Conférence Dinant

Je n’ai pas su me lever ce matin, nous sommes rentrés tard de la conférence hier à Dinant. Le comité citoyen avait bien fait les chose et c’est plus de 80 personnes qui étaient présentes à la conférence. Il y avait même une dame EHS, très éprouvée, qui est venue de Jambes (Namur). Les responsables de l’urbanisme étaient là, ainsi qu’un délégué du PO du collège.

Il ressort de cette conférence, que les gens ne savent pas. Ils sont bien inquiets de l’arrivée de la 5G et de ces répercussions sur l’environnement mais n’ont aucune conscience de l’environnement électromagnétique dans lequel ils vivent. Il m’aurait, vu l’engouement du public, été facile de crier haro sur le baudet. J’ai choisi un ton modérateur afin d’ouvrir un dialogue avec les responsables sans doute (enfin je l’espère) aussi ignorants des conséquences de leur choix. Techniquement et légalement le débat est clos. Il nous reste la prise de conscience et l’impact qu’une diffusion encore plus large de l’information fasse mauvaise presse à cette école. La majorité des personnes présentes hier soir n’étaient pas informées de la présence des antennes déjà existantes.

Travailler dans la discrétion est semble-t’il une stratégie prépondérante dans la politique d’implantation d’antennes. Tout est organisé pour favoriser la rétention de l’information. Il faut réellement une fuite ou un incident fortuit pour apprendre qu’un projet d’antenne est prévu dans votre environnement. Dans le cas qui nous préoccupe, nous avons un exemple type de rétention en toute légalité de l’information. Ne pas informer c’est éviter des soucis et des oppositions à un projet. Les échevins et les conseillers ont été de bons conseils pour la suite des évènements et je pense que le travail d’information a porté ses fruits même à titre individuel pour les participants.

J’ai visionné toute la conférence ce matin et la session de question/réponse. J’en tire énormément de leçons, aussi bien sur mes erreurs de présentation que sur la façon dont le public a tendance à réagir et sur ce qu’il faut gérer. Ma première constatation, mais je m’en doutais, c’est que je suis moins à l’aise avec le powerpoint que l’on m’avait autorisé à utiliser. Ce n’est pas mon âme, ma façon d’appréhender les choses et je ne suis pas à l’aise. Hélas, nous étions pris par le temps et les interview et je n’avais pas la possibilité de développer un outil complet sur mesure. Par contre, quand je suis en roue libre comme dans le question/réponse, je retrouve toute ma gouaille et je m’amuse. Mes deux années d’improvisation ont réellement été un investissement judicieux.

J’espère vous proposer bientôt des vidéos plus complètes et des nouvelles positives de nos démarches. Encore une fois, je rappelle que la seule voie pour moi est le dialogue.