« Profitant de la pandémie liée au coronavirus, selon la classique stratégie du choc, et par ordonnance N°6 publiée ce 26 mars, le gouvernement Français vient de donner tout pouvoir aux opérateurs pour installer les antennes relais. » (Coronavirus, téléphonie mobile et ordonnances – communiqué de presse Alerte Phone Gate – CRIIREM – Robin des Toits)
L’annonce de Proximus concernant la 5G en Belgique a créé un certain émoi et de vives réactions. Ces effets d’annonce nous font oublier ce qu’implique vraiment le déploiement de la 5G en termes de technologies et de fréquences. Il est bon de rappeler que le passage à la 5 G est fondamentalement différent des évolutions précédentes. Du point de vue technologique, elle nécessite le déploiement d’un nombre élevé d’antennes et la mise en place de technologies comme le MIMO, le full duplex et le beamforming. L’augmentation de la vitesse et la réduction du temps de latence sont aussi liés à l’utilisation de fréquences millimétriques pour lesquelles rien n’a encore été attribué.
L’absence de gouvernement en Belgique, les différents niveaux de décisions et maintenant le coronavirus ont mis un certain nombre de bâtons dans les roues des opérateurs. Ils prennent du retard et le temps c’est de l’argent. Il est donc normal que notre opérateur détenu en grande partie par l’état (nous ?) développe des stratégies de positionnement sur ce marché supposé juteux.
Je me réjouis quand même du nombre de réactions et de l’opposition de certaines communes. Cela montre une certaine prise de conscience de notre population. Il faut continuer à enfoncer le clou.