Grève des ondes

Aujourd’hui, jour de grève en Belgique, j’ai décrété en front commun avec moi-même que je faisais la grève des ondes. J’avoue que ça ne change pas mon quotidien, mais c’est pour le principe. Il faut parfois affirmer ses convictions et montrer aux autres que l’on n’est pas d’accord. Je n’ai pas de revendications, j’ai juste interdit l’entrée de ma maison aux ondes. Donc en gros, j’ai mis un piquet de grève théorique et invisible pour interdire aux ondes rentrer chez moi. Pas de GSM, pas de WIFI, pas d’antennes de 2 à 5 G. La zone est strictement réservée aux animaux sans collier émetteur, aux grenouilles, aux moutons et aux oiseaux. Mon propos est bref et ma revendication sérieuse : non aux ondes artificielles chez moi.

Bonne journée

Mon CV d’EHS

Mon chemin pour me permettre de donner des conseils, il s’est écrit un peu comme un CV. Je sui sorti de ma promotion d’EHS, tout ignorant de la problématique dans son ensemble. J’ai rencontré au fur et à mesure des expériences les contraintes liées à cet état et ma première réaction instinctive a été la fuite. Je ne pouvais croire que l’humain mette en place des technologies qui pourraient mettre en péril notre vie quotidienne et notre santé. L’état de torpeur passé, mes reliquats d’ingénieur ont repris le dessus et je me suis mis comme nombre d’entre-vous à imaginer des solutions et à les mettre en pratique. Je me suis renseigné non pas sur les remèdes car je suis fondamentalement anti-médicaments ou régimes mais plutôt sur les techniques mécaniques de protection. Nous avons commencé par imaginer une tente qui devait permettre aux EHS de tester chez eux l’efficacité des tissus anti-ondes avant de se lancer dans de coûteux investissements en baldaquin. Nous avons donné cette tente à l’association Arehs pour la mettre à disposition. Nous avons ensuite investi dans un vieux motor-home en ALU et nous l’avons blindé au niveau des fenêtres avec des moustiquaires Alu et d’autres techniques. Nous l’avons mis à disposition chez nous. Nous nous sommes alors consacré à l’hébergement chez nous qui est un lieu encore situé dans une zone quasi blanche pour aboutir à l’idée qu’il faudrait une maison expérimentale où on mettrait en place le savoir accumulé, on a donc construit la maison pour EHS et enfin pour clôturer ce long chemin, nous nous sommes lancés avec « La vie en mode avion » dans une entreprise encore plus folle, celle de rassembler des EHS chez nous pour apporter un témoignage sur notre condition et attirer l’attention de la population sur les dangers de la pollution électromagnétique.
Tout ce chemin a été émaillé de rencontres, d’échanges, de conférences, d’articles dans les média et d’interview pour la TV. En parallèle à cela, j’ai animé ce site avec plus de 500 articles à mon actif.
Pensez-vous que ces qualifications soient suffisantes pour me permettre de continuer à défendre la cause des EHS où dois-je encore justifier de diplômes supplémentaires en physique, en médecine ou en biologie ?

Du projet à la réalisation d’une maison pour EHS

Il aura fallu presque 1 an pour passer de la maquette du projet à la réalisation en dur. Un an de recherche et d’études pour minimiser l’impact des ondes dans un lieu exposé principalement au WIFI des voisins.

Ce long cheminement fera l’objet de ma conférence d’ouverture au rassemblement du 18 juin. De la conception de la forme du bâtiment en passant par la gestion des ouvertures tout en utilisant les techniques à notre disposition, nous avons du sans cesse remettre sur le tapis nos habitudes de construction. Cela impacte également sur le mode vie et les habitudes domestiques.
Construire ou protéger une maison pour EHS, c’est se poser un grand nombre de questions sur la notion de confort moderne et sur ce qui est réellement indispensable dans notre quotidien.
Il a fallu gérer les hautes et les basses fréquences, concevoir une installation électrique adaptée et protéger par une superposition de moyens les sources de pénétration des ondes dans le bâtiment tout en tenant compte des normes et des prescrits urbanistiques.

Nous ne trouvons pas de médecins informés de la nocivité des ondes, nous ne trouvons pas d’architectes formés à la conception d’un tel bâtiment. C’est cette expérience de réalisation que je me propose de vous partager le 18 juin avec la mise en main réelle des matériaux utilisés pour cette construction.
Vous envisagez de construire ou de blinder votre habitation, venez vous renseigner et participer à cette journée. Nous n’avons aucun conflit d’intérêt et nous ne vendons rien, nous avons juste la volonté de partager notre savoir pour améliorer les conditions d’existence des EHS.

