Je pensais naïvement que s’isoler du monde et des infos négatives me ferait beaucoup de bien. Couché le 31 décembre à 20h30, j’ai dormi comme un bébé et je n’ai pas senti le passage à l’année 2020. Oblitérer la réalité n’est pas une solution et ce matin du premier jour de l’an 2020, je me rends compte que le monde a continué de tourner avec son lot de nouvelles négatives. Rien que la vision de la carte de la Suisse avec ses antennes me donne des frissons et me ramène à la réalité. Je pense de moins en moins que nous puissions échapper à cette folie, il suffit de voir le nombre de communications pour cette nuit de la St Sylvestre pour se rendre compte de l’ampleur du problème. Cette technologie fait partie intégrante de notre civilisation qu’on le veuille ou non. Il faudra, comme pour le tabac, des dizaines d’année pour accepter sa nocivité et changer nos lois.
Les grigris et les discours rassurants continuent à fleurir, le discours des scientifiques est complètement ignoré. Le train est en marche et plus rien ne pourra l’arrêter dans un système démocratique obsolète. Il va falloir prendre le maquis et organiser la résistance face à l’occupant. Nous avons jusqu’à présent utilisé benoîtement les moyens à notre disposition comme les réseaux sociaux et nous avons diffusé entre nous des conseils de bonne pratique. Nous avons échangé, toujours entre nous des vidéos et des expériences mais sans jamais toucher le consommateur lambda. Nous nous sommes révélés en toute innocence et nous devenons maintenant des cibles à abattre facilement identifiées. Les argumentaires de nos détracteurs sont rodés et chaque fois que nous citons une étude nous sommes accusés de « cherry picking ».
L’entraide et la solidarité restent cependant des armes contre lesquelles ils ne peuvent rien. Nous continuerons donc à informer via des conférences et à accueillir des EHS en détresse durant cette année 2020. L’avenir nous donnera raison, espérons que nous serons encore vivants pour le savourer.