Le titre de cet article ne se veut pas péjoratif. J’ai visionné hier un documentaire ARTE sur l’extraction du Cobalt en République du Congo. L’expoitation de ce minerai qui se trouve quasi exclusivement au Katanga est réalisée à 80 % par des industriels et le reste par des mineurs dans des puits non sécurisés. Le principal acquéreur de ce minerai est la Chine qui le traite et le revend aux fabricants de batteries. Vous le retrouvez dans vos smartphones et dans les batteries de voiture. Là bas, la population voit son environnement détruit par les poussières, les rivières polluées et les terrains de culture expropriés. Les gens attrapent des maladies graves et les enfants cassent des cailloux dès qu’ils peuvent tenir un marteau. Tout cela pour nous permettre de jouer à des jeux de destruction en ligne ou pour visualiser le dernier film. Les futures voitures électriques seront également grandes consommatrices de ces minerais pour les batteries. C’est vraiment Nickel !!!! Nous de notre côté, nous ajustons nos normes pour encore plus de hautes fréquences et plus d’EHS à venir. Tout est dirigé de main de maître par les groupes industriels et les lobbies qui manipulent normes, scientifiques et dirigeants politiques. La triste réalité est là, nous devons maintenant nous adapter et sécuriser notre environnement de vie, nous protéger. Les techniques existent, encore faut-il bien les utiliser. Je me demandais si on ne pouvait pas aussi utiliser du manganèse dans les batteries car notre source en fournit à profusion. Je devrais peut-être contacter les chinois pour vendre l’eau qui arrive chez moi. Je commence à flairer un business futur.
J’ai reç ce matin un mail d’une amie hollandaise qui me communique copie d’une carte blanche parue ce 20 septembre dans le quotidien national « LE SOIR ». Il faut parfois faire des détours complexes pour être informé de ce qui se passe chez soi. La photo a été prise chez nous le 18 juin de cette année à l’occasion du 1er rassemblement internationnal des EHS à Rièzes. Il faisait chaud et une centaine de personne sont venues de France, de Hollande, de Suisse et d’Italie pour participer à cet évènement. Je vous met ci-après le contenu de cette carte blanche.
« Des technologies sans fil mais pas sans risques
Il est urgent de susciter une prise de conscience collective autour du danger sanitaire des technologies sans fil, qui concerne tout le monde, et d’organiser une meilleure inclusion quant au handicap que les ondes électromagnétiques suscitent.
Un rassemblement international des électrohypersensibles (EHS) a eu lieu le 18 juin 2022. – DR Carte blanche –
Par une centaine de personnes électrohypersensibles
Publié le 20/09/2022 à 14:45 Temps de lecture: 7 min
En juin dernier, nous étions une centaine à nous rassembler dans une des dernières zones préservées des ondes en Wallonie. Pourquoi ? Toutes et tous, nous développons des symptômes à proximité d’appareils et d’antennes de télécommunications sans fil : wifi, 4G, oreillettes Bluetooth, téléphone fixe sans fil DECT, antennes téléphoniques à proximité du domicile… Pour beaucoup d’entre nous, les premiers symptômes n’ont pas pu être diagnostiqués à temps car confondus avec d’autres pathologies, entraînant une évolution très handicapante de ces derniers : maux de tête, oreilles qui brûlent, problèmes de concentration, picotements dans les membres, acouphènes, troubles du sommeil, nausées et impression de cerveau qui brûle, fatigue extrême, mémoire à court et à long terme défaillante…
Bien souvent, ces symptômes nous ont contraints à arrêter un travail dont les locaux étaient saturés de wifi, à déménager, à partir à la recherche d’un logement à l’abri des rayonnements. Car une fois l’affection déclarée, un seul remède efficace existe : l’absence d’exposition électromagnétique. Malheureusement, sur le terrain, les professionnels de la santé ne sont pas suffisamment et/ou correctement (in)formés pour détecter ce trouble de santé environnemental émergent, alors même qu’il incommode une personne sur vingt en Suisseet en France.
Une société du tout-aux-ondes ?
Aujourd’hui, le smartphone s’est approprié une place à table, entre le café et le croissant. Des compteurs d’électricité communicants s’imposent un peu partout dans les maisons, et les transports publics sont saturés de smartphones émettant à la fois bluetooth, 4G et wifi. Au brouillard électromagnétique existant viennent encore s’ajouter de nouvelles émissions, liées à la 5G notamment. Vous l’aurez compris, loin de trouver des solutions à notre handicap, l’ambiance générale est à la multiplication des technologies sans fil. Aux problèmes de santé s’ajoute ainsi une contrainte de taille : l’exclusion sociale.