Ils sont venus, ils sont tous là

Comme le chantait Aznavour, ils sont venus, ils sont tous là. Le lieu de vie pour EHS a vu sa petite tribu grandir. Avant d’être un lieu de vie pour EHS, cet endroit est avant tout un Lieu de Vie. J’entends par là un endroit où l’humain et la nature peuvent se réconcilier et se développer en harmonie, c’est une question d’équilibre et de respect des besoins de l’autre. Mes propos peuvent sembler simplistes et issus d’un demeuré né à la campagne. Cet endroit ressemble à ce que j’imaginais, un mélange de sauvage avec des endroits accessibles à notre modernisme sans que jamais l’un ne puisse entraver la liberté de l’autre. Naturellement cet endroit ne saurait exister dans un environnement pollué par les ondes ou les pesticides. Le 18 juin, nous ouvrons les portes de notre petit paradis, il faudra le respecter pour ce qu’il est et ce qu’il représente pour les générations futures. Je n’accepte que les pensées positives et constructives pour mettre en place des répliques de cet endroit dans votre coeur et dans vos pensées. Cette démarche demande de laisser à l’entrée les idées noires, les envies de vengeance. On entre ici avec l’envie d’entrer en communion avec la nature dans ce qu’elle a de vital pour notre existence. Il faut la comprendre, l’écouter, la sentir et la caresser.

Je mets énormément d’énergie dans la lutte contre la pollution électromagnétique et je me bats sur tous les fronts avec d’autres. Cet ici, dans ce Lieu de Vie pour EHS que je puise mes forces et mes idées. Le temps d’une journée de partage, vous pouvez également en profiter pour vous ressourcer. Bienvenue le 18 juin à notre rassemblement.

La fin des illusions

Comme l’eau de notre rivière qui s’écoule inexorablement vers l’Eau noire (rivière locale) nos espoirs s’écoulent inexorablement vers une disparition complète de nos espoirs d’une vie saine. Ce matin, je me suis rendu à un endroit où mon épouse aimerait postuler pour retrouver du travail. Avant de nous rendre sur place, nous avons vérifié la proximité des antennes et la position du bâtiment par rapport aux voisins. C’est pas trop loin, le travail peut être intéressant et entre dans ses compétences. Je prend mes appareils de mesure pour aller vérifier sur place. C’est effectivement un bâtiment récent assez éloigné des voisins. Pas besoin d’allumer les appareils, à peine sorti de la voiture, mon détecteur antenne se déclenche et passe au rouge. Par acquis de conscience, je procède à des vérifications plus scientifiques et les appareils de mesure à peine allumés, un concert sonore se met à résonner et toutes les diodes rouges s’allument. Nous avons plus d’une vingtaine de signaux wifi émanants du bâtiment. Ce n’est pas tant l’intensité que le cumul de toutes ses sources qui est le plus gênant. Comment peut-on vivre, travailler et soigner des gens handicapés dans un tel environnement.
Sur le retour, nous avons rapidement fait quelques courses dans un magasin sur le chemin, endroit où habituellement j’entre debout et je sors à genoux. Comme j’avais les appareils de mesure dans la voiture, j’en ai profité pour réaliser quelques relevés. Mon corps n’est pas étalonné comme appareil de mesure mais je peux vous dire qu’il est fiable à 100%.

Je n’ai pas l’intention de refaire le monde, mais notre rassemblement du 18 juin a pour but essentiel d’attirer l’attention et de dénoncer un scandale sanitaire dont nous sommes tous victimes. Pensons à nos enfants et par votre présence, venez témoigner sur les difficultés de vie au quotidien. N’oubliez pas de vous inscrire avant le 3 juin à : https://forms.gle/eqSzzxV2QX5Uz2tb7.

Pauvre petit lapin

Je lui ai déjà proposé de sortir de sa cage, d’explorer le monde, de cotoyer les poules et les canards de l’endroit, de grignoter de l’herbe fraîche et de goûter la rosée du matin. Il ne veut pas sortir, le monde est trop dangereux et là dans son petit trou, il est pas heureux mais l’endroit est protégé et il ne craint rien. On lui dépose par miracle chaque jour de la nourriture et de l’eau, on change sa litière (moment de stress) , la vie est triste mais il est en sécurité.

