Une minuscule victoire symbolique

Je donnais hier soir une conférence à des personnes « normales », qui utilisent un smartphone, dans un petit village du Brabant Wallon. La salle avait été mise à disposition par le bourgmestre et des affiches avaient été posées un peur partout dans les villages voisins. Les affiches posées dans des bâtiments publics ont été retirées après leur placement. Le bourgmestre qui avait promis d’assister à la conférence n’est jamais venu et n’a pas été excusé. Le local moderne était situé à côté de l’Eglise surmontée d’une antenne Proximus. Il n’y avait pas de WIFI dans la salle. Nous avions une cinquantaine de personnes.

J’étais protégé pour la conférence par mon baldaquin et mon épouse était installée sur sa chaise protégée. Je projetais en direct sur écran grâce à un Cornet la situation d’exposition dans la salle et une personne a en plus circulé avec un appareil de contrôle dans la salle quand j’ai demandé d’éteindre les smartphones. Gros stress dans le public pour arriver à désactiver son appareil. La plupart n’y arrive pas et après 5 min, j’ai abandonné les explications sur la façon de faire, comme en dehors de mon épouse et moi, il n’y avait pas d’EHS dans la salle.

J’ai pu donner ma conférence en toute quiétude, entièrement protégé par mon baldaquin et ma femme protégée par sa structure pour chaise. J’étais étrangement serein et apaisé par cette protection. Mon approche évite les termes techniques et les dramatisations car ce public est totalement inconscient de la réalité de la pollution électromagnétique et je ne veux pas passer pour un prédicateur de malheurs.

La conférence terminée, les questions et les interventions se sont succédées, une échevine d’une autre commune m’a demandé de donner une conférence.

Ce matin, un petit coup de fil d’un participant de la veille pour m’annoncer qu’il avait coupé le WIFI chez lui pour la nuit et qu’il le déconnecterait désormais. Une petite victoire symbolique, la goutte d’eau du Colibri.

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