A bien des égards, nous nous comparons volontiers aux asthmatiques des années cinquante. A l’époque, tout le monde fumait dans les transports en commun, chez soi, en rue, dans les cafés et partout ailleurs, malgré les preuves pourtant accablantes du lien entre le tabagisme et le cancer du poumon. Par manque de « consensus scientifique », savamment orchestré par les « marchands de doute » de l’industrie du tabac, la prise de mesures de santé publique a nécessité des décennies… Les asthmatiques devaient avoir la vie dure. Aujourd’hui, c’est le même processus : nous voilà baignés dans un électro-smog permanent, alors même que le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), une agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), classe les rayonnements électromagnétiques des réseaux mobiles en « catégorie 2B, cancérogènes possibles » depuis 2011. En outre, cette classification est en cours de réévaluation par le CIRC depuis la publication de deux études ayant mis en évidence le lien entre une exposition similaire à celle que nous subissons et la survenue de cancers et de lésions de l’ADN chez les rats.
Concernant l’électrohypersensibilité, la recherche progresse : une étude parue en 2020 menée sur 700 patients en France montre des variations communes de certains marqueurs sanguins et explicite les mécanismes biologiques qu’entraîne l’exposition aux ondes électromagnétiques.
En Belgique, un millier de médecins et travailleurs du secteur paramédical ont signé un appel pour l’application du principe de précaution au sujet des rayonnements électromagnétiques. Leur constat ? « L’innocuité de l’exposition omniprésente et prolongée aux rayonnements électromagnétiques de radiofréquences n’a jamais été démontrée. Au contraire, les preuves de sa nocivité s’accumulent ».
Vous avez dit « conflits d’intérêts » ?
Comme jadis pour le tabac, nous observons aujourd’hui des conflits d’intérêts flagrants dnas l’établissement des normes appliquées aux rayonnements. Les députés européens Klaus Buchner et Michèle Rivasi ont commandité une enquête sur l’indépendance de l’institution privée ICNIRP (Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants) et de ses membres. L’enquête démontre notamment que la majorité des scientifiques de l’ICNIRP, organisme considéré comme la référence en matière de protection contre les rayonnements non ionisants, ont effectué des recherches partiellement financées par le secteur des télécommunications, et que l’organisme coopère étroitement avec ce dernier.
Le responsable de l’ICNIRP reconnaît lui-même, face caméra, ne savoir nullement vers quoi nous nous dirigeons au niveau sanitaire concernant la 5G. Rien d’étonnant à cela, puisque les recommandations de l’ICNIRP ne prennent en compte que l’effet thermique à court terme de l’exposition aux rayonnements et son impact sur la santé humaine. Ell ne prend pas en compte les nombreux autres effets biologiques à court et long terme. Pour établir un parallèle parlant, on s’accordera pour dire que fumer un paquet de cigarettes un jour de sa vie n’entraînera pas le développement d’un cancer du poumon, mais qu’en est-il des effets à long terme d’une consommation régulière ?
En Belgique, en raison de l’arrivée de la 5G, les trois régions ont diminué la protection des citoyens face à la pollution électromagnétique. Les normes régionales ont été ou sont en train d’être relevées. En région bruxelloise par exemple, le projet est de remonter la norme de 6 V/m à 14,5 V/m. Exprimé en termes d’exposition, c’est 5,8 fois plus élevé. Certes, c’est en dessous de la recommandation de l’ICNIRP (environ 8 fois moins), mais c’est plus de 50.000 fois supérieur aux recommandations établies par l’Académie européenne pour la médecine environnementale (EUROPAEM), qui prennent en compte les effets biologiques à court et long terme.
Nos demandes : une reconnaissance et une hygiène électromagnétique collective
Nous, électrosensibles, sommes victimes d’un arrêt brutal du respect de la plupart de nos droits : le droit à un environnement sain, le droit de mener une vie professionnelle, le droit de fréquenter les lieux publics, culturels ou d’éducation, le droit à un logement sain… Où sont passés tous nos droits fondamentaux ? Même les hôpitaux sont des lieux aujourd’hui saturés en rayonnements. Où allons-nous pouvoir être soignés sans devoir subir une souffrance accrue dans un lieu où l’on devrait pouvoir se régénérer ?
