Je sais que l’heure est grave, que le vocabulaire de nos dirigeants est truffé de mots guerriers, mais dehors, le soleil est revenu et le printemps pointe le bout de son nez. Les plantes émergent des parterres, les oiseaux sont devenus fous, les bourgeons pointent le bout de leur nez sur les arbres. Vous, comme moi, nous sommes maintenant confinés mais cela ne change pas grands choses à ma condition d’EHS. je vivais déjà à l’écart du monde depuis des mois.
Pourtant les sujets de mécontentement ne manquent pas et je transis tous les jours quand je vois partir mon épouse, infirmière à domicile. C’est un brave soldat qui monte au front sans armes et sans munitions. Depuis le début de la crise elle s’expose tous les jours comme les médecins en première ligne. Les consignes commencent seulement à arriver mais pas les munitions.
Parmi les bonnes nouvelles, l’ARHES a mis en ligne son nouveau site mais, malheureusement, a dû annuler toutes les prochaines activités. Restons solidaires et évitons d propager cette saloperie. Je vais, dès son retour, mettre la tente de protection en quarantaine et dès maintenant stopper l’accueil à la maison. Désolé.
Les oiseaux chantent, la nature s’éveille et tous les jours en toute circonstance, je vais de mieux en mieux (Coué).