Chronique d’un EHS, ondes et mode

burka

Des photos et un article de Valérie Anne-Hugé sur la page « électrosensibles Belges », m’ont largement interpelés hier. Elle présente quelques idées vestimentaires pour les EHS. On va bientôt pouvoir faire un défilé avec de grands couturiers. En dehors de la combinaison spatiale encombrante, mon choix se tourne incontestablement vers la Burka intégrale doublée de tissus anti-onde et grillagée au niveau des yeux. C’est facile à enfiler et confortable pour les personnes en excès de poids comme moi. « La burqa contemporaine tient son origine du tchadri, un vêtement traditionnel des tribus pachtounes en Afghanistan, couvrant la tête et le corps de la femme et arborant un grillage devant ses yeux. Bien souvent, on le retrouve bleu, blanc, marron ou vert, selon la tradition locale. » (wikipedia)

Ce vêtement qui se révélerait très pratique dans notre cas est hélas interdit en public car il ne permet pas d’identifier la personne. Dommage, doublé d’un tissus anti-ondes, il aurait été d’une grande utilité pour permettre aux EHS de se déplacer en toute sécurité. Il faudrait modifier la législation contre le port du voile car bon nombre d’EHS qui se protègent sont en infraction avec la législation actuelle.

Une autre façon de se protéger m’a été inspirée par une dame qui s’est confectionnée une tenue de religieuse. A part la protection du visage et des yeux, son déguisement était parfait en terme d’efficacité. Pour les hommes, je préconise la djelaba avec capuche. C’est certainement plus confortable que nos costumes occidentaux avec col et cravate. Je vous rassure tout de suite, le port de ces vêtements ne nécessite pas une reconversion religieuse ou une quelconque croyance. Je trouve ces solutions plus confortables et plus esthétiques que ces chapeaux d’apiculteurs et ces vêtements portés en contact avec le corps (slips, t-shirt et gants). J’imagine que certaines EHS dotées de doigts de fée pourront bientôt nous proposer des solutions colorées et élégantes avec des slogans imprimés comme « non à la 5G ». Permettez-moi de rêver et d’affabuler dans un monde dont l’avenir semble déjà écrit. Amazone va bientôt proposer sa propre gamme d’objets connectés. Je propose des vêtements déconnectés de la raison pour raison de santé. Protégez-vous et couvrez-vous intégralement, les ondes sont partout.

Chronique d’un EHS, prendre des mesures

metre

Depuis quelques semaines, je me déplace de plus en plus pour prendre des mesures. Je dispose d’un arsenal assez complet d’instruments étalonnés et je les met à disposition des EHS avec ma modeste personne pour les utiliser. Ces instruments donnent des valeurs très changeantes et font beaucoup de bruit. On se croirait dans le bruitage de la guerre des étoiles. Il est vrai que chaque type de pollution électromagnétique a une signature accoustique différente et que cela en principe nous aide à identifier la source de la pollution. Avant de partir m’exposer, j’imprime toujours une carte de l’endroit pour connaitre les distances par rapport aux antennes et la proximité du voisinage.

Sortir de ma voiture et m’exposer ainsi à ces environnements pollués n’est pas sans risque et je ne peux généralement pas rester trop longtemps sur place pour faire un relevé de données scientifiques. Prendre des mesures rassure l’individu sur son ressenti, il arrive à mettre des valeurs qu’il ne comprend pas sur son mal-être. Pour le reste cela ne sert pas à grand chose. Mon premier instrument de mesure, le plus fin et le plus fiable est mon corps. Dès que mon coeur se met à palpiter, il y a danger. C’est un instrument fiable et je ne dois pas le recharger ou changer les piles.

