Chronique d’un EHS, electrosmog dans les écoles

electrosmog

J’ai été convié à donner une conférence à la fin du mois de novembre sur les risques liés à la pollution électromagnétique dans les écoles. Cela va concerner des établissements qui ont décidés de consacrer des budgets au numérique. Plus de papier, plus de livre, juste un ordinateur ou un tablette connectée par WIFI. Classes entièrement connectées avec tableaux numériques et devoirs sur ordinateur le soir à la maison.

J’ai représenté cela de façon très mathématique sous forme d’une simple addition. Je n’ai pas calculé à combien de V/m l’enfant sera exposé sur sa journée mais cela semble dépasser toutes les normes raisonnables. On veut faire de nos enfants des cracs des technologies futures, leur donner un maximum de chance d’obtenir un travail rémunérateur en donnant la chance à tout un chacun d’accéder aux dernières technologies. Discours ressemblant étrangement à celui d’Elon Musk qui promet d’envoyer ces satellites en 2020 pour donner l’opportunité à tous les peuples sur terre d’accéder à ces technologies.

Tout cela n’a aucune influence sur la vie, bien entendu. Dans 10 ou 20 ans, nous aurons des jeunes adultes atteints de divers troubles inexpliqués et il faudra encore sans doute 10 ou 20 ans et des recherches coûteuses pour faire le lien avec les différentes sources de pollution. Alors seulement, les autorités édicteront des lois pour limiter l’usage de cette technologie qui évolue aujourd’hui en toute impunité avec la bénédiction de l’OMS.

Cette initiative de conférence est la bienvenue, non pas pour convaincre mais dans un premier temps pour informer les parents. Elle rejoint totalement la démarche de Hippocrates electrosmog appeal, nos médecins belges qui osent se risquer sur ce terrain glissant. Informer est la première étape. L’information crée le doute chez les parents. Les parents se retournent vers les autorités de leur école et on peut alors commencer à bouger les choses. Mon discours est toujours optimiste et il attend de chacun des échos par des actions simples.

Chronique d’un EHS, page blanche

N’ayant pas d’idée pour cette chronique journalière, j’ai repris la vidéo de promotion de l’agent immobilier qui nous a vendu la maison. J’y ai ajouté la photo du motor-home ou camping-car pour certains qui nous permet d’accueillir des EHS pour quelques nuits.

Habituellement, le matin très tôt, je me lève avec un mot en tête, une idée ou une image. Ce matin, rien, nada. Pas l’ombre d’une idée. Les autres jours, c’est facile, mes doigts courent sur le clavier et j’ai du mal à suivre. Aujourd’hui, ils sont figés par le froid et ils ne veulent pas s’exprimer. Il y a bien cette conférence à préparer pour fin novembre, mais je garde mon inspiration pour la finaliser.

Hier, je parlais de l’ennui, je crois que notre lieu de vie, illustré dans la vidéo, est propice à cet état d’âme. Imaginez un lieu où il n’y pas de bruit, pas de pollution lumineuse et le plus important pas de pollution électromagnétique. Un tel lieu de vie ne peut que générer l’ennui. J’ai suivi hier soir une émission sur la sortie du livre d’un neurologue belge de Liège qui a travaillé avec Mathieu Ricard, qu’il surnomme athlète du cerveau de haut niveau, et qui parle des capacités énormes de nos cerveaux. L’ennui, la méditation où le nom que vous voulez pour qualifier cet état d’être sont des ressources non médicamenteuses ou intrusives pour permettre aux EHS de retrouver un état de quiétude nécessaire face aux agressions extérieures. Moi, qui ai fait de l’hypnose pendant plus de 15 ans, je peux facilement en parler comme technique d’apaisement efficace. Je vous souhaite à tous les EHS, de trouver votre lieu de vie et de ressourcement pour votre cerveau. Bonne journée à vous.

