
En 3 ans, nous avons reçu de nombreux EHS et avons partagé avec eux des moments de rencontre et d’échange. Tous avaient des symptomes et des pathologies différentes avec des sensibilités propres aux ondes. Le Covid est venu mettre un frein à ces rencontres en nous recommandant de garder nos distances. La distance, un maître mot à garder à l’esprit concernant les ondes. La première règle à appliquer est l’éloignement aussi bien pour les hautes que les basses fréquences. La précision de la mesure n’est pas essentielle et l’utilisation d’une radio à pile ou de l’Esmog sont des appareils sonores qui nous alertent sur base des sons remodulés. Certains EHS n’ont guère besoin d’appareils, le côté subjectif mis à part, ils ressentent des symptômes personnels et fonctionnent comme des appareils sophistiqués. Le côté subjectif est toutefois à surveiller car pour certains la simple vision d’une prise électrique même non alimentée, suffit parfois à créer les mêmes symptômes que l’EHS. Les appareils de mesure permettent cependant d’objectiver ce phénomène en montrant l’absence d’ondes à l’endroit supposé.Ces appareils vont également nous permettre d’évaluer la qualité des mesures mises en place pour contrer les ondes si l’éloignement n’est pas possible. Dans le cas de notre maison anti-ondes, nous avons objectivé l’efficacité des protections en comparant les mesures à l’extérieur et à l’intérieur du bâtiment. Des fuites sont apparues et nous ont obligé à renforcer les protections au fur et à mesure des travaux. Une simple couverture de survie devant la fenêtre ou sur le mur ne suffit pas à se mettre à l’abri.