La première question que pose les gens quand le constat de l’insalubrité électromagnétique est fait est de savoir ce qu’ils peuvent faire. Pourtant, chez eux tout est coupé, pas de wifi, pas de dect ou autres saloperies. Comment puis-je me protéger, est-ce que je dois quitter ma maison ? Là, si j’étais vénal, je pourrais faire mon beurre. Les gens sont dans un tel désarroi qu’ils sont prêts à tout accepter pourvu que cette nuisance prenne fin. Vivre cloîtré dans une pièce bunkérisée avec de la peinture et des tissus de protection, je l’ai fait durant 6 mois dans ma cave. A terme, c’est invivable. Il faut prendre d’autres mesures plus énergique. Les solutions varieront en fonction des situations individuelles, traitement médical, régime, protections individuelles, grigris, tiny house, grotte, habitat groupé avec d’autres EHS.  Toutes les solutions sont mises sur le tapis et c’est là qu’il faut tenter de garder la mesure car tout cela implique des choix de vie à long terme. Nos autorités n’ont pas pris la mesure de leurs choix technologiques et ont acceptés sans broncher la démesure de nos industriels qui font la pluie et le beau temps. Vite, je range mes jouets et je remonte dans ma voiture pour retourner récupérer dans mon refuge.

Chonique d’un EHS, trouver un lieu de vie

tinu house

Je ne reviendrai pas sur l’émission de radio de Bel RTL hier après-midi sur les EHS. On nous prend vraiment pour des extraterrestres. Je préfère consacrer cetarticle à la recherche d’un lieu de vie pour les EHS et les écueils que cle comporte. Après avoir vendu notre maison à Namur, nous avons loué pendant 1 an une maison plus ou moins exposée dans laquelle nous avions aménagé une cage de faraday pour dormir. Cette solution temporaire et onéreuse, nous a donné le temps de trouver une solution plus définitive. Le temps est ce qui manque aux EHS comme les moyens financiers. Nombreux sont ceux qui m’ont parlé d’un habitat léger comme les tiny house et les yourtes. Cela implique de trouver un lieu ou placer ce logement en dehors des antennes et des voisins car ce type d’habitat ne permet pas d’arrêter les ondes.

Pour trouver un lieu en Wallonie et ne pas parcourir des kilomètres inutiles, nous nous sommes servis d’un logiciel Cigale que l’on retrouve sur le site de Wallonmap. Il nous permet de situer exactement les antennes en Wallonie et leurs caractéristiques. Nous avons complété par Cadgis, un logiciel qui reprend les parcelles cadastrales. Comme nous cherchions à la frontière française, nous avons également consulté le logiciel ARCEP parceque les ondes traversent aussi les frontières. C’est ainsi que nous avons pu déterminer des régions vierges de toute antenne dans un rayon de 2 km. Nous avons alors cherché des biens sur immoweb dans ces régions et nous nous sommes rendus sur place pour prendre des mesures et juger de l’état des biens proposés. Tout cela dans un budget déterminé soigneusement à l’avance.

Pour un habitat léger chez nous, les choses se compliquent à cause des intrants et des autorisations, c’est à dire évacuation des eaux usées, arrivée d’eau potable et électricité. Les terrains isolés ne sont pas souvent équipés et nécessitent des tonnes de tracasserie techniques et administratives. S’ils sont équipés, ce sont alors des lotissemnts et vous risquez la présence de voisins à moins de 150 m (portée moyenne d’un WIFI). Tout cela nécessite du temps et l’EHS n’a pas le temps. Il faut aussi prévoir du chauffage et donc une réserve pour le combustible (bois ou pellet). Nos civilisations urbaines, nous ont éloigné de nos conditions de vie rurales et des conditions météos variables. Ce qui peut sembler un rêve idéal peut très vite tourner au cauchemar avec le froid, l’humidité et l’isolement. Il faut prendre le temps de bien réfléchir et de mettre en place des solutions de vie supportables sur le long terme.

Certains optent pour des vans aménagés ou des motorhomes. Ils entreprennent souvent des vies de nomade ce qui pose aussi des problèmes au niveau administratif, logistique et professionnel. L’argent rest le nerf de la guerre et continuer à assurer un revnu décent dans ces conditions précaires est un véritable challenge. Bonne chance à vous qui tenter l’aventure pour vous sauvegarder.

