
Je me rends compte à posteriori que j’ai peu assister durant 6 h à cette séance du Parlement européen. Pourtant, mon Cornet était dans le rouge tout le long du workshop de Mme Rivasi. Elle avait annoncé que les services techniques avaient désactivé le WIFI et les antennes de téléphonie dans la zone mais mon Cornet ne partageait pas cet avis. Durant le premier workshop en février, j’étais protégé par ma chaise anti-ondes, à ce workshop du 13 avril, j’étais sans protection. Les participants avaient tous un smartphone, même le professeur Belpomme avait son smartphone allumé car il a sonné durant la conférence.
Pourtant, malgré tout cela, en exposition réelle et continue, mon corps a résisté. Je ne prend aucun médicament, je ne suis aucun traitement, je ne suis pas passé dans les mains experte d’un dentiste, je mange du gluten et je consomme des produits laitiers. La seule différence avec les autres réside dans le fait que nous vivons depuis 4 ans en ermite dans une zone à très faible exposition et que nous évitons les contacts avec la pollution électromagnétique sous toutes ses formes.
Il y aura peut-être des effets à plus long terme, mais sur le moment, j’avais l’impression de pouvoir me concentrer, de comprendre et de parler anglais et de participer aux échanges. Je n’avais pas de palpitation et en dehors d’une sensation de chaleur sur le visage, je n’avais pas de migraine ou autres symptômes.
Je ne ferais pas cette expérience tous les jours mais elle me réconforte dans l’idée que quand le corps peut récupérer grâce à une longue période de sevrage, il a plus de chance de pouvoir faire face à ce genre d’exposition.
Il est clair que ce passage par le centre de Bruxelles a également été une prise de conscience que le smartphone fait partie intégrante de la vie quotidienne de l’individu moderne. En mangeant mon sandwiche dans la voiture, j’observais les passants, ils avaient tous leur smartphone à l’oreille. C’est devenu un mode de vie dont on ne peut plus les priver.