 

 

Chronique d’un EHS, apologie de l’ennui

ennui

Je lisais ce matin l’appel d’une dame EHS qui demandait qu’on lui donne de l’espoir. Je vais lui faire un cadeau paradoxal, je vais lui offrir l’ennui. L’ennui est appelé par certains auto-hypnose, méditation ou encore pleine conscience. L’ennui pour moi se trouve souvent au fond de mon jardin à la frontière franco-belge, à la frontière d’une autre dimension. C’est un ruisseau qui coule, un sous-bois à perte de vue, c’est surtout une déconnection avec les stimuli artificiels extérieurs. L’ennui c’est prendre le temps de regarder pousser l’herbe sans penser à la tondeuse. Notre vie moderne, nous a conditionné à demander sans cesse de plus en plus de stimuli de plus en plus vite, comme pour le sucre. La téléphonie sans fil satisfait amplement cette demande du cerveau. Elle nous donne le sentiment d’exister pour les autres. On a sans cesse besoin d’une excitation extérieure pour exister.

L’ennui nous ramène à nous dans l’instant, il nous permet de sinuer sans contraintes extérieures dans le présent. Ce texte vous ennuie, alors tant mieux, il atteint son objectif, vous obligez à revenir à vous en tant qu’être présent.

Je cultive l’ennui comme un fruit précieux. Je ne m’ennuie jamais de l’ennui, il me permet de redonner du temps au temps. C’est plus que de l’espoir, c’est une raison d’exister à travers son propre regard et plus celui des autres. Vos souffrances d’EHS, vous ramène à votre place dans ce monde moderne qui semble tout faire pour vous nuire et vous exclure. Il y a un deuil à faire par rapport à cette existence, un chemin de vie à retrouver, un espoir à faire renaitre.

Mon discours est très philosophique et ennuyeux, et c’est tant mieux car il vous oblige quelque part à vous poser les vraies questions sur les valeurs de l’existence. Vous avez vos réponses, prenez le temps de l’ennui pour les découvrir.

Chronique d’un EHS, 5 G la clé du bonheur

5g

Je ne me suis pas encore réellement prononcé sur ce sujet, essayant de garder une objectivité intellectuelle comme un journaliste. J’ai reçu la semaine passée une news de ma banque avec 6 pages consacrées au sujet. Ils ventent tous les bienfaits économiques potentiels de cette technologie : création d’emploi, opportunité d’investissements et de gains futures. Ils annoncent des débouchés dans plein de secteurs comme la médecine, le transport, l’agriculture ou le loisir. Franchement, pour un ancien économiste comme moi, les arguments me touchent.

J’ai également suivi à la TV, l’interview de la responsable d’Agoria Belgique, lobby qui défend les intérêts industriels technologiques, qui se plaignait de la lenteur de la mise en oeuvre de cette avancée technologique majeure dans notre pays. C’est vrai que par rapport à d’autres économies, la Belgique est une fois de plus à la traine avec son absence de décisionnaire (pas de gouvernement fédéral) et des normes régionales différentes en matière d’attribution de fréquences. Normes parmi les plus drastiques actuellement qui empêchent l’espoir de voir arriver cette 5G attendue par tous. Ils réclament des zones de test pour permettre à nos entreprises de progresser dans ce domaine et de ne pas accumuler un retard technologique préjudiciable à notre économie.

Enfin, j’ai également visualisé une publicité de google pour son interface de communication avec les objets connectés. C’est génial, on se croirait devant la caverne d’Ali Baba (concurrent d’Amazone), il suffit de dire « google ok » au lieu de « sésame ouvre-toi » et sans bouger de votre fauteuil, le monde s’offre à vous.

Et nous les soi-disant EHS auto-proclamés, nous voudrions empêcher le monde de tourner, d’évoluer sous prétexte de prétendus malaises d’origine psychologique. Nous voudrions empêcher nos contemporains d’accéder au bonheur annoncé pour tous. Franchement, on exagère, c’est contre le droit à la liberté de vivre de priver son voisin de son GSM ou de son wifi sous prétexte de troubles de la santé. On meurt de cancers, de maladies cardiaques, d’accident de voiture, … mais pas des ondes. Vous rouspétez contre des technologies qui justement vont apporter un plus en matière médicale, qui vont sauver des vies sur la route grâce à la conduite sans chauffeur, etc… Non, vraiment, comme citoyen lambda, je ne vous comprends pas.

Chronique d’un EHS, je suis un être humain

etre humain

Ce texte paraîtra un peu lourd et moralisateur mais la langue française permet des interprétations équivoques suivant le contexte et la lecture des mots.