Chronique d’un EHS, prise de mesure

charleroi

Je me suis rendu ce vendredi matin en périphérie de Charleroi pour prendre des mesures chez une dame. Je n’ai pas pu sortir l’ensemble de mes appareils de mesure tellement l’endroit était insupportable. L’accosutimètre m’a directement indiqué une valeur peak de 6V/m et crachait du bruit au maximum. Le nombre de WIFI détecté avec ma tablette était également impressionnant. J’ai vite fait le point avec la dame qui se protégeait sous des voiles cousus et qui avit aménagé une cage protégée pour dormir.

J’avais répertorié avant de partir 14 antennes relais dans un périmètre de 1km. Elle avait également fait venir l’institut de contrôle qui n’a rien détecté en dehors des normes. C’est ahurissant de bêtise et d’incompréhension. Comment peut-on survivre dans un tel environnement. J’oubliais la ligne de chemin de fer qui passe également à proximité. Vivre en ville est une véritable gageure pour un EHS. Nous avons un peu discuté pour élaborer des pistes de solution. Elle m’a communiqué son adresse mail et je suis parti aussi vite que je suis arrivé. Ouf, il était temps. Retour immédiat dans mon refuge et disparition des symptomes. Je suis maintenant coutumier du fait et pourtant je suis toujours surpris de la résistance humaine.

Cette dame m’a rappelé pour m’indiquer qu’une émission radio passait à 14 h sur le sujet. On ne nous prend pas au sérieux et l’attitude du médecin et du chroniqueur sont désespérantes de mauvaise foi. J’imagine sans peine la souffrance des EHS obligés pour raisons professionnelles et familiales de vivre en ville au milieu de toutes ces antennes et du WIFI . J’ai quitté Namur pour ces raisons.

La dame a demandé à pouvoir venir passer quelques jours chez nous pour recentrer ses chakras et faire le point sur la situation. C’est toute l’aide que nous pouvons lui apporter pour le moment mais c’est temporaire.

Chronique d’un EHS, Don Quichotte

don quichotte

La lecture des commentaires sur les déclarations de Greta à L’ONU me scandalise. On attend d’elle des solutions et on nie les faits. Notre situation est identique. Nos déclarations, nos appels à la prudence restent lettre morte auprès de nos responsables. Les dés sont déjà jetés et nous luttons contre des éoliennes. On ne peut pas les empêcher de tourner et de continuer à avancer vers un avenir économique idyllique. Les enjeux financiers sont tellement hors de proportion que j’imagine mal comment les contrer. La mer monte, les glaciers fondent et les moulins à parole continuent à tourner avec toujours les mêmes propos : encore plus.

Bernard Arnault, la première fortune de France tire à boulets rouges sur Greta pour sa vision pessimiste du monde et de cette croissance qui lui a permis, à lui, de constituer sa fortune. Le niveau de vie a augmenté, surtout le sien car pour la majorité de la population ce niveau de vie est à considérer comme un niveau de survie.

La croissance va permettre d’améliorer nos conditions d’existence, on me raconte ça depuis la fin de mes études d’ingénieur. Maintenant, cette croissance aveugle m’oblige à vivre isolé dans mon trou.

Je ne suis pas Don Quichotte, j’ai plutôt l’aspect débonnaire de Sancho Pancha et la sagesse du vieillard gâteux en devenir. Nos moulins à vent sont devenus des antennes et ils font tout pour en mettre partout le plus vite possible. C’est un abus de démocratie mais c’est dans l’air du temps un peu partout dans le monde et surtout dans notre vieille Europe. Je lisais ce matin sur la page de « Cœur d’EHS » : «L’Arcep, la police des télécoms, souhaite « l’ouverture de la 5G dans au moins deux villes par opérateur (soit probablement une petite dizaine en tout) avant la fin 2020 » et que 20 à 25 % des sites en 3,4-3,8 GHz soient situés en zones peu denses. Il parle aussi d’une « trajectoire exigeante », avec 3 000 sites par opérateur en 2022. Un nombre qui devra atteindre les 8 000 en 2024 et les 12 000 en 2025. »

Il en faudra combien de Don Quichotte pour arriver à contrer ce développement qui ressemble plus à une fuite en avant. Serrons les coudes et même si nous sommes critiqués injustement comme Greta, continuons à nous faire entendre.