Tout cela pose la question de la place qu’on nous réserve dans un monde du tout-aux-ondes. Pour garantir notre droit à une vie décente, il faut une reconnaissance de l’électrohypersensibilité par nos autorités. Il y a un besoin urgent de logements adaptés, de lieux de travail adaptés et des transports et des lieux de soins qui soient accessibles. Des solutions pragmatiques existent, mais il faut les moyens et le soutien des autorités fédérales et régionales pour les mettre en place. Il est temps que nos élus puissent nous rencontrer pour mieux comprendre comment et dans quelle mesure ce « syndrome des micro-ondes » impacte notre quotidien. En effet, l’électrohypersensibilité rentre pleinement dans la définition du handicap de la Convention relative aux droits des personnes handicapées de l’ONU : « incapacités, physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles durables dont l’interaction avec diverses barrières peut faire obstacle à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l’égalité avec les autres ». Cette même convention stipule encore que toutes les personnes concernées doivent pouvoir jouir de tous les droits humains.
Plus largement, puisque prévenir vaut mieux que guérir, nous demandons des campagnes d’information adressées au grand public sur les risques réels et sur des gestes de précaution minimaux à adopter face à ces technologies sans fil ; il est impératif de mettre en place des mesures de prévention sanitaire dans tous les lieux accessibles au public à l’instar de ce qui a été fait pour le tabagisme. »
Dans la nuit du 8 au 9 septembre, un violent orage s’est déclenché sur notre village. Durant cet épisode, une boule lumineuse est venue se crasher à proximité de notre maison. Prévoyants, et ayant déjà connu des dégâts électriques, nous avions débranché les appareils électriques dont la box qui nous sert pour internet et le téléphone. Au moment de l’impact, la maison a tremblé sur ses fondations. Une voisine a vu son compteur déclencher et toutes les maisons voisines ont connu des problèmes avec leur box internet. Le vendredi matin, l’orage était loin et il avait enfin plu abondamment après des semaines de sécheresse, nous avons rebranché les différents appareils dont la box. Problème, elle n’arrive pas à se reconnecter sur le réseau et on n’a ni internet, ni téléphone. Les voisins ont également quelques problèmes mais leur opérateur intervient à distance et rétablit la connexion. Le vendredi midi, exaspéré de voir clignoter un témoin rouge, je me rends chez une voisine qui a le même opérateur pour me renseigner. Elle n’a pas de problème et je lui demande de contacter l’opérateur pour moi le temps que je redescende vérifier si la ligne est rétablie. Le temps de redescendre chez moi, la connexion refonctionne. Cela dure quelques minutes et nouvelle panne. Je retourne chez la voisine pour rappeler le service technique, ils font de nouveaux tests et quand je reviens chez moi cela refonctionne durant quelques minutes. Ce petit jeu a duré jusqu’à 17 heure, heure de fermeture du service. Un répondeur automatique me signale que mon numéro est dérangé et qu’un technicien viendra sur place le mardi 13.
Donc, plus de téléphone, plus d’internet, plus de TV pendant 5 jours. Je n’imaginais pas l’étendue du bonheur que ces 5 jours allaient me procurer. Plus aucune mauvaise nouvelle, plus de guerre, plus de morts ou de catastrophes dont involontairement je me nourrissais quotidiennement. La terre a tourné toute seule sans perturber mon existence durant 5 jours.
J’ai retrouvé le goût de la lecture, des mots croisés et j’ai repris le temps d’observer les grenouilles et les libellules autour de la mare. Je n’aurais jamais imaginé à quel point l’assuétude numérique peut être à ce point polluante pour notre vie. J’ai oublié de préciser, qu’étant en zone blanche et étant EHS, nous ne possédons pas de smartphone ou de GSM. Il y en a qui paie des fortunes pour échapper à cette contrainte numérique et ici gratuitement, nous avons pu profiter de ce bonheur.
A louer, un appartement situé dans une maison individuelle de plein pied, entièrement protégée des ondes. Sur un terrain de 15 ares à proximité de Chimay dans la botte du Hainaut à plus de 3km de l’antenne la plus proche en Belgique comme en France. Le bâtiment a été blindé au niveau des murs, des fenêtres, des portes et du toit. L’installation électrique a été conçue pour éliminer un maximum de basses fréquences avec une terre de 10 ohms. Le logement comprend sur une surface de 70 m², 2 chambres, une sdb, un WC séparé, une buanderie, hall d’entrée et un vaste living/cuisine de 30 m². Le chauffage est au gaz propane et la cuisinière est au gaz également. Pour de plus amples renseignements, me contacter au 003260344202 après 18h.