« Je suis un être humain » peut être interprété comme un droit à vivre dignement, une revendication légitime, un appel au secours des Rohingyas, des kurdes, des sud-américains, du mendiant dans la rue, de la femme battue, de l’enfant maltraité ou de toute victime de la dégradation de nos conditions de vie comme les EHS. Je l’entends et je l’interprète comme : « pitié, ne me faites pas de mal, je suis un être humain ». Il semblerait que nos modèles économiques, notre soif de richesse fassent peu de cas de cet appel à l’aide. Des populations entières sans distinction de croyance religieuse ou politique se retrouvent chaque jour dans ce rappel de leurs conditions d’existence. Avant l’internet et la mondialisation de l’information, ces appels se limitaient à notre microcosme, maintenant, nous ne pouvons plus ignorer ce qui se passe partout sur notre terre et nous prenons pleine conscience que le battement d’aile du papillon de l’autre côté du globe nous concerne également. En matière d’ondes, la 5G s’imposera à tous et la réaction est mondiale.

« Je suis un être humain », je l’interprète également dans ma façon d’agir quotidienne par rapport à mes congénères. C’est un devoir et plus un droit. Je pourrais tapisser un mur complet avec mes diplômes jaunissants, mes certifications, mes formations mais il me manquerait toujours un papier certifiant que « je suis un être humain » avec comme signataire « la vie ». Les 2 citations illustrées prennent alors tout leur sens. Mon expérience, mes qualifications font que je suis plus averti que d’autres dans le domaine des ondes, c’est donc dans ce domaine que je pense être le plus efficace et que j’oeuvre à essayer d’être humain. Vous pouvez faire de même dans votre quotidien en coupant votre GSM ou votre WIFI, moi je ne sais pas car je ne possède ni l’un ni l’autre. C’est pour cela qu’en fonction de mes moyens matériels, de mon expérience d’EHS et de mes formations, j’ai décidé de me consacrer à la défense d’une qualité de vie vierge de toute pollution électromagnétique. Concrètement, cela se matérialise par un accueil dans une zone presque blanche, la mise à disposition d’une tente de protection, de la prise de mesure à domicile et par la participation à des conférences sur le sujet. Ma démarche est humaine et donc non intéressée financièrement. Je travaille en collaboration avec des associations belges existantes et je rédige depuis le mois de juin un billet d’humeur journalier sur le sujet.

Mon souhait est qu’à la fin de ma vie, je puisse enfin obtenir mon diplôme « d’être humain ».

chronique d’un EHS, la tente détails techniques

compo image tente

La petite vidéo d’hier montrait la simplicité du système développé. Il nous fallait un outil de protection facile à mettre en place, léger et transportable. La tente se compose d’une structure Quechua Arpenaz 2 à 23 € facile à assembler par une personne seule et d’un faible encombrement. Les dimensions au sol sont de 1,20 m sur 2 m et la hauteur de 1,05 m. Le poids est d’environ 2 Kg. Nous avons découpé la toile de protection en 4 pans pour servir de gabarit à la découpe du voile de protection. Ce voile présente les caractéristiques suivantes (tiré du site de études et vie)

  • « Protège des ondes électromagnétiques à hautes fréquences
  • Tissu transparent et blanc intense très perméable à l’air
  • 100% propriété textile
  • Utilisé de préférence comme rideau ou baldaquin
  • Hauteur du mètre linéaire: 300 cm !

Lesté avec des petits poids dans un ourlet pour qu’il reste bien droit

Les fibres et les textiles revêtus d’argent protègent des bactéries, des rayons ultraviolets et de l’électrosmog
Le tissu peut  être lavé à moins de 30°C
(pas d’essorage et de sèche linge) aussi souvent que souhaité sans jamais perdre ses propriétés d‘écran.Le tissu protège des ondes électromagnétiques de hautes fréquences émises en particulier des rayonnements des portables, des antennes des portables et des connexions wifi etc.
Écran: de -40 dB à 1 GHz (1000MHz) !
Résultat des tests sur l’efficacité contre les hautes fréquences de 10KHz à 10 GHz-
Il revient à 99 € du m.  Nous en avons utilisé 4 m linéaire pour découper les 4 côtés de la tente et prévoir une bande de 30 cm dans le bas pour être en contact avec le tapis de sol.

Les différents pans sont cousus ensembles et les coutures sont renforcées par un bandeau de +/- 2 cm de large pour les consolider. Cout global de l’ensemble hors tapis de sol (pas toujours nécessaire) +/- 450 € + la main d’oeuvre.