Chronique d’un EHS, le meilleur des (m)ondes

bruxelles

Ce microcosme des EHS est un monde surprenant de rencontres et de hasards. Quelque part, je suis presque heureux d’être EHS pour la multitude de gens que j’ai déjà pu rencontrer et qui m’ont enrichi de leurs expériences. Parmi ceux-là, peut-être un détour étrange qui m’a permis de recevoir aujourd’hui une gazette de Bruxelles en Mouvements consacré entièrement aux effets des champs électromagnétiques. J’y ai trouvé des articles intéressants et plein d’informations sur l’origine de notre combat en Belgique. Le journal est disponible en ligne et je vous suggère, hypnotiquement parlant, d’aller le consulter sur le lien www.ieb.be. On ne réinvente rien, on ne fait que reproduire nos expériences antérieures.

Chaque jour, je parcoure avec attention les différentes pages facebook consacrées au sujet et je lis avec attention vos commentaires. L’appel à la violence n’est pas pour moi une solution même si pour certains, cela reste la solution ultime. Finir devant un tribunal et être coincé entre les 4 murs d’une prison moderne ne me semble pas une solution. Je préfère continuer à consacrer mon énergie à l’aide directe aux EHS par l’accueil, les conseils, les conférences et les prises de mesure in situ. J’entends chaque jour des témoignages poignants de personnes qui perdent leur emploi ou qui voient leur cellule familiale se désintégrer. Avec l’histoire du bluetooth dans sa voiture, mon épouse subit les mêmes pressions de la part de son employeur pour le moment.

Mon combat reste le même, permettre aux EHS de trouver un lieu refuge qui leur donne le temps de reprendre leurs esprits et de prendre de bonnes décisions. Un des effets les plus néfaste de cette exposition permanente aux CEM est la confusion mentale. Le cerveau ne pense plus qu’à fuir sans réfléchir à d’autres solutions. La 5G est un pas, à mon avis inéluctable, compte tenu des milliards investis mais après, il y aura la 6G et pire encore.

Trouvons des lieux refuges comme le mien et peut-être à partir de là, nous pourrons organiser notre résistance. Nous avons un gros avantage sur l’ennemi, à chaque progression de leur technologie, nous avons de plus en plus de sympathisants. Le temps, à terme, joue pour nous. La seule condition est de faire circuler l’information grâce à leurs réseaux interconnectés. Je n’ai aucun doute sur la réussite à terme de notre lutte pour la survie. La nature gagne toujours avec le temps. On se bat pour les générations futures.

CHRONIQUE D’UN EHS, LIEU DE VIE POUR UN EHS

lieu de vie

C’est quoi un lieu de vie pour un EHS ? C’est un endroit ou il peut se promener librement sans se couvrir dans des vêtements de protection onéreux et inesthétiques. C’est un endroit où il peut décider de rester dans une pièce et vaquer à ses occupations sans devoir se cacher derrière des tentures et des murs blindés. C’est une chambre où il peut passer une nuit paisible et récupérer pendant son sommeil. C’est un endroit où il y a encore de la vie en dehors, des insectes, des oiseaux et des arbres. Les poules courent librement dans la pelouse et le chat a un immense espace de chasse avec des arbres pour grimper. Je peux prendre mes appareils de mesure et il ne se passe rien, pas de chiffres sur le cadran, pas de bruit, aurais-je oublié de changer les piles ? Le seul bruit est le ruissellement d’un ruisseau au fond du jardin et le chant des oiseaux.

L’endroit est loin de tout et difficile à trouver. Il comporte aussi son lot d’inconvénients de par son éloignement. L’eau provient d’une source qui se tarit avec la sécheresse pendant l’été et il faut redécouvrir la frugalité dans sa consommation et se rappeler que c’est un bien précieux. L’entretien du site nécessite beaucoup de temps compte tenu de la croissance rapide de la végétation. Il faut se constituer des réserves de bois pour l’hiver et faire la chasse aux taupes qui prennent votre gazon comme terrain de golf en faisant une multitude de trous. Les coupures de courant sont fréquentes et notre seul contact avec le monde extérieur en journée se fait via internet et un réseau câblé. Ce matin, panne de courant, pas de lumière si ce n’est des bougies et pas d’eau pour se laver car on dépend d’une pompe électrique, pas de chauffage si ce n’est un feu de bois, pas de gsm pour prévenir la compagnie d’électricité et pas de ligne téléphonique car la box ne fonctionne pas. On se croirait revenu 50 ans en arrière mais on n’est pas malheureux.

