Ces jours pluvieux n’invitent pas à sortir, pourtant mon épouse et moi avons décidé de reprendre une vie sociale plus active. Samedi, c’était la fête des pommes aux étangs de Virelles, petite escapade qui nous a permis de ramener quelques pommes d’origine locale. Dimanche, c’était le dernier concert à Hirson, petite bourgade du nord de l’Aisne, des orgues de l’Aisne. C’était un duo entre une harpiste et l’orgue de l’église Notre-Dame de Hirson. Ce petit évènement gratuit a rassemblé une centaine de personnes plus âgées que moi et démunies de GSM. L’église était vaste et j’ai pu choisir une place à l’écart.
Cette musique d’orgue a la particularité de vous pénétrer par ses vibrations comme des ondes électromagnétiques mais sur des fréquences nettement plus compatibles avec notre organisme. La puissance de ces vibrations est telle que même sourd, vous entendez la musique raisonner dans votre organisme. Rien ne peut arrêter ces sons, ils vous emplissent des pieds à la tête et vous font vivre la musique de l’intérieur. Ah, si les ondes électromagnétiques qui nous entourent pouvaient avoir les mêmes vertus.
Tout cela pour vous dire que nous bougeons, nous essayons peu à peu de nous réintégrer à une vie sociale, certes différente d’avant mais quand même plus sociale que les murs de ma cave à Namur.
Dans le domaine des bonnes nouvelles, la première tente sera bientôt terminée et j’ai demandé à l’Arehs de pouvoir la stocker sur Bruxelles où la demande de prêt est sensiblement plus importante. Notre couturière a sué sang et eau pour terminer ce projet chez elle. Je crois que je vais l’inviter à venir réaliser le deuxième exemplaire chez nous. La tente est réalisée sur base d’une structure Quechua Arpenaz/2 dont on a ôté la toile extérieure pour la remplacer par un voile de protection. L’ensemble est posé sur un tapis de sol anti-ondes. La grosse difficulté réside dans la finition de la porte et dans la fragilité du voile qu’il a fallu renforcer aux coutures. J’espère pouvoir la proposer pour essai dans peu de temps.