 

Chronique d’un EHS, la tente

Comme dans tout projet, l’obstination et la solidarité sont les ciments de la réussite. Ici, au départ, l’idée de mettre à disposition des EHS, un matériel de protection à l’essai avant de se lancer dans in investissement coûteux et peut-être inadapté à leur cas. Nous disposions pour ce faire d’une toile de protection de 10 m sur 3 qui ne nous servait plus depuis notre déménagement. Au départ, nous la mettions à disposition sur base d’une structure de tonnelle. Il fallait être 2 personnes pour la monter et cela prenait du temps et ne s’adaptait pas à toutes les configurations. Nous avons rencontré Francine, accessoirement couturière, qui s’est jointe à notre projet. Après étude, notre choix s’est tourné vers une structure de base de tente 2 places du commerce à 23€. L’idée était de remplacer la toile extérieure par le voile de protection. Il a fallu renforcer le voile de protection aux coutures et sur les bordures pour permettre un montage et démontage fréquent sans le déchirer. Le voile déborde de 30 cm sur tout le périmètre et est donc en contact permanent avec le tapis de sol de protection.

Le montage, que votre serviteur avait filmé sans appuyer sur le bouton enregistrement, dure environ 10 min pour une personne seule et non expérimentée en camping. Le démontage (j’ai appuyé cette fois sur le bon bouton de la caméra) dure maximum 5 min.

L’ensemble, une fois replié, prend peu de place, est léger et est facilement transportable.

Nous rappelons que cette tente doit permettre à un EHS de juger de l’opportunité d’un investissement coûteux (un baldaquin revient facilement à plus de 1000€) et n’est en rien une solution définitive.  Dimensions et détails techniques sont disponibles sur simple demande. Nous espérons pouvoir en réaliser une deuxième pour le mettre à la disposition du plus grand nombre. A vos aiguilles et encore merci à Francine qui a sué sang et eau pour faire aboutir ce projet.

Chronique d’un EHS, Cpap

Depuis 1 an, je dors avec cet appareil pour éviter de ronfler et de faire des apnées. Je me réveillais tous les matins avec une migraine et c’est seulement depuis l’acquisition d’un appareil de mesure de basses fréquences que je me suis rendu compte que le boîtier noir qui sert de soufflerie et qui était situé à une vingtaine de centimètre de ma tête émettait un champ électromagnétique. Je l’ai donc éloigné et ça va mieux.

L’hôpital, chaque année me convoque pour vérifier mon utilisation du matériel qui est en prêt et qui est remboursé par la mutuelle. C’est une simple formalité administrative qui ne nécessite pas d’examen médical, juste une analyse de la carte mémoire de l’appareil. Je dois pour être remboursé, l’utiliser un minimum un minimum d’heures par nuit.

Je me suis donc rendu hier à mon rendez-vous à l’hôpital avec l’appareil dans sa valise. Ces dernières semaines, nous avons repris une vie sociale plus intense, cinéma, resto, concert et cela se passait bien. Hier, à peine passé la porte de l’hôpital, j’ai commencé à boiter, j’avais du mal à avancer (effet psychologique des souvenirs associés à l’endroit sans doute). Je me rends à l’accueil pour mon rendez-vous et là impossible de me souvenir du nom de mon médecin traitant et de son adresse. Ma tête était vide, je ne trouvais plus mes mots et j’avais du mal à coordonner mes mouvements. J’ai également commencé à avoir mal à l’arrière du crâne. J’avais l’impression de ne plus être dans mon corps, d’être comme dissocié, je n’étais plus dans l’instant. Grâce à la bonne volonté de l’hôtesse d’accueil et par des recoupements, nous avons pu retrouver le médecin traitant et je me suis rendu au local de mon rendez-vous. Tout était flou, irréel et pas moyen de me concentrer, j’avançais comme un automate, un zombie. Le médecin m’a reçu dans son cabinet et je n’ai pas compris les questions, je répondais de façon automatique. La lecture des données sur l’écran représentait un graphe que je n’ai pas compris et je n’avais même pas la volonté de poser des questions. La consultation a duré quelques minutes et je suis repassé à l’accueil pour payer toujours dans le même état.

Mon séjour n’a pas duré 30 minutes et mon esprit s’est déconnecté de mon corps à l’instant où j’ai mis le pied dans cet hôpital. Comment est-il possible de soigner ou de guérir des gens dans un tel environnement électromagnétique ? C’est une hérésie.

