S.O.S., c’est le cri du coeur entendu ce matin au téléphone. Je ne suis hélas pas équipé pour accueillir des dizaines de personnes et la météo est un peu rude cette année. Bref, un EHS de parti dix de retrouvés. Mon initiative semble rencontrer un certain succès. La tente de protection aussi circule en continu. Je ne sais pas si je dois me réjouir de ces initiatives car je vois naître un nombre croissant de cas avec toujours les mêmes histoires.
Quand je vois l’impact d’un petit virus sur l’économie mondiale, je n’ose imaginer ce que cela serait si on décrétait demain que les ondes de nos portables sont cancérigènes, ce serait l’écroulement et la disparition complète de notre civilisation.
Les problèmes fondamentaux restent une priorité, se loger, se nourrir, se chauffer et gagner de l’argent pour satisfaire ces besoins primaires. De mon ermitage volontaire, tous ces problèmes me semblent encore lointain mais je n’oublierai pas ce cri de désespoir entendu ce matin. Vous habitez en ville et comme la grenouille, ils sont occupés à augmenter progressivement la température de l’eau. Vous avez tous des points d’ébullition à des températures différentes avec une variété de symptômes qui ne facilitent pas l’identification du problème. On est cuit.