Samedi 25 janvier, une vingtaine d’organisations, dont au moins deux où je suis membre, proposent un rassemblement à Bruxelles dans le cadre de la journée mondiale contre le déploiement de la 5G. Mon coeur dit oui, tu dois y aller, mon corps dit non, tu vas en prendre plein la tronche.
De « mon lieu de vie pour EHS » au lieu du rassemblement revendicatif et informatif à Bruxelles, il y a plus de 2 heures de route. Je vais donc polluer un peu plus la planète, ce n’est pas mon but. Et puis, que je sois là ou pas, ça change quoi, un grain de sable sur la plage.
De « mon lieu de vie pour EHS » au lieu du rassemblement à Bruxelles, il n’y a que 2 heures de route et puis je peux aussi prendre le train et arriver directement sur place avec un ticket Weekend. Je serai un caillou supplémentaire dans la chaussure des promoteurs de la 5G. Toute présence compte pour se faire entendre.
Oh et puis non, dans mon lieu de vie pour EHS, je n’ai rien à craindre de la 5G, nous sommes trop isolés pour en subir les conséquences. Les autres n’ont qu’à se débrouiller, ils sont plus concernés que moi.
Zut, j’y vais, j’ai encore envie de parcourir le monde librement, ma vie ne doit pas se limiter à « mon lieu de vie pour EHS », je dois encore pouvoir voyager, rencontrer des amis ou ma famille sans devoir me protéger de l’environnement toxique.
Je ne sais pas vous ce que vous allez faire, mais je crois que cette journée est une opportunité unique de dire non à cette politique aveugle de fuite en avant sans aucune prise en compte du principe de précaution. Venez nombreux, ce sera un plaisir de vous rencontrer et d’échanger.