Retours sur les voiles de protection

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Cela fait presque 1 an maintenant que la tente de protection circule parmi les EHS en Belgique. Compte tenu de ma localisation, la mise à disposition était devnue pour moi ingérable et j’en ai fait don à une association qui gère maintenant le prêt de cette tente.

A travers les commentaires sur les toiles de protection, baldaquins et autres tissus, nous avons pu retirer certaines expériences et certaines recommandations d’utilisation. Certains se plaignent de picotements à l’intérieur de ce genre de protection. Il est bon de rappeler que cette toile a pour but de créer une cage de faraday. Il est donc important de vérifier son herméticité et de ne pas y introduire des appareils qui pourraient être source d’ondes. Ce genre de protection n’a pas une efficacité de 100 % et suivant l’exposition de l’endroit aura des résultats différents.C’est pour cela que je la fournissais avec un appareil de mesure pour juger objectivement de son efficacité. Un tapis de sol avec mise à la terre est également recommandé surtout si vous dormez à l’étage. Les terres de nos maisons sont hélas souvent inefficaces et les législations sont différentes en France et en Belgique. Bref, avant d’investir dans cet achat coûteux, il est préférable de tester et c’est le but de la tente que nous avons conçu. Il est primordial de couper toutes les sources génératrices d’ondes dans la maison et d’utiliser le baldaquin dans l’endroit le moins exposé. Un appareil de mesure est un petit investissement de +/- 200 € qui vous permettra d’évaluer objectivement votre exposition.

Dormir dans un lieu protégé est vital pour permettre au corps de récupérer durant votre sommeil avant de vous replonger dans l’electrosmog journalier. En Belgique, l’association qui s’occupe de la mise à disposition de la tente est l’AREHS.

Quand une fourmi …

A l’époque où j’étais chef d’entreprise, j’avais agrémenté mon bureau d’un aquarium pour le rendre plus feng shui. Cet aquarium était placé devant une porte fenêtre et agrémentait ma vue. Il était magnifique et s’était développé rapidement avec des algues et des poissons en bonne santé. Un jour mon attention a été attirée par une activité inhabituelle à la surface de l’eau. Les poissons devenaient fous. Je me suis rapproché et j’ai observé une longue colonne ininterrompue de fourmis grimpant le long du meuble sous l’aquarium pour venir se jeter une à une dans l’eau. Bien vite elles ont formé un tapis à la surface de l’eau et le petit manège a duré pendant une heure. Le lendemain, les poissons étaient tous morts et les algues également.

Quand une fourmi se rend compte de sa vie de fourmi …, quand un mouton se rend compte de sa vie de mouton …, quand un humain se rend compte de sa vie d’humain.

Hier j’ai reconduit un de mes hôtes EHS à la gare de Charleroi, j’ai été pris dans un bouchon et j’ai pu observer à mon aise ces colonnes d’être humains courrir avec le GSM à l’oreille et le masque sous le nez pour attraper un train ou un bus. L’air était irrespirable, le paysage composé de bèton et de ferrailles était à vômir. Je n’avais qu’une hâte, retrouver ma pelouse, mes arbres et mes laitues. Ce retour brutal à la civilisation urbaine m’a épuisé et m’a fait prendre conscience que je n’étais pas une fourmi.

Reprendre la plume

Ce sont des mots, des phrases, des idées qui perlent sur les rivages de mon inconscient. Ce sont des bouteilles à la mer que je ramasse, que j’ouvre et que je lis. Ce sont des SOS, des appels à l’aide, des cris de détresse d’EHS noyés dans le flux des ondes. Ce sont des incompréhensions, des vérités scientifiques et des mensonges qui se bousculent dans ma tête. Le bout des doigts me démange, le clapotis des touches de mon clavier me manque, j’ai donc décidé de me remettre un peu à l’écriture et de repartager avec vous des nouvelles positives afin d’améliorer notre sytème immunitaire. Nous en avons tous grand besoin. Les réseaux sociaux ne sont pas uniquement des lieux de plaintes et de lamentations, ils peuvent aussi à travers des nouvelles positives être une source de poésie, de calme et un moment de respiration. Durant ma pause, vous avez continué à m’envoyer des messages, à me téléphoner et même à venir jusque chez moi pour me rencontrer. Certains d’entre vous sont même resté dormir, le temps d’une respiration avant de replonger dans le flux des ondes.

