
J’ai assisté hier au deuxième workshop organisé par Madame Rivasi au Parlement européen. Il y avait 3-4 EHS et quelques représentants prestigieux de la science et de la médecine.
L’environnement est toujours aussi pénible et il faut vraiment prendre sur soi pour ne pas s’enfuir dans les locaux du Parlement.
Le programme était chargé vu le nombre d’intervenants et les interventions en visio. Le tout est impeccablement dirigé par Charles-Maxence. Les traductions en anglais et en français sont bien coordonnées.
On avait donc en témoignage direct un point de la situation scientifique sur la problématique EHS. Nous avons eu de nombreuses explications avec des mots compliqués sur la vision actuelle du phénomène. Mais pour que le statut d’EHS soit la base d’études plus sérieuses il faut que ces derniers soient l’objet d’un examen médical avec protocole et non pas un état simplement reconnu par un autodiagnostique. Là où le bas blesse, c’est que nous ne disposons pas de médecins qui sont sensibilisés à cette problématique et qu’en dehors du protocole proposé par le professeur Belpomme, nous ne disposons pas de critères objectifs pour statuer sur le fait d’être EHS.
Il y a cependant une certitude, l’EHS est une réalité de terrain mais le lien avec la pollution électromagnétique n’est pas établi. Pour le professeur Belpomme, le lien avec le MCS est également clairement établi. Bref, nous avons la certitude que la science avance et que pour le moment le traitement proposé est l’éviction. On reconnait cependant qu’il n’y a pas de traitement miracle et que chacun essaie avec la meilleure volonté et de toute bonne foi de proposer des solutions qui peuvent apporter un soulagement.
Nous sommes face à des lobbies qui vont être financé par l’Europe pour le développement de la 6G, je préfère avoir oublié le montant. Les intérêts politiques, militaires et économique sont trop importants pour que la situation se débloque et que l’avis des scientifiques indépendants soit enfin entendu.