Le risque zéro n’existe pas et les technologies du sans fil ne sont pas à l’abri de différents problèmes. Les pylônes d’antenne émettrice sont pourvus de générateur de secours en cas de panne mais en sera-t’il de même pour les petites antennes réémettrices placées sur les abri bus, les lampadaires ou les espaces publicitaires ? Je ne crois pas et nos pays ne sont jamais à l’abri d’une coupure de courant (j’en ai déjà eu 4 depuis que j’habite dans la région de Chimay). Le black out dont certains ont fait les choux gras quand nos centrales étaient HS est un risque important en Belgique compte tenu de la vétusté de nos réacteurs fissurés et de la demande croissante en électricité.
Les intempéries, les rongeurs sont des risques inhérents à toute activité humaine et pas toujours pris en compte dans leurs limites extrêmes (Fukushima). Un autre risque plus moderne est le terrorisme des ondes par le contrôle des réseaux ou le brouillage des signaux. Installer un brouilleur 5G à un carrefour piloté par les ondes et vous m’en direz des nouvelles sur la fluidité de la circulation.
Musk a raison, son système de 5G par satellite a peut-être moins de chance d’être perturbé par un quidam sur terre. A noter qu’il est quand même amusant de constater que l’on doit envoyer des missions pour nettoyer 3000 débris de satellite dans l’espace et que l’on va rajouter plus de 40000 satellites. Le risque zéro n’existe pas, il peut être mis en place des précautions mais ce qui provoque la catastrophe est rarement imaginé à l’avance. Les voitures sans conducteur n’ont pas encore prouvé leur fiabilité à 100 %. Je ne prône pas l’utilisation de ces brouilleurs pour les EHS car les ondes émises sont aussi nocives que les ondes perturbées, mais j’avoue qu’à l’époque où je subissais les WIFI des voisins, l’idée m’a furtivement parcouru l’esprit.