Dernnier déménagement

Voilà, le dernier test humain de sensibilité est terminé. Nous avons ramené notre lit et les matelas chez nous et on va arrêter les déménagements jusqu’à la prochaine fois. La nouvelle maison est maintenant totalement prête et n’attend plus que son enménagement par un EHS. Toutes les mesures de fréquences sont nulles à l’intérieur et le ressenti personnel est optimum. Vivre dans un endroit complètement protégé des ondes artificielles en hautes et basses fréquences est un enchantement pour le corps et l’esprit. Nous avons rajouté les 2 moustiquaires métalliques manquants et ajouté une toile pour les basses fréquences (mise à la terre) sur le mur qui porte les coffrets électriques. Toutes les portes et les fenêtres sont maintenant totalement protégés. Les murs sont hermétiques aux ondes des WIFI et des antennes. Les sources de pollution internes ont été éliminées ou éloignées.
Le constat final est le suivant, avec des moyens limités, on peut réellement protéger son environnement de vie pour peu que l’on accepte certains sacrifices et que les pièces soient adaptées à quelques transformations. C’est vrai aussi qu’il ne faut pas non plus avoir 2 mains gauches.
Le 50 Hz est malheureusement aussi polluant que les hautes fréquences et il faut en tenir compte dans tout projet de protection aux hautes fréquences. Cela nécessite réellement une remise en question des objets du quotidien qui dépendent de l’électricité mais vu la hausse des prix de l’énergie, ce n’est pas une mauvaise chose de repenser sa consommation.

Se sacrifier

Mon épouse et moi-même, nous testons la nouvelle maison (63B) afin de vérifier son étanchéité aux ondes. Les appareils de mesure ne mesuraient rien mais notre appareil de mesure corporel n’avait pas encore testé la réalité sur place sur une longue période. Nous avons donc décidé d’abandonner notre zone blanche pour quelques jours et d’aller ressentir sur place (63B). Nous y avons déjà dormi 4 nuits et nous avons apporté quelques corrections, cette nuit fut idyllique. Une maison même en bois sans hautes ou basses fréquences, c’est un rêve pour le corps. Il est juste dommage que nous ne puissions déplacer physiquement le 63B au 69 pour profiter du même environnement. La combinaison vitrage spéciaux et moustiquaires anti-ondes, la peinture correctement appliquée, le circuit électrique bien étudié avec mes interrupteurs sans fils à distance, l’isolement des circuits font de cette maison une perle pour un EHS. Mon corps le confirme et me suggère d’aller y habiter définitivement. Je dois encore en discuter avec ma moitié mais je suis assez tenté. Problème, que faire du 69 en zone blanche ?

Un produit de luxe

J’ai déjà mis en garde contre le commerce des grigris liés à la problématique des ondes, de nouveaux commerces de luxe font leur apparition sur le marché, celui des lieux sans ondes, celui de la déconnection numérique, celui du coaching en électrohypersensibilité. Vous me direz que je suis mal placé pour juger de la chose car j’offre moi-même un lieu de vie pour EHS. Pourtant, la philosophie de base n’est pas la même, pour nous recevoir des EHS était au début un acte gratuit, mais pour écarter les abus et les profiteurs, nous avons du demander une modeste quote-part à nos visiteurs. Un produit de luxe pour non-EHS, plutôt que passer ses vacances à St Trop, les gens tentent une expérience inédite : se passer de son fidèle compagnon pendant 2 jours, impensable. Il est aussi possible de se trouver une chambre de luxe sans WIFI à des prix hors portée des EHS.
Nous sommes donc devenus des objets de luxe, bientôt on pourra louer un EHS pour faire de la détection humaine des ondes dans son environnement de vie ou de travail. EHS, canari jaune, je fais un diagnostique de votre lieu de vie pour 200 € la nuit, repas compris. Qui dit mieux ?