Ce sera notre premier hiver dans cette maison et le climat est plutôt rude dans cette région. Nous avons déjà eu une bonne gelée début septembre qui a grillé nos plans de tomate. On calfeutre, on se protège du froid, on rajoute un pull. Ces difficultés là on peut les surmonter car l’humain les connait depuis son arrivée sur terre.

Mais les ondes, il n’y peut rien. C’est nouveau, ce n’est pas naturel.

 

Chronique d’un EHS, 5G par ci, 5G par-là

5G par ci, 5G par-là, on en viendrait presqu’à croire que le seul danger vient d’une technologie future non encore en service chez la majorité des gens. La Suisse se bouge et manifeste, les USA commencent à se faire entendre vis-à-vis de cette nouvelle évolution technologique qui va nous apporter de l’emploi, des traitements médicaux à distance et une meilleure mobilité.

Mais nous, les EHS, on n’attend pas cette avancée technologique pour déjà crier notre mal-être et se plaindre des développements actuels comme le WIFI, le bluetooth et le DECT. 2, 3 et 4G sont déjà présents dans notre vie de tous les jours pour nous empoisonner l’existence et nous contraindre à vivre terrés comme des rats. Les milliards investis dans cette 5 G sont impressionnants et les retours attendus le sont encore plus. Croyez-vous vraiment qu’ils vont reculer parce que quelques péquenots se bougent le cul aujourd’hui pour manifester.

Le problème est largement plus vaste, il comprend le combat des jeunes pour le climat et là aussi on nage en pleine hypocrisie. C’est le même Antonio Guteres qui sert la main à Greta et qui disait ne rien savoir de la toxicité du WIFI en pleine assemblée.

Dans le chapitre des bonnes nouvelles, mon épouse a obtenu gain de cause auprès de son employeur concernant le traceur dans son véhicule de service, la médecine du travail recommandant de ne pas la mettre en présence permanente du traceur avec bluetooth de sa voiture actuelle. Ce sont ces actions de terrain qui font bouger les choses. Peut-être est-ce une petite victoire pour nous, mais elle montre qu’il y a quand même une prise de conscience. J’ai aussi été contacté par une dame pour organiser une conférence dans sa commune sur le thème de la nocivité des CEM dans l’habitat et les mesures à prendre pour se protéger.

J’ai également proposé un texte sur électrosensibles belges, à envoyer à UNIA en Belgique, centre qui lutte contre la discrimination : « Nous sommes des milliers de personnes à être ou à se déclarer électrohypersensibles. L’environnement électromagnétique rend impossible le fait de se déplacer librement, d’aller faire ses courses ou aller au restaurant. Nous sommes également impactés dans nos logements. Nous sommes obligés de nous couvrir de voiles ridicules pour sortir et de blinder nos lieux de vie. Bon nombre d’entre nous perdent leur travail et voient leur cellule familiale éclater. Nous ne correspondons pas, en termes de tolérance physiologique aux normes fixées par l’OMS ou par nos autorités. De nouvelles technologies encore plus invasives sont sur le point d’arriver et d’impacter encore plus sur nos conditions de vie. Nous réclamons le droit à une libre circulation, au respect de notre logement et à la non-exposition de nos enfants. » J’y ai joint le texte de « Hippocrates electrosmog appeal. »

Chronique d’un EHS, le paradoxe

L’électro hyper sensibilité n’est pas une maladie, c’est une réaction logique de l’organisme à un polluant dans l’environnement. Notre corps réagit à la présence de rayonnements qui ne sont pas en concordance avec son homéostasie. L’objectif de l’arehs est clair : L’objectif d’AREHS est la reconnaissance légale de l’Electro Hyper Sensibilité comme
intolérance à un environnement électromagnétique perturbé (antennes-relais, bornes
wifi, DECT, compteurs intelligents,…), laquelle entraîne un handicap physique et social.