Je sais que la comparaison va être un peu osée mais au fil de mes rencontres et discussions avec des EHS, je me permettrais ce parallèle avec certaines situations EHS. A force de souffrance, d’isolement, d’incompréhension, l’EHS s’est isolé dans un environnement relativement protecteur à ses yeux et il n’ose plus sortir, cotoyer du monde et faire connaître la situation désastreuse dans laquelle la technologie le contraint à vivre.

Nous organisons le rassemblement du 18 juin dans un endroit « safe » au niveau de la pollution électromagnétique, nous prendrons toutes les précautions pour éviter que l’endroit soit pollué par l’entrée de sources de pollution dans le site.
Ce rassemblement est important pour que notre message de réfugié des ondes puisse être entendu par la population. Il y va de notre bien-être à court terme et de la santé de la population en général à plus ou moins long terme, nos enfants sont en danger, la nature est à un point de basculement et nos facultés de reproduction humaine sont en péril, …
Je comprend que vous avez trouvé un semblant de sécurité comme mon lapin et vous seul vous avez l’impression de ne rien pouvoir changer. « Ma vie en mode avion » et « un lieu de vie pour EHS » sont sortis de leur confort précaire pour tenter de faire bouger les choses et vous par votre présence nombreuse vous pouvez y contribuer. Le lien suivant https://forms.gle/eqSzzxV2QX5Uz2tb7 vous permettra de vous inscrire et de contribuer à nous faire connaître.
PS : je vais essayer les carottes pour faire bouger mon lapin.

Zone blanche

Nous avons le plaisir de recevoir chez nous une petite famille qui se pose des questions sur l’électrohypersensibilité et souhaite en connaître un peu plus sur le sujet. Le parcour est toujours le même, des symptômes qui sortent de l’ordinaire et une incompréhension médicale sur le sujet. A force de tâtonner et de chercher, ils finissent par trouver mon adresse et viennent chercher des infos sur le sujet. Nous ne sommes pas un cabinet de consultation et nous n’avons pas de moyens techniques pour donner un avis sur l’EHS. Dans ses traitements , le docteur Belpomme, préconise toujours en plus de différents médicaments, l’éloignement des sources.
Nous mettons à disposition notre lieu de vie pour EHS comme méthode empirique d’auto-évaluation aux CEM. Quand je tape avec un marteau sur mes doigts, j’ai mal ; quand j’arrête de taper sur mes doigts, la douleur cesse et s’estompe. C’est un peu le but de ce que nous proposons chez nous, arrêter de se faire taper dessus par les CEM et évaluer si cela est bien la cause directe de nos problèmes.

Nous avons donc en toute logique mis notre lieu de vie pour EHS à disposition du Rassemblement du 18 juin car il fallait absolument un endroit protégé pour réunir les EHS. Certains désignent cet endroit comme une zone blanche, je dirais plutôt une zone semi-blanche car avec les antennes, les satellites et le WIFI, je ne pense pas qu’il y ait encore de véritables zones blanches sur terre.

Je viens d’apprendre par un couple EHS qui fondait de grands espoirs sur la construction d’une maison dans une zone peu impactée de la région, qu’un projet d’antenne allait voir le jour à peu de distance du terrain qu’ils avaient acquis. Je m’inquiète beaucoup car tous les témoignages reçus cette semaine vont vers une augmentation des symptômes et un accroissemnt des difficultés pour les EHS de trouver des lieux de repos à l’abri des ondes. On est mal barré mais on est bien aspergé.

Ma pomme

J’aurais pu choisir une photo récente de moi-même pour vous montrez ma pomme, mais je trouvais cette illustration plus évocatrice pour les EHS. Non, ne me dites-pas que vous n’avez pas fait un lien inconscient. Ce petit message pour rendre hommage à tous ces chercheurs, scientifiques, médecins et spécialistes dans de nombreux domaines touchants aux ondes depuis Santini en passant par Havas, Heroux, Belpomme, Irigaray, LE RUZ, Hardell… et tant d’autres dont j’ai peur d’écorcher le nom qui ont consacré une partie de leur travail, de leur carrière et qui ont osé mettre en jeu leur réputation pour affirmer haut et fort les dangers liés à un usage inconsidéré des ondes. Nous les citoyens EHS, nous leur devons beaucoup et nous n’avons pas beaucoup de moyens pour les soutenir dans leur engagement. Par contre, le 18 juin, le fait de se rassembler et de témoigner ensemble sur la problématique des ondes, c’est un moyen de soutenir leur combat par un acte citoyen et volontaire. N’hésitez pas à nous rejoindre et à venir faire passer sous la même bannière (sujet de discussion de l’équipe difficile à résoudre) ce message commun du péril qui nous guette tous à utiliser sans principe de précaution une technologie qui nous dépasse. Venez nombreux et n’oubliez pas de vous inscrire, https://forms.gle/eqSzzxV2QX5Uz2tb7.