Avoir de l’eau dans le gaz est devenu une expression désuète que nos petits enfants ne comprendrons plus et pour cause. De l’eau, nous n’en avons plus depuis 2 mois avec la sécheresse, les canicules et les orages qui passent sans laisser tomber la moindre goutte d’eau. Le gaz, c’est fini, ilsont coupé l’approvisionnement. On peut donc dire sans se tromper que l’expression « il y a de l’eau dans le gaz », bien que désuète prend ici tout son sens. Mais bonne nouvelle qui va nous sauver tous, administrativement parlant, les portes de la 5 G sont ouvertes pour une installation en Wallonie, qui restait un des derniers remparts au développement de cette merveilleuse technologie qui va sauver le monde. Les études (?) le prouvent, avec la 5 G, on va économiser de l’énergie à terme. Il n’y a pas d’effets délétères et cela va permettre un développement économique indispensable à notre PIB.
Oui, mais, la 5 G ne fournit pas d’eau et consomme quand même de l’électricité produite par les centrale à gaz. Pour utiliser la 5 G, il faut tirer des de la fibre partout et changer son vieux smartphone. il faut placer des antennes à tous les coins de rue et augmenter la puissance.
Dans mon précédent article, je disais ne pas avoir de GSM. Je n’ai pas d’eau non plus mais je suis content d’apprendre que grâce au développement numérique, je vais pouvoir étancher ma soif grâce aux ondes qui je l’espère seront bien fraîches. On nous prend vraiment pour des c..s.
Petite remarque sur l’égalité des gens dans notre civilisation numérique. Hier, j’ai tenté de demander un raccordement internet, via une box, pour la nouvelle maison. Ce n’était pas mon fournisseur habituel et je voulais profiter de frais d’installations gratuits d’une offre. J’ai donc composé le 0800 afin de m’assurer que la box était déconnectable au niveau WIFI. Je suis tombé sur un Monsieur poli qui suivait à la lettre son programme. Comme il ne pouvait répondre à ma question, j’ai été renvoyé au service technique qui me confirme que l’on peut désactiver le WIFI. Nous entreprenons alors l’encodage de la commande avec toujours cette politesse obséquieuse qui commence à m’énerver. Après avoir passé 10 minutes à répondre aux questions, on me demande un numéro de GSM pour pouvoir me contacter 1 heure avant l’installation. Je n’ai pas de GSM et ici en zone blanche, cela ne sert à rien. Le monsieur est bloqué et me répond que sans numéro, il ne peut honorer ma commande car il ne sait pas poursuivre son encodage.
Je décide alors de tenter via internet la même commande et je tombe sur la même question de numéro de GSM. J’encode une bêtise, un ancien numéro désactivé et je passe outre cette question pour arriver sur une nouvelle page où le programme me demande un numéro alternatif qui peut-être un numéro de fixe pour le cas ou le technicien ne saurait pas nous joindre sur le premier numéro. Des fois, je me demande dans quel monde on vit.
1 année sépare ces 2 photos. Il a fallu un an pour que les grues quittent enfin le terrain et que l’aménagement extérieur soit terminé. Nous recevons depuis 2 jours une dame âgée qui est EHS depuis plus de 20 ans et qui teste la maison pour voir si elle peut s’y installer. Entre l’idée du projet et sa réalisation, il nous aura fallu 1 an de recherche, de travail, de négociation, d’ajustage et de doutes pour parvenir au terme du projet. Je suis surpris du résultat tant au niveau des hautes fréquences que des basses fréquences. Pourtant, l’option d’une maison en bois (CLT) n’était pas un pari gagné d’avance pour ce qui est du contrôle des basses fréquences. Ce qui est réalisable par anticipation dans un bâtiment neuf n’est toutefois pas évident dans le cadre d’une rénovation. Le 50 Hz, l’électricité est réellement une crasse à contrôler et à minimiser car notre mode de vie moderne est entièrement centré sur l’usage de l’électricité. Certes, il existe de nombreux produits sur le marché pour se protéger mais il faut les mettre en oeuvre de façon stricte pour en ressentir les effets dans la maison.
La lutte contre les hautes fréquences peut également être falicitée par les produits du marché. Cela a un coût et il ne faut pas non plus se tromper dans les combinaisons et la mise en oeuvre. Ce sont les fenêtres et les portes extérieures qui posent le plus de problème et il faut parfois combiner différentes techniques pour arriver à un résultat satisfaisant. Cette maison est la résultante des moyens actuels proposés sur le marché. Elle combine ces technologies de façon efficace pour arriver à une exposition presque nulle à l’intérieur du logement.
Nous louons la partie gauche du bâtiment avec le centre, cela représente environ 70 m². Nous conservons la partie droite pour en faire une sorte de showroom où on peut voir les différentes techniques mises en oeuvre. On envisage également des courtes formations sur comment protéger les fenêtres et l’utilisation efficace des produits utilisés avec des trucs et astuces pour économiser de l’argent.