Pour certains cependant, l’EHS est vécu comme une maladie, pourquoi eux sont différents des autres et ne peuvent plus vivre en société et se promener librement. J’ai entendu le discours suivant : « je veux trouver ce qui cloche chez moi qui me rend différent des autres et le soigner pour reprendre une vie normale ». La pilule miracle n’existe pas. Hélas, le système social de nos civilisations impose la reconnaissance d’une invalidité, donc d’une maladie, pour pouvoir prétendre à un revenu de substitution. Les EHS, sont de fait, écartés du système et des sources de revenus du fait de leur intolérance à l’environnement. Donc, d’un côté, ils sont obligés d’être reconnus malades et d’obtenir un certificat en ce sens et de l’autre on admet que ce n’est pas une maladie. Il y a de quoi rendre fou le plus sain des individus. Les cas d’invalidité sont reconnus de façon aléatoire et dépendent énormément de l’interlocuteur face au EHS. Certains sont plus enclins à l’accorder et d’autres demandent d’apporter la preuve du lien de cause à effet entre les ondes et les symptômes. Ce dernier est naturellement impossible à produire vu les temps de réactivité de certains et la multitude de symptômes chez les EHS. Les médecins ne sont pas formés et l’OMS dit qu’il n’y a pas de problème compte tenu des normes actuelles.

L’EHS essaie par tous les moyens de survivre dans un environnement hostile, il choisit soit la fuite, soit l’isolement, soit les moyens techniques ou encore les régimes ou les grigris. Chacun met en place ses solutions et cherche la bonne piste pour se débarrasser de son problème. Bon nombre vont voir les Drs Belpomme ou Milbert en France dans l’espoir d’un traitement. D’autres dorment dans des vans et d’autres encore suivent des régimes drastiques en se couvrant de voiles de protection. Ce n’est plus une vie.

Chronique d’un EHS, le smart EHS

Le smart EHS, il est prêt pour la 5G et ne nécessite pas un investissement supplémentaire. Il est full compatible avec les générations précédentes 2,3 et 4G. Il détecte également le WIFI, le bluetooth et le DECT ainsi que les systèmes de sécurité. Il ne doit pas être branché sur une prise et ne consomme rien. Vous en trouvez facilement en deuxième main. Il y en a de toute sorte, avec fiche mâle ou femelle, des grands, des petits, de toutes les couleurs, le choix est énorme. Vous pouvez facilement les échanger tellement l’offre est vaste. Ils ont peu de besoins et suivent généralement un régime. On les reconnait facilement sous leurs treillis en toile. Il ne faut pas les confondre avec des apiculteurs.

Pour les trouver, rien de plus facile, ils se concentrent souvent dans des zones blanches, c’est là que vous trouverez les spécimens de meilleures qualités car ayant plus d’expérience. Vous ne trouvez pas ? Chercher dans les grottes, dans les caves, dans les endroits éloignés des antennes.

Ils ont tous des moyens différents de réagir aux ondes et certains sujets sont très performants au niveau de leurs prestations physiologiques, d’autres sont plus spécialisés dans certaines technologies.

Ne vous pressez pas pour faire votre choix, avec l’arrivée de la 5G, on s’attend à une offre de sujets nettement plus importante mais certainement moins expérimentée.

Pour celui qui voudrait un modèle avec basse fréquence comprise, il vaut mieux chercher chez ceux qui habitent sous des lignes à haute tension. Il y a de très bons sujets.

Bref, quelque soit votre choix, vous ne pouvez pas vous tromper. Cette technologie récente a fait ses preuves. Il faudrait toujours avoir en EHS avec soi pour se prémunir des conséquences néfastes à terme des CEM. Ils sont plus sensibles que les appareils de mesure et ils sont sympas, quoique pour certains un peu dérangés du ciboulot d’après l’OMS.

Vous voulez faire plaisir à une connaissance, offrez un EHS, vous lui ferez plaisir et prendrez ainsi soin de sa santé à long terme.