

Il y a beaucoup de soleil, je me mets à l’abri et je m’hydrate. Il y beaucoup d’ondes, je me mets à l’abri et j’essaie de trouver des solutions. Je ne suis pas né coupable et je n’ai pas à me purger le corps pour pouvoir vivre à l’extérieur. Le problème ne vient pas de nous mais de l’environnement, je n’ai pas de raison de contraindre mon existence à des traitements, des purges et des chélations. Je ne prend pas de compléments alimentaires, je ne me fais pas arracher les rares dents qu’il me reste. Je ne soumets pas mon corps et mon esprit à des contraintes qui me ramènent à toujours tourner dans ma soupe aux ondes.
J’ai des problèmes physiques et intellectuels quand je m’expose mais cela ne vient pas de mon corps mais d’un agresseur extérieur et il n’y a pas de traitement contre cette exposition permanente. Nous pouvons simplement agir actuellement en spectateur. On peut écrire des lettres, on peut crier, manifester et râler si ça nous fait du bien, mais cela ne changera pas l’évolution technologique qui est en marche.
Pour le moment, j’ai décidé d’épargner ma santé en me mettant à l’abri des ondes le jour et la nuit. Nous avons la grande chance de vivre dans une zone peu exposée et je peux me mettre complètement à l’abri la nuit sous mon baldaquin. Nous ne bénéficions pas des bienfaits supposés de la technologie mais nous n’en avons pas besoin et nous conservons des habitudes de consommation qui datent de la lampe à huile. Nous sortons très peu et sur de courtes durées, grâce aux baldaquins, nous avons même pu exposé dans des salons ou participer à des réunions. Nous ne portons pas de vêtement ou de casque de cosmonaute ce qui par cette chaleur serait très inconfortable.
Il fait chaud, nous avons laissé les volets fermés et nous vivons dans le noir pour conserver la fraicheur interne du bâtiment.
Nous sommes EHS, mais nous ne sommes pas coupables et nous n’avons aucune raison de maltraiter notre corps avec des traitements miracles. Les dernières années ont prouvé que la médecine est également un lobby au service de l’industrie et je n’ai pas confiance.