Chronique d’un EHS, débranche tout

Je ne sais pas ‘il y a un lien avec le fait d’être EHS, mais cette chanson de France Gall « débranche » tourne en rond dans ma tête depuis ce matin. Il est vrai que hier, j’ai consacré ma journée à prendre des mesures et à visiter des habitats potentiels. J’ai parfois l’impression d’être une sorte de Sherlock Holmes des ondes. Les appareils de mesure crépitent dans tous les sens et il n’est plus possible de reconnaître l’origine de la pollution électromagnétique dans cette cacophonie de bruits. On a l’impression d’être dans un four à micro-ondes allumé. La panoplie actuelle d’objets connecté est impressionnante et il faut être vigilant à tout pour remonter la piste jusqu’à la prise.

De la montre connectée au poignet en passant par le chapelet ou la balance, c’est un véritable dédale de possibilités qui s’ouvre à l’enquêteur. Et là, je me concentre uniquement sur les hautes fréquences internes engendrées par WIFI et bluetooth. Il faut encore ajouter les sources de pollution extérieures des antennes, radars et wifi des voisins ou DECT dont les portées et puissances impactes également à l’intérieur des maisons. Pour être complet, il faut aussi s’attarder sur les basses fréquences, les lampes économiques et les lits à spirales, … La liste est longue et il est difficile pour un EHS de tenir plus d’une heure dans ces environnements. Alors, oui, je comprends mieux ce refrain qui tourne dans ma tête : « débranche tout ».

La dame qui s’occupe de terminer la tente de protection m’a rappelé hier pour me demander l’asile pour terminer le travail. Elle n’arrive plus à rester chez elle pour coudre, elle est obligée de passer ses journées dans sa voiture. Ma maison commence tout doucement à devenir un sanctuaire comme ces églises du moyen-âge où il était possible de se réfugier et où l’ennemi ne pouvait vous poursuivre.

En parlant de maison, j’en ai visité une à la frontière française, non encore reprise sur internet et qui offre un potentiel important pour un projet de copropriété sur un terrain de 67 ares à 3 km des antennes du côté Belge et 6 km du côté Français. Il y a un travail de rénovation important à faire mais le bien est correctement situé. Prix demandé à discuter 200000 €.

Chronique d’un EHS, l’optimum

Ce matin, je vais visiter une maison dans ma région. Elle semble à priori présenter des caractéristiques intéressantes pour des EHS. Je n’ai pas l’intention de l’acheter, simplement voir si elle peut convenir à des personnes EHS. Je reçois de plus en plus de demandes de solutions de lieux pour vivre. Mes réponses sont toujours les mêmes sur le plan technique, logiciels de localisation par rapport aux antennes et au voisinage, mesures sur place et ressenti. J’ai justement survolé un article où un médecin préconisait de vivre dans un lieu neutre en ondes artificielles comme préalable à toute guérison. Je ne peux que confirmer cette vision des choses.

Hélas, la réalité économique est toute autre. Trouver un logement décent à moins de 200000 € ou une location à moins de 700 € par mois ma semble relever de l’impossible sur le marché actuel. Pour un EHS, ce bien devra en plus satisfaire aux critères d’éloignement des antennes et des voisins pour le WIFI. Il faut également tenir compte des radars aériens (à ce sujet merci encore à Nicole qui m’a envoyé une carte avec leurs positions en Belgique et en France). Il faut encore ajouter à cela les sensibilités spéciales des EHS aux produits chimiques, aux basses fréquences, aux courants telluriques, aux failles et aux sources. L’équation est presque insoluble et passe obligatoirement par un certain nombre de compromis pour tenter d’atteindre un optimum.

L’aspect financier vient encore compliquer la donne. Nombre d’EHS sont en invalidité suites à leurs problèmes de santé et réduisent ainsi leur capacité à accéder au crédit qui leur permettrait d’envisager une solution.

Le tableau est bien noir et bon nombre d’entre-vous se réfugient dans des solutions désespérées de fuite.

Je reste cependant optimiste et je continue à me battre pour offrir des solutions et chercher un optimum qui permette à tout un chacun de vivre décemment. Le paradis terrestre n’existe sans doute plus sur terre mais on peut chacun créer son propre Eden avec les moyens du bord et la solidarité. C’est ça l’EHS positive attitude