, n’est certainement pas une solution et il faudra bien sortir de sa boîte pour se nourrir, se ravitailler et rencontrer des gens. C’est toutefois un lieu qui nous permettra de passer des nuits sereines et récupératrices et d’avoir des occupations sans être exposé à des rayonnements trop élevés.

Les symptomes EHS en résumé pour les néophytes

J’ai la possibilité de faire plusieurs capsules sur les 3 heures de vidéo filmées durant la journée du 3 octobre. Cette journée était surtout intéressante pour les non-EHS invités en même temps que les EHS de l’Arhes. Ils sont venus, ils sont tous là etc… vous connaissez la chanson. Bref durant mon exposé interrompu une dizaine de fois par les nombreuses questions, une personne a demandé qu’elles étaient les symptomes des EHS. C’est Colette, responsable de l’Arhes qui répond à la question.
Ce genre de rencontre est l’occasion de sensibiliser nos amis, nos voisins aux problèmes posés par l’usage intensif de ces technologies et de leur faire prendre conscience de la place prise par les ondes dans notre quotidien. Nous sommes dans une démarche positive avec des solutions et un échange de connaissances.

Méthode constructive du bâtiment pour EHS

Le choix des matériaux pour la construction de la maison a pris beaucoup de temps et de nombreuses recherches. Il y avait certes des solutions plus écologiques à base de terre crue et de chanvre mais les coûts et la difficulté de mise en oeuvre, nous ont vite poussé à trouver des solutions plus pratiques et régionales. On aurait également pu opter pour des blocs en béton ou des murs en brique de 27 cm mais les épaisseurs nécessaires et les possibilités de réalisation sans métal rendaient ces solutions impossibles. Notre choix, après de nombreuses hésitations s’est porté sur le CLT. Le CLT ou KVH est un assemblage croisé de lattes de sapin collés sous haute pression avec des colles sans formaldéhydes. Le bâtiment n’est donc pas conçu comme une ossature bois mais bien comme un mur en bois plein. Il aurait fallu, pour une permittivité aux ondes optimale 15 cm d’épaisseur, mais le coût du bois et le poids des matériaux à placer nous interdisait cet investissement. Nous avons donc opté pour 10 cm recouverts d’une peinture anti-onde. Le tout est expliqué dans la vidéo. Nous aborderons de nombreux points sur les protections originales de ce bâtiment dans des vidéos ultérieures.

bilan journée porte ouverte

On peut dire qu’il a plu, mais cela n’a pas empêché les courageux d’assister à cette journée. L’ Arehs avait invité ses membres, j’avais invité des gens du village. Rencontre insolité entre des personnes sensibles et des personnes non-sensibles aux ondes. Plutôt que d’écouter des plaintes et des doléances, nous avons fourni des solutions concrètes et susciter des interrogations et un échange entre les différentes parties. Il fut loisible à chacun de voir et de toucher les différentes solutions mises en oeuvre dans cette maison unique conçue pour des personnes électrohypersensibles. 3 heures d’exposé devant un public attentif et avec des attentes et des questions sous le bras. J’étais épuisé et j’espère que chacun y a trouvé des réponses à certaines questions. Le but n’était pas de ressasser les problèmes mais de montrer les solutions concrètes qui pouvaient être mises en place pour mieux se protéger des ondes. De la peinture aux interrupteurs sans fil, diverses possibilités ont été évoquées et j’espère pouvoir bientôt vous rediffuser des vidéos sur cette journée. Je suis prêt à réitérer cette expérience d’échange qui me semble plus productive pour notre problématique qu’une longue liste de nos plaintes et déboires que je ne nie absolument pas. Nous avons besoin de positif et de solutions.

Mise en place

Petit coup de balai sur le chantier pour éliminer un maximum de poussière. La journée porte ouverte de ce dimanche se veut didactique. Elle n’a pas pour but de faire visiter un chantier ou de se glorifier des travaux déjà réalisés dans la sueur et les lamentations mais plutôt de présenter les trucs et astuces mis en oeuvre pour se préserver des ondes dans une nouvelle construction. Le but est de toucher la matière et les moyens utilisés pour que cela ne reste pas une image dans un catalogue ou une idée dont on ne se représente pas toujours les difficultés de la mise en oeuvre. Le chantier a évolué en 2 mois et le coût des matériaux a explosé depuis juin, ce qui nous a obligé à trouver de nouvelles solutions et à limiter nos ambitions. J’ai réuni pour cette journée les différents éléments utilisés pour contrer ou domestiquer les basses et les hautes fréquences. Au plaisir de vous rencontrer.