PS : j’ai oublié la référence à Maurice Chevalier

Don de soi

Bien entendu, le Lieu de vie pour EHS ne se situe pas dans votre jardin, il est situé dans ce que l’on surnomme en Belgique : la botte du Hainaut » à ne pas confondre avec celle d’Italie. Pour vous c’est loin, et c’est certainement vrai mais la cause à défendre vaut le déplacement et le lieu a été choisi justement pour ses qualités. La nature ne ment pas, elle s’installe et se développe là où la vie est possible, cet endroit en est une preuve, les mauvaises herbes et la pelouse poussent plus vite que mes capacités à restreindre leur croissance. Oui, mais c’est quand même loin. Voici les durées de trajet en temps à partir de quelques villes :

Adresse postale : 69 rue frontière, 6464 Rièzes- Chimay, Belgique

Coordonnées GPS : latitude 49.9522538 – longitude 4.367474

Tél : 003260344202-mail guy.lerat@proximus.be

  •             Depuis la Belgique :
  •                         Mons 1h20 ; Charleroi 1 h ; Tournai 1h40
  •                         Bruxelles 1h40
  •                         Gand 2h ; Ostende 2h30 ; Anvers 2h ; Hasselt 2h15
  •                         Liège 1h45
  •                         Namur 1h15
  •                         Bastogne 1h40 ; Arlon 1h50 ; Bouillon 1h
  •             Depuis la France :
  •                         Charleville Maizières 45 minutes
  •                         Laon 1h30 ; Lille 1h50 ; Reims 1h30
  •          Paris 3h
  •                         Amiens 2h30 ; Le Havre 4h ; Calais 3h
  •                         Troyes 2h30
  •                         Nancy 3h ; Metz 2h30 ; Strasbourg 4h
  •             Depuis la Suisse:
  •                         Berne ou Lausanne 6h
  •             Depuis le Luxembourg :
  •                         Luxembourg 2h

    Effectivement c’est loin et le carburant est hors de prix, mais avec du covoiturage, une bonne entente avec d’autres EHS et un peu de don de soi, on devrait pouvoir y arriver. Nous ne demandons pas comme Valérie Pécresse, 5 millions d’€ pour boucler le budget engagé mais seulement un don de soi pour être présent et faire de cette journée du 18 juin un témoignage marquant au sujet de cette pollution électromagnétique qui envahit sournoisement notre quotidien faisant de la plupart d’entre nous des réfugiés des ondes. Les initiateurs de cet évènement vous en remercie d’avance.


Fenêtre ouverte

Cette nuit, j’ai dormi comme un bébé, fenêtre ouverte. Je me suis réveillé avec le chant des oiseaux totalement reposé et oxygéné. Eh bien pour un EHS, cela tient du grand luxe de pouvoir ouvrir sa fenêtre pour respirer un air pur. Vous me direz que pour un citadin, ouvrir sa fenêtre et profiter de la circulation automobile, du camion poubelle, de la mobylette du voisin ou de la soirée d’anniversaire est aussi un luxe. Je ne parle pas de la pollution sonore, mais bien de la pollution électromagnétique. Vous, je ne sais pas, mais pour moi aucune circulation d’air artificielle (type VMC) ne remplacera jamais un bol d’oxygène naturel, j’ai vraiment le sentiment que mes globules rouges sont gorgés d’air frais et qu’ils distribuent ce don du ciel à l’ensemble de mon corps. Pour un EHS, à la pollution sonore va venir s’ajouter la pollution électromagnétique qui va venir troubler son sommeil et l’empêcher de récupérer.
Dans la maison conçue pour les EHS, j’ai tenu compte de ce phénomène et essayé de réduire au maximum ces nuisances en dotant l’ensemble des fenêtres de moustiquaires métalliques. On fait ainsi d’une pierre 2 coups, pas de moustiques et moins de pollutions électromagnétiques. Ce n’est pas efficace à 100 % mais cela réduit considérablement l’impact des ondes sur notre lieu de récupération.
Dans la maison située dans notre lieu de vie pour EHS (là où se déroulera le 1er grand rassemblement le 18 juin) pas besoin de tous ces artifices, un moustiquaire simple suffit pour les moustiques et pour empêcher le chat de rentrer la nuit par la fenêtre (plus que 27 fois bien dormir avant le grand rassemblement).