
Intrigué par les derniers relevés et les incidents de ces derniers jours, j’ai décidé d’en savoir un peu plus avec les moyens à ma disposition. J’ai ressorti mon vieux Spectran et plusieurs fois par jour j’ai commencé à faire des relevés. Les données ne sont pas catastrophiques et nous conservons une zone gris clair pour le moment. Deux fréquences reviennent à intervalle régulier : 840 Mhz avec des valeurs inférieures à 10 nano W/m² et 1750 Mhz avec des valeurs inférieures à 100 nano W/m². J’ai également relevé des fréquences plus aléatoires à 1500, 1600 et 1810 Mhz avec une pointe à 445 nano W/m² pour ce dernier.
J’ai donc regardé les cartes par opérateur dans les différentes gammes de fréquence et j’ai également comparé avec les droits d’utilisation en Belgique par opérateur.

Pour faire une analyse complète de notre situation et comme nous sommes situés à la frontière française, nous devons également prendre en compte le réseau Français avec ses quatre opérateurs SFR, Free, Orange et Bouygues Telecom. Ils opèrent tous en 3G et en 4G dans des fréquences entre 800 et 950 Mhz pour simplifier. Sur Cartoradio de l’ANFR, on peut également à une certain échelle visualiser la direction des faisceaux et on constate qu’ils sont parallèles à la frontière mais pas en direction de la Belgique. Cette antenne est la plus récente pour nous, elle date de juillet 2021. D’autres antennes ont également été érigées en France à la même époque mais beaucoup plus loin. Les puissances d’émission sont à la norme française de l’ICNIRP.
Du côté Belge, les antennes sont situées à plus de 3,5 km au niveau de l’Abbaye de Scourmont où l’on produit la Chimay. Les opérateurs sont Proximus, Orange et Telenet.

Notre relative blancheur est la conséquence de notre position géographique à la frontière entre 2 pays, à notre altimétrie, nous sommes dans un creux et à la densité de la végétation.
Cela ne nous empêche pas de dormir sous un baldaquin pour préserver totalement nos nuits et nous permettre comme hier soir une courte sortie pour un resto dans une zone exposée. Il faut continuer à vivre et pas survivre.