C’est quoi une zone blanche ?

Le matin, je me réveille reposé et je peux circuler comme je veux, sans protections, dans l’ensemble de la maison ou de la propriété. Aucune protection particulière sur les murs ou sur les fenêtres, pas de baldaquin anti-ondes dans la chambre. Les appareils de mesure sont muets et quelques heures dans cet environnement suffisent à récupérer des escapades dans le monde extérieur. Ici pas question d’utiliser un GSM ou un DECT, le WIFI ne fonctionne pas et le linky n’est pas à l’ordre du jour.

La faune ne s’y trompe pas, les oiseaux nous réveillent aux premiers rayons du soleil, les papillons virevoltent par dizaines et la flore est luxuriante. Je ne vous raconte pas des blagues, un tel endroit existe encore en 2019 et il semble préservé de la modernisation car situé en zone naturelle tout en étant enclavé dans des zones Natura 2000.

Découvrir une telle zone de nos jours relève de la patience et du défi. Les antennes sont faciles à détecter mais trouver un endroit sans voisins avec WIFI est devenu une gageure difficile à surmonter à moins de gagner au Lotto et de s’acheter un château au milieu d’un parc de plusieurs hectares. Ici, nous sommes entourés de bois, de forêts de résineux et de prairies avec des chevaux. Nous croisons parfois un être humain mais les principaux occupants sont 2 poules et un chat.

Quitter cet endroit pour les courses ou une démarche administrative en ville est un véritable calvaire et nous n’avons qu’une hâte, c’est venir nous ressourcer le plus rapidement possible dans notre refuge.

Là, je vous ai présenté les aspects positifs de l’endroit, il y a cependant des petits inconvénients. Le premier est le prix de la chose et des accessoires nécessaires à son bon fonctionnement car qui dit une faune florissante dit aussi un entretien permanent de l’ensemble et l’investissement dans quelques gadgets ou la sous-traitance. Ensuite après la pelouse qui ne cesse de repousser, il y a les taupes qui aident énormément à construire des buttes pour un futur lion de Waterloo, en saison, il parait qu’elles sont remplacées par des sangliers. Mais le plus dur, c’est les tiques, on a bien un chat qui ramène le plus gros du cheptel mais il en reste toujours une étourdie qui vient se glisser sous vos vêtements et qui cherche les coins chauds et humides. J’ai donc fui les ondes pour me choper la boréliose. ce monde est cruel. Enfin, si ça vous dit, vous êtes les bienvenus dans notre paradis perdu au milieu de nulle part.

Idiopathie

J’aime bien ce mot idiopathie, selon wikipedia :

Idiopathique du grec ἰδιοπάθεια, affection qu’on éprouve pour soi-même) est un adjectif utilisé en médecine qui indique :

  • soit une maladie ou symptôme existant par lui-même (c’est-à-dire sans lien avec une autre maladie),soit une maladie ou symptôme dont on n’a pu attribuer la cause.

Ma définition pour ce mot est nettement moins scientifique : « maladie objectivée dont la cause est volontairement ignorée afin d’éviter de nuire aux intérêts de certains groupements industriels ». Ce terme est couramment utilisé dans le domaine des télécommunications et des pesticides. Les EHS sont particulièrement concernés par cette dénomination. Le corps médical a été formaté à ne retenir que la première partie du mot « idio » et ce malgré les preuves scientifiques innombrables amassées par des spécialistes de la question.

L’article de L’Obs : « Enfants : leurs fonctions cognitives affectées par les ondes électromagnétiques » au titre accrocheur est dans ses conclusions tirée de l’Agence sanitaire des plus équivoques et renvoie à nouveau à la responsabilité à l’utilisateur.

Heureusement, des médecins se regroupent et sortent du lot comme l’appel lancé par Hippocrate electrosmog appeal et ce malgré les menaces orchestrées par l’ordre des médecins, garant du temple. Pensons au professeur Dominique Belpomme et à une autre doctoresse objets de l’ire de cette institution. J’ai décidé de les soutenir et de consacrer dorénavant la totalité de mon site à cette problématique en abandonnant temporairement sa vocation première. Ce travail de réorganisation ne se fera pas en un jour. J’ai publié un peu plus d’une cinquantaine d’articles à ce jour sur le sujet des EHS et je continue à oeuvrer  de façon journalière à la reconnaissance des origines de cette maladie. Je travaille en coopération avec de nombreuses associations et je mets tout en oeuvre en fonction de mes moyens pour mettre à disposition une zone blanche et du matériel aux personnes les plus impactées. Je ne tiens pas à apparaître comme un complotiste de salon planqué derrière son clavier et je participe volontiers à des conférences et à un soutien effectif sur le terrain.

L’EHS n’est pas une maladie d’idiots comme on pourrait le sous-entendre phonétiquement mais plutôt une maladie de gens sensibles et intelligents qui réfléchissent encore et toujours à l’avenir de l’humanité. « Une vie pour les EHS » est le nouvel intitulé de ce site, il est inspiré d’un petit regroupement d’EHS en juin de cette année dont la réflexion portait sur l’aide possible à apporter aux EHS.