Désespoir ultime

Pendant que je fais le fanfaron à la TV ou à la radio, Stéphane se bat désespérément pour essayer de survivre. Frappé dans son activité après la perte de son troupeau, il est également touché au niveau de sa santé et son mail de ce matin est un véritable cri de désespoir d’un homme arrivé au bout du rouleau et qui ne sait plus vers où se tourner.
Nous sommes exactement dans le scénario de Laborit : « l’éloge de la fuite », quand vous ne pouvez pas fuir, que vous n’avez rien de tangible à combattre, il vous reste à faire le mort et à souffrir en silence dans l’anonymat le plus complet.

J’ai croisé Stéphane fin juin à Paris, il était là avec Belpomme, Irigaray, le Criirem, Coeurs d’EHS et un représentant de Géotellurique, mais où étaient les solutions concrètes, les actions qui permettraient à cet homme de la terre de retrouver des conditions de vie convenables pour simplement vivre sur terre et exercer son métier d’éleveur.

Il a maintenant tout perdu et à part relayer son cri de désespoir, nous nous sentons tous impuissants face à cette situation qui dépasse l’entendement humain. Humain est un mot qui m’a fait m’effondrer en larmes durant l’enregistrement TV. Humain est un mot qui semble avoir disparu de notre vocabulaire avec tout ce qu’il signifie en terme de vie.

Nous continuons à nous battre pour des humains comme Stéphane, pour des victimes comme Philippe Tribaudeau et les autres qui se terrent dans leur désespoir.

Les passages en studio

Que ce soit à Bruxelles ou à Paris, les studios d’enregistrement ne sont vraiment pas des endroits à privilégier pour des EHS. Pourquoi y a aller alors ? La seule façon d’agir pour moi est de clamer haut et fort la dangerosité de la pollution électromagnétique dans notre quotidien. Ma vie se déroule paisiblement à l’abri des ondes dans une zone blanche, c’est égoïstement bien pour ma famille mais à des années lumières de la situation vécue par les EHS en ville.

Il faut témoigner contre un système mais pour cela il faut des outils et notre baldaquin nous permet d’affronter les pires conditions et de témoigner en direct. C’est une goutte d’eau, j’en suis conscient mais cela finira par former une flaque et ensuite un torrent.

Le baldaquin continue à évoluer techniquement, il passe maintenant par une nouvelle phase de nouveautés pour faciliter l’assemblage et pour encore améliorer l’herméticité. Nous testons encore et encore pour arriver à un produit performant, respirant et transparent tout en essayant de garder un prix abordable pour les EHS.

Ce produit fait face actuellement à un accroissement de la demande qui est à mettre en parallèle avec l’augmentation de cette pollution. A vrai dire, mes rapides passages en ville me confortent malheureusement dans l’idée que vivre en milieu urbain conduit à une mort certaine et je ne comprend pas comment la population ne fait pas le lien.

Deux jours après notre passage à Bruxelles, nous commençons seulement à récupérer doucement. Mon cerveau refusait de fonctionner et notre vie durant ces 2 jours étaient purement en mode automatique.

A la prochaine émission.

Pas de Panik

Encore une journée de folie pour faire connaître la problématique des ondes. Après notre escapade à Paris fin juin pour un enregistrement TV en studio, cette fois c’était à Bruxelles pour un enregistrement radio en direct. C’est une petite radio locale en 105,4 sur Bruxelles.

Nous avions donc rendez-vous à 15h au Palais des Délices à St Josse pour préparer l’émission. Mes appareils de contrôle clignotaient déjà dans le rouge sur la place et nous sommes restés 1 heure à nous gaver de délicieux petits gâteaux. Ca commençait très bien. Mon épouse avait un vêtement de protection complet et moi sur son insistance, j’avis amené avec moi un baldaquin de protection.

16 h, muni de notre valise à roulette avec le baldaquin, en route vers le studio. C’est heureusement assez proche seulement le studio se trouve au cinquième étage sous le toit. Cela représente exactement 105 marches pour arriver dans un petit studio agrémenté de câbles, de micros et d’un table de mixage.

On pose un tapis de sol, on monte le baldaquin, on raccorde à la terre et on fait les essais micros. De ma place, je vois avec inquiétude les antennes sur le toit de l’immeuble en face. En allant à la toilette à l’arrière du bâtiment, j’avais déjà pu apercevoir d’autres antennes sur un immeuble à l’arrière. Bref un lieu idéal pour un EHS venant tout doit d’une zone blanche. Les appareils de mesure sont totalement dans le rouge, je ne veux même pas savoir les valeurs, sans lunettes, je ne sais pas lire les chiffres. Je me réfugie sous mon baldaquin et là l’appareil m’indique vert/orange. Ouf ça va mieux.

Mon épouse est dans sa protection vestimentaire et a ajouté une voilette sur sa tête. La prise de mesure dans la pièce nous donne un rouge cramoisi.

Il est 16h30, je n’ai rien préparé à mo habitude et la tête un peu vide, je commence à répondre aux questions sans bafouiller. Mon discours semble plaire au journaliste, je parle comme si j’étais pas en moi-même, je ne suis pas présent, c’est un automate qui répond à ma place, je n’ai aujourd’hui aucun souvenir de ce que j’ai pu raconter.

22 h, retour à la maison, une bonne douche et dodo. Un sommeil de plomb, calme et profond, mission accomplie.

Passage sur les ondes TV

Fin juin, nous étions à Paris pour un enregistrement TV sur une TV indépendante, citizen light, une initiative de Pierre Barnérias. Le lendemain, nous partions pour Kassel, en Allemagne pour participer au 3ème rassemblement des EHS.

Aller à Paris, ça va, traverser Paris c’est une autre histoire. Nous étions après quelques péripéties arrivés trop tôt et nous avons du attendre dans une sorte de cafétaria. Nous avions heureusement mon épouse et moi chacun un baldaquin pour nous protéger dans la ville. En attendant notre tour d’entrer en studio, nous étions installés dans cette cafétaria avec dans le dos 8 fours à micro-onde sur le mur. Même sans ces fours, l’endroit était saturé en pollution électromagnétique. Sous mon baldaquin, j’étais relativement protégé quand Pierre Barnérias est arrivé avec une caméra pour filmer la différence de pollution entre la pièce et sous le baldaquin. J’avais avec moi 2 Cemprotec31 pour les hautes fréquences et en moins de 2 minutes, nous avons pu montrer la pollution ambiante. Pendant ce temps, du personnel des bureaux venaient chacun allumer un four pour réchauffer un plat. La scène était surréaliste pour nous.

Pierre Barnérias a ensuite utilisé cette courte vidéo pour l’introduction à son émission.

Nous sommes ensuite rentrés dans le studio et je me suis protégé sous le deuxième baldaquin durant toute l’émission. Heureusement il est respirant et transparent, ce qui m’a permis d’être visible et d’intervenir sans problème pendant plus d’une heure.

Nos baldaquins pour chambre sont réalisés avec le même tissu en acier inoxydable. Correctement installé, il offre une protection même dans des circonstances difficiles.

Pour visualiser l’émission qui est maintenant en ligne :
https://www.citizen-v.com/fr/les-guerres-invisibles/les-guerres-invisibles-5

Il y a d’autres thématiques intéressantes abordées sur cette chaine qui a le loisir de ‘exprimer ou de faire s’exprimer les invités en toute liberté. Merci à eux.


Un nouveau défi

Photo de Joerg Mangelsen sur Pexels.com

En me levant à 7h ce dimanche matin, j’avais envie d’en découdre ou plutôt d’en coudre. En effet une commande est arrivée ce samedi pour expédier un baldaquin en Suisse. Nous avions fait tous les pays limitrophes et nous allons un peu plus loin maintenant.

Comme j’avais tout le matériel nécessaire en réserve, nous avons décidé de le faire passer en priorité et nous sommes sur le pont depuis l’aube. Notre travail est bien rôdé maintenant et les tâches bien réparties. Nous trouvons en permanence de nouveaux trucs pour simplifier le travail. Mon garage est truffé de matériel venant des différents travaux effectués dans des maisons ces dernières années et je trouve toujours une babiole à replacer quelque part.

Nous aurons certainement fini aujourd’hui, un exploit pour nous, et nous pourrons l’expédier lundi à la première heure. J’ai également terminé un mode d’emploi en Français pour accompagner le montage.

Il ne reste plus qu’à tout emballer et direction la poste pour l’envoi.

Mon rêve maintenant serait de pouvoir en expédier un modèle au Canada, le rêve fait avancer. J’y crois.

On fait quoi ?

On fait quoi ? On écrit pour se donner bonne conscience, tout en sachant que cela ne change rien comme dans le cas de Philippe Tribaudeau en France et tous les cas quotidiens qui se tournent vers nous. En janvier, nous avons reçu une dame qui avait perdu son domicile, en février c’était une Hollandaise qui ne savait plus où se réfugier et cela a continué durant toute l’année 2023. Nous avons arrêté l’accueil car s’était trop lourd à gérer pour notre petite association et nous nous sommes tournés vers la protection individuelle à domicile.

Comme pour le réchauffement climatique, nous devons apprendre maintenant à protéger nos logements contre la pollution électromagnétique. Vous ne ressentez rien, pas de panique, ça viendra et il sera alors trop tard comme pour de nombreux EHS maintenant.

Ecrire des lettres aux politiques, s’auto torturer par des régimes ou des traitements miracles ne sert pas à grand chose, payer des fortunes en analyses médicales ou mettre une puce sur son smartphone ne sert à rien.

Nous devons protéger nos logements et à l’aide des associations pouvoir mettre à disposition des kits d’urgence pour les cas les plus difficiles et les plus urgents. Les solutions actuelles du marché sont malheureusement onéreuses et peu pratiques en matière de mise en place. Les tissus proposés ne sont plus toujours adaptés à la pollution actuelle. Les associations ont des problèmes financiers et sont rarement soutenues en dehors des cotisations de leur membres. La détresse humaine est pourtant là et risque de s’accroitre rapidement face à cette généralisation de la 5G et l’arrivée de la 6G. WIFI et autres technologies sont également une source de pollution omniprésentes dont il est difficile de se prémunir.

Mettre en place un système d’aide et de prévention est une urgence sanitaire à mettre en place par les associations. Il faut bien entendu en parallèle continuer le combat juridique et médiatique.

Encore un de prêt !

Ce baldaquin est prêt à partir en Belgique. Il est destiné à un adolescent qui ne possède pas de smartphone et qui présente déjà de nombreux symptômes d’électrohypersensibilité qui sont très handicapants par rapport à sa scolarité. Le baldaquin a été réalisé sur mesure pour pouvoir être placé dans sa chambre. Il fait seulement 150 cm de haut, 130 cm de large et 220 cm de long. Il sera accompagné d’un tapis de sol et d’une mise à la terre.

Nous avons doté ce baldaquin de fermetures magnétiques pour garantir la fermeture totale de la porte et remédier au problème de recroquevillement du tissu. Pas de panique, les aimants utilisés ne dégagent pas un champ magnétique dangereux pour nous. Nous avons eu beaucoup de plaisir à confectionner ce baldaquin car nous savons à qui il est destiné et que cela lui sera très utile.

Les dimensions spéciales ne sont pas notre tasse de thé car elles demandent plus de travail de coupe qui n’est pas toujours aisé à réaliser sur de grandes longueurs.

Nus avons également terminé notre projet de roll up pour les conférences qui sera tout sauf un roll up.
Nous cherchons maintenant des endroits en Wallonie pour être présent et avertir la population des risques liés à la pollution électromagnétique.

Je ne suis pas malade

Il y a beaucoup de soleil, je me mets à l’abri et je m’hydrate. Il y beaucoup d’ondes, je me mets à l’abri et j’essaie de trouver des solutions. Je ne suis pas né coupable et je n’ai pas à me purger le corps pour pouvoir vivre à l’extérieur. Le problème ne vient pas de nous mais de l’environnement, je n’ai pas de raison de contraindre mon existence à des traitements, des purges et des chélations. Je ne prend pas de compléments alimentaires, je ne me fais pas arracher les rares dents qu’il me reste. Je ne soumets pas mon corps et mon esprit à des contraintes qui me ramènent à toujours tourner dans ma soupe aux ondes.

J’ai des problèmes physiques et intellectuels quand je m’expose mais cela ne vient pas de mon corps mais d’un agresseur extérieur et il n’y a pas de traitement contre cette exposition permanente. Nous pouvons simplement agir actuellement en spectateur. On peut écrire des lettres, on peut crier, manifester et râler si ça nous fait du bien, mais cela ne changera pas l’évolution technologique qui est en marche.

Pour le moment, j’ai décidé d’épargner ma santé en me mettant à l’abri des ondes le jour et la nuit. Nous avons la grande chance de vivre dans une zone peu exposée et je peux me mettre complètement à l’abri la nuit sous mon baldaquin. Nous ne bénéficions pas des bienfaits supposés de la technologie mais nous n’en avons pas besoin et nous conservons des habitudes de consommation qui datent de la lampe à huile. Nous sortons très peu et sur de courtes durées, grâce aux baldaquins, nous avons même pu exposé dans des salons ou participer à des réunions. Nous ne portons pas de vêtement ou de casque de cosmonaute ce qui par cette chaleur serait très inconfortable.

Il fait chaud, nous avons laissé les volets fermés et nous vivons dans le noir pour conserver la fraicheur interne du bâtiment.

Nous sommes EHS, mais nous ne sommes pas coupables et nous n’avons aucune raison de maltraiter notre corps avec des traitements miracles. Les dernières années ont prouvé que la médecine est également un lobby au service de l’industrie et je n’ai pas confiance.

Mouton no WIFI

Demander aux animaux ce qu’est une zone blanche. Cette photo n’est pas un montage mais une affirmation volontaire de deux moutons d’Ouessant. Ils sont très attaché à la conservation de l’endroit et ils ont spontanément voulu venir témoigner pour nous aider à conserver notre lieu de vie qui est aussi le leur.

La pancarte NO WIFI avait été réalisée par une participante hollandaise à un de nos rassemblement européen des EHS, elle est restée à l’entrée de notre maison et est vénérée par les moutons.

Dans un article précédent, j’ai localisé notre zone par rapport aux cartes des opérateurs et de l’IBPT. On peut encore y mesurer des fréquences mais à des taux relativement bas en nano watt/m². Cette petite recherche m’a un peu rassuré sur la qualité du lieu mais il ne faut pas beaucoup s’en écarter pour retrouver des taux sensiblement plus élevés. La région reste néanmoins bien protégée pour le moment. Espérons que nos dirigeants et l’appétit des opérateurs ne viennent pas mettre à mal cette zone naturelle et son biotope.

Zone blanche, zone grise ?

Intrigué par les derniers relevés et les incidents de ces derniers jours, j’ai décidé d’en savoir un peu plus avec les moyens à ma disposition. J’ai ressorti mon vieux Spectran et plusieurs fois par jour j’ai commencé à faire des relevés. Les données ne sont pas catastrophiques et nous conservons une zone gris clair pour le moment. Deux fréquences reviennent à intervalle régulier : 840 Mhz avec des valeurs inférieures à 10 nano W/m² et 1750 Mhz avec des valeurs inférieures à 100 nano W/m². J’ai également relevé des fréquences plus aléatoires à 1500, 1600 et 1810 Mhz avec une pointe à 445 nano W/m² pour ce dernier.

J’ai donc regardé les cartes par opérateur dans les différentes gammes de fréquence et j’ai également comparé avec les droits d’utilisation en Belgique par opérateur.

Pour faire une analyse complète de notre situation et comme nous sommes situés à la frontière française, nous devons également prendre en compte le réseau Français avec ses quatre opérateurs SFR, Free, Orange et Bouygues Telecom. Ils opèrent tous en 3G et en 4G dans des fréquences entre 800 et 950 Mhz pour simplifier. Sur Cartoradio de l’ANFR, on peut également à une certain échelle visualiser la direction des faisceaux et on constate qu’ils sont parallèles à la frontière mais pas en direction de la Belgique. Cette antenne est la plus récente pour nous, elle date de juillet 2021. D’autres antennes ont également été érigées en France à la même époque mais beaucoup plus loin. Les puissances d’émission sont à la norme française de l’ICNIRP.

Du côté Belge, les antennes sont situées à plus de 3,5 km au niveau de l’Abbaye de Scourmont où l’on produit la Chimay. Les opérateurs sont Proximus, Orange et Telenet.

Notre relative blancheur est la conséquence de notre position géographique à la frontière entre 2 pays, à notre altimétrie, nous sommes dans un creux et à la densité de la végétation.
Cela ne nous empêche pas de dormir sous un baldaquin pour préserver totalement nos nuits et nous permettre comme hier soir une courte sortie pour un resto dans une zone exposée. Il faut continuer à vivre et pas survivre.