Un dilemme déplacé

Une drôle de situation. Mon épouse et moi disposons maintenant de 2 lieux de vie protégés des ondes. Nous passons beaucoup de temps à déménager de l’un à l’autre pour voir voir lequel est le plus idéal pour des EHS. Nous sommes tous les deux EHS et la situation ne va pas en s’améliorant malgré la non-exposition. Serions-nous déjà passés dans la phase irréversible ? Je lis dans vos messages que vous avez tous des problèmes pour trouver des logements adaptés et en adéquation avec vos revenus car vous êtes souvent sans emploi et avec peu de perspectives de reclassification. Le travail à distance sur ordinateur est souvent très limité pour vous aussi. Quelles solutions ? Partir à l’étranger, continuer à fuir, espérer un arrêt des antennes et du wifi, vivre en Tiny ou en Yourte, … ? Je ne vois hélas pas de solutions pérennes. Pendant ce temps là, mon épouse et moi nous déplaçons nos meubles entre 2 maisons. La première idée était de construire une maison pour 2 EHS mais le coût et les charges ne vont pas me permettre de la louer à un prix accessible pour des personnes émergeants au CPAS ou à une quelconque allocation d’invalidité ou un chômage. Quel propriétaire prendrait le risque de louer à ces gens là ? Une solution surgie de nulle part serait peut-être la collocation dans une maison protégée. Notre nouvelle maison est trop petite pour ce projet mais notre maison en zone blanche pourrait s’adapter à ce projet avec 4 collocataires pour permettre de couvrir les frais fixes (chauffage, électricité, internet, assurance, entretien, …). Cette solution présente quand même quelques inconvénients sur le plan de la cohabitation et serait limitée à 4 personnes, les 4 personnes étant indispensables pour assurer la pérennité du projet. Le lieu dispose d’un grand terrain arboré, d’une serre et d’un poulailler, nous hébergeons aussi quelques mois par an des moutons pour limiter la tonte des pelouses. Nous fixerions le loyer à 400 €, charges comprises. Nous disposons de 4 chambres d’une vaste cuisine équipée, d’un living avec feux ouvert, d’un bureau, de connections en RJ45, d’une vaste terrasse et d’un grand jardin. Votre avis sur le projet nous intéresse.

5G la nouvelle religion

Nous serons tous sauvés, gloire à ta puissance malfaisante. Les églises, les mosquées, les temples seront remplacés par tes antennes. Elles pourrons tout connecter, tout voir, tout surveiller. Un nouveau monde s’ouvre à nous. Le sauveur est arrivé, il se nomme 5G. On aurait pu imaginer un nom plus commercial mais 5G ça sonne bien, ça fait un peu héros de Star Wars. Le héros sera implanté dans tout notre environnement, il sera omniprésent en nous grâce à l’implant de puces connectées. Partout où vous irez, 5G sera présent et pourra satisfaire le moindre de vos désirs, un jeu, une vidéo, une plage ensoleillée,… Tout sera permis, vos moindres rêves seront comblés. N’oublions pas la santé, des capteurs vous avertirons de la moindre défaillance de votre organisme et vous pourrez être traité préventivement ou opéré à distance par votre chirurgien préféré. Dans les crèches, dans les homes, dans les refuges pour animaux, 5G sera présent pour intervenir immédiatement et prévenir le moindre incident. Grâce à lui, une nouvelle ère de prospérité et de sécurité s’ouvre à l’humanité. Fini les guerres de religion ou de territoires, nous serons tous unis dans la même croyance technologique. La conversion a commencé et rien ne pourra l’arrêter car ses moteurs de vie, sont l’argent, la puissance et le pouvoir. Gloire à 5G, que ses ondes bénéfiques nous enveloppent complètement, que la douceur de ses pulsations nous donne la pulsion de vie.

G mal au corps

Augmenter les normes encore et encore pour permettre aux dernières évolutions technologiques de booster notre économie et d’augmenter la croissance. Croissance est synonyme de richesse pour tous et de meilleures conditions de vie pour nos enfants et les générations futures. Le monde brûle, des populations entières souffrent de famine et seront décimées dans les prochains mois et nous nous évertuons à augmenter des normes désuettes pour satisfaire un besoin artificiel. Je ne parle pas de décroissance mais de consommation raisonnable. Nos enfants ont besoin de réalité et non de virtuel. Le monde n’est pas un dessin animé dans un univers de héros dotés de superpouvoirs, pourtant ce sont les programmes diffusés en boucle à nