Glande pinéale

 

L’interview de Dietrich Klinghardt sur le rôle de la glande pinéale m’a fortement interpellé. L’action conjointe du fluor, du wifi, de l’aluminium et du glyphosate sur sa calcification m’ont fait réfléchir à ma situation. Ici, pas de fluor, pas de glyphosate et pas de WIFI, pour l’aluminium , je ne sais pas. Je me couche tous les jours avant 21 h et j’ai récupéré un sommeil de qualité. Je me permets donc de reproduire le texte suivant de Jo Cohen et sa vision ayurvédique.

Le bon fonctionnement de la glande pinéale produit la véritable hormone du sommeil

Une glande de la taille d’un petit pois

A peu près tout le monde a entendu parler de la mélatonine. Découverte en 1958 à l’Université de Yale par le dermatologue américain Aaron B. Lerner, cette première hormone identifiée dans la glande pinéale[1] a longtemps été présentée comme « l’hormone du sommeil », une aubaine pour de nombreux laboratoires qui ont mis sur le marché de la mélatonine d’origine végétale afin d’aider à l’endormissement. Ainsi que nous allons le voir un peu plus loin, le qualificatif « hormone du sommeil » n’a plus tout à fait lieu d’être depuis les récents travaux du français Jean-Bernard Fourtillan. Synthétisée à partir de la sérotonine, neurotransmetteur produit en grande partie par l’intestin à partir du tryptophane[2], la mélatonine est une hormone centrale qui régule les rythmes chrono-biologiques ainsi que de nombreuses sécrétions hormonales. Suite à la baisse de la lumière diurne, elle est sécrétée dans le cerveau par la glande pinéale, par la rétine ainsi que par les cellules de la moelle osseuse, les lymphocytes et les cellules épithéliales. En plus de son rôle hormonal, la mélatonine est un puissant antioxydant qui protège l’ADN de toutes nos cellules et intervient également dans plusieurs mécanismes du système immunitaire[3].

Secrétée entre 22H et 6H du matin avec un pic vers 5H du matin[4], quelle que soit la saison, la mélatonine et la glande pinéale influent sur le cycle du sommeil ainsi que d’autres rythmes circadiens comme l’ont montré de très nombreuses recherches. Si elle influence bien des rythmes, la mélatonine ne gère que partiellement ceux associés au cycle du jour et de la nuit. Son taux dans le sang est directement fonction de la luminosité dans l’environnement. Il est également couplé aux stimulateurs situés dans le noyau suprachiasmatique de l’hypothalamus antérieur du cerveau, lesquels font office d’horloge biologique interne. En utilisant des bêta-bloquants pour combattre l’hypertension, la médecine moderne freine la sécrétion de la mélatonine aussitôt que la luminosité baisse, ce qui perturbe profondément le cycle du sommeil dans toutes ses différentes phases, y compris dans le sommeil paradoxal. Dans le sillage de la mélatonine, une seconde hormone sécrétée par la glande pinéale a été découverte en 1961 par W.M. Mc Isaac : il s’agit du 6-méthoxy-harmalan, présenté comme l’hormone du jour ou l’hormone de l’état de veille. « La puissance de cette hormone psychostimulante peut être comparée à celle de drogues comme le LSD » affirme Jean-Bernard Fourtillan. Le 6-méthoxy-harmalan augmente la vigilance, la pression artérielle, le rythme cardiaque ainsi que la contraction musculaire.

Tout se joue entre 22H et 6H

Une troisième hormone produite par la glande pinéale a été découverte en 1994 par Jean-Bernard Fourtillan, pharmacien et professeur honoraire de chimie thérapeutique. Son nom : la valentonine. Entre 22H le soir et 6H le matin, les trois hormones sont produites en cascade à partir de la sérotonine, dans l’ordre, la mélatonine, le 6-méthoxy-harmatan et la valentonine. Les travaux du chercheur français ont permis de mieux comprendre le fonctionnement global de la glande pinéale et du système veille-sommeil ainsi que ses effets sur la santé et le bien-être. Ainsi, le rôle premier de la mélatonine est de protéger les neurones de la destruction par les radicaux libres qu’elle piège de manière systématique. Celui du 6-méthoxy-harmalan est de stimuler l’état de vigilance. Quant à la valentonine, véritable hormone du sommeil, elle est la clé du système veille-sommeil. Les propriétés pharmacologiques du 6-méthoxy-harmalan sont à l’opposé de celles de la valentonine[5].  Issues de la transformation de la sérotonine à partir du tryptophane, ces trois hormones sont produites entre 22H et 6H du matin, après quoi, les sécrétions de la glande pinéale prennent subitement fin. Une sécrétion insuffisante de ces trois hormones engendre des troubles du sommeil et de l’attention, des dépressions nerveuses et, plus généralement, des maladies dégénératives du système nerveux (Parkinson et Alzheimer par exemple)[6]. A l’inverse, une sécrétion excessive sera responsable de toutes sortes de troubles psychotiques.

