
Construire une maison pour EHS, cela équivaut à vouloir construire un sous-marin dont le but
serait de plonger sans couler avec les écoutilles ouvertes. Mon épouse et moi n’étions pas à priori destinés à rélaiser ce genre de projet. En dehors de ses comptétences d’infirmière et de mes compétences à manier une visseuse ou un marteau, nous ne réunissions à priori pas les qualités nécessaires pour se lancer dans un tel projet. En effet, avoir des notions d’architecture, de physiscien spécialisé dans la propagation des ondes, d’ingénieur en matériaux ou même de biologiste se révèlent être les différents domaines qui touchent à cette préoccupation EHS.

Bref, le projet était sur la table, nous l’avons imaginé, dessiné, budgété, financé er réalisé en prenant en compte les différentes contraintes constructives et les impératifs liés aux pollutions électromagnétiques.
Nous avions un terrain plus ou moins bien situé par rapport aux antennes mais mal situé par rapport aux voisins. Nous devions donc tenir compte des Hautes Fréquences des WIFI du voisinage et des DECT. Nous devions également tenir compte de la gestion des basses fréquences surtout dans une maison dont la structure est en bois (CLT). La philosophie était de travailler par étape au niveau des protections électromagnétiques et je pense qu’un livre sur le sujet ne serait pas inutile pour éclairer la complexité d’une telle réalisation. Nous y pensons.