Je suis comme un marcheur qui a pris le temps de s’asseoir et de contempler la nature sans la perturber. J’étais un voyeur invisible attentif à ne pas déranger le travail des fourmis, à ne pas déranger le vol des papillons et à ne pas écraser les fleurs. Ce regard neutre sur mon environnement n’avait nul besoin de l’assistance d’un cach sportif pour expliquer la force musculaire de la fourmi, ni d’un ingénieur en aéronautique pour expliquer au papillon comment voler ou d’un physicien pour expliquer à la fleur comment ouvrir ses pétales colorées. Cette nature  connait la vie. Elle n’a nulle besoin de diplômes ou de titres honorifiques pour exister depuis des millénaires, et nous en quelques années nous avons été capable de mettre à mal toutes ces merveilles pour une simple notion de profit en accusant chauve-souris et pangolins. Je ne sais pas où se trouve la vérité mais je ne veux pas vivre dans ce stress et cette peur permanente. Je ne désire ni ondes, ni vaccins, juste cultiver mon jardin et manger mes salades en paix.

Une autre tente

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Nous avons doucement repris l’accueil durant cet été. Un garçon EHS en perdition est arrivé hier pour planter sa tente sur la pelouse. Il aurait pu dormir dans le camping-car mais il a préféré s’installer le long de la rivière à sec. Il a fait un heureux, Rémy, content d’avoir un compagnon pour la nuit sous les étoiles. C’est à nouveau une maman qui m’a contacté suite à mon passage à la TV et qui s’est démenée pour trouver mes coordonnées et m’amener son fils plus que trentenaire. Un autre garçon est également venu chez nous 2 semaines auparavant, conduit par son frère. Ce garçon avait presque 30 ans et vivait à Bruxelles. Il a trouvé une location dans notre région et il déménage bientôt.

Pour ces deux cas, c’est un moment de pause et de récupération en dehors du réveil matinal sonné par le coq, les oiseaux, les moutons et le chien. Après maintenant plus d’un an et demi de vie dans cet endroit, je ne comprends même pas comment il est possible de vivre en ville à l’écart des rythmes de la nature et de la convivialité des gens. On échange des trucs de jardinage, on s’entraide, on troque des tomates contre des laitues, etc… L’humain existe encore pour ce qu’il est, un être vivant en harmonie avec son environnement.

 

Prochaine conférence

Je ne suis pas parti en vacance. J’ai profité durant 2 mois d’une alimentation saine fournie par mon jardin et le temps du confinement prenant tout doucement fin, je vais enfin pouvoir reprendre des activités comme les conférences sur le sujet de la nocivité de certaines ondes. Cette longue période de calme et d’éloignement de la folie journalière alimentée par les média et les réseaux sociaux m’a fait un grand bien. Ma vie a été rythmée par le chant du coq, le bêlement des moutons réclamant pitance et le piègeage des taupes. Cett vie monotone a été ponctuée par un combat de titan entre le petit chien de la ferme voisine et un renard à l’affut des poules. J’ai assisté à la mise à mort de ce renard par un chien ivre de courage.

J’ai également reçu la visite de quelques visiteurs venus se receuillir quelques heures dans un endroit protégé des ondes. Je viens donc d’avoir confirmation de la date et du lieu de la prochaine conférence à Carlsbourg. Ce petit village sympathique a eu vent du projet d’installation d’une antenne dans le clocher au centre du village et tente maintenant de prévenir la population locale de la nocivité d’un tel projet. Cette conférence aura lieu le 18 septembre à 19h30 en la salle NOTRE MAISON à Carlbourg. Compte tenu des restrictions actuelles, il faudra réserver et le nombre de participants sera limité à 50.

D’autres dates sont prévues d’ici la fin d’année mais j’attends confirmation.