Jean-Bernard Fourtillan

Que conclure de tout cela ? Simplement que si une personne reste éveillée pendant la période allant de 22H à 6H du matin, la production de ces trois hormones sera perturbée avec toutes les conséquences que cela sous-entend au niveau du sommeil comme de l’éveil. La mélatonine, qui seule peut être mesurée dans le plasma sanguin, apparaît pour le professeur français comme « le marqueur » de la synthèse des trois hormones. Ces travaux révolutionnaires éclairent d’un jour nouveau l’importance du coucher avant 22H, recommandation clé de l’Ayurvéda. Si besoin était, ils confirment aussi l’importance du sommeil en tant que pilier de la santé. Ils nous amènent également à nous intéresser de plus près au fonctionnement de la glande pinéale du point de vue de la science moderne comme du point de vue de l’Ayurvéda. La science moderne considère que la glande pinéale, alias épiphyse, contrôle le rythme circadien et les rythmes saisonniers de l’organisme. Elle est au cœur d’une nouvelle spécialité de la médecine, appelée « médecine circadienne ». Notons que c’est l’unique organe du corps directement relié à la dimension de l’espace-temps.

L’équilibre de la glande pinéale est essentiel

Un grand nombre de traditions spirituelles confèrent à cette glande la capacité à percevoir au-delà de la vision ordinaire. Le philosophe français René Descartes l’associait au siège de la conscience et de l’âme. Censée relier le physique et le spirituel, cette glande de la taille d’un petit pois est très sensible au stress et aux toxines[7], notamment les dérivés du fluor, ainsi qu’aux mauvaises habitudes de vie. La calcification est le plus grand danger qui la guette car cette glande est constituée à la base de cristaux d’apatite qui vibrent en fonction des ondes électromagnétiques captées. Son fonctionnement est perturbé par de très nombreux facteurs comme l’eau du robinet contenant des dérivés du fluor[8], les dentifrices à base de fluor, les suppléments artificiels à base de calcium ainsi que toutes les nourritures industrielles (riches en phosphates de calcium) ou encore les ondes des réseaux téléphoniques mobiles et de la Wi Fi. La liste est très longue. De nombreux sites proposent des techniques pour décalcifier la glande pinéale. La plus simple consiste à suivre sur une durée limitée un régime composé essentiellement de fruits et légumes sans pesticides… Après quoi, le fonctionnement de la glande pinéale peut être stimulé sur une base régulière. Cette activation est possible avec certaines longueurs d’onde de lumière situées au-delà du spectre visible ou la simple exposition au soleil pendant une dizaine de minutes. Elles métabolisent la lumière à partir de la rétine et activent ainsi la glande pinéale. Parmi d’autres facteurs, citons la consommation de citron, d’ail noir, de vinaigre de cidre, d’iode et produits iodés, d’omégas 3 ainsi que des vitamines B3 et B12. Lorsqu’elle fonctionne correctement, la glande pinéale améliore le sommeil et prolonge la vie de 10 à 25%.

La maladie d’Alzheimer

Que dit l’Ayurvéda au sujet de cette glande? Explicitement, rien, ce qui ne nous surprendra plus. Implicitement, en revanche, force est de constater que les principales recommandations de la tradition védique améliorent substantiellement son fonctionnement. C’est le cas de la pratique de la méditation transcendantale. Une recherche publiée en 1976 dans le Journal of Neural Transmission montre que pendant cette pratique, la méditation transcendantale multiplie par trois la production de sérotonine, précurseur des trois hormones du système veille-sommeil. Par ailleurs, en augmentant la cohérence des ondes alpha 1 dans le cerveau pendant et après la pratique (voir à ce sujet    ), elle accroît aussi de manière substantielle la production de 6-méthoxy-harmalan, l’hormone de l’éveil. Précisons que la méditation transcendantale est la seule technique de méditation à montrer de tels effets.

La production de sérotonine est multipliée par trois (Photo MT France)

D’autres techniques antistress capables d’augmenter la production de ces trois hormones sont disponibles dans l’Ayurvéda. Le simple fait de rire ou de sourire stimulent aussi le fonctionnement de la glande pinéale. La pratique du Shirodhara, une des nombreuses techniques composant le Panchakarma, a de puissants effets similaires à ceux obtenus avec la méditation transcendantale. Rappelons que le Shirodhara consiste à faire couler un flux constant d’huile chaude sur le front, ce qui effectue un authentique massage de la glande pituitaire et de la glande pinéale, engendrant les effets bénéfiques précités. Autre pratique : la concentration du regard sur le troisième œil effectue aussi une sorte de massage qui englobe la glande pinéale. Le Yoga – qui associe la glande pinéale au chakra du troisième œil et à celui de la couronne, situé au sommet du crâne – ainsi que les techniques de respiration du Pranayama ont aussi des effets positifs sur son fonctionnement. Le mode de vie sain ainsi que les routines préconisés par l’Ayurvéda vont dans le même sens[9], tout comme la consommation d’aliments riches en tryptophanes (noix, amandes, dattes, graines de sésame, graines de courge, etc.). Parmi les plantes et les épices connues qui détoxifient la glande pinéale, citons le Neem, le tamarin et la nigelle. L’Ashwagandha en tant que Rasayana a les mêmes effets que la mélatonine : il protège les neurones en éliminant les radicaux libres. L’huile essentielle de santal bio est également efficace. Comme toutes les huiles essentielles, elle doit être utilisée avec beaucoup de vigilance. Elle doit être mélangée à un peu d’huile d’amande avant d’être appliquée directement sur le troisième œil. La pâte de santal appliquée sur le front par les sages en Inde vise à sa manière à atteindre l’éveil suprême.

Jo Cohen (http://la-voie-de-l-ayurveda.com/le-bon-fonctionnement-de-la-glande-pineale-produit-la-veritable-hormone-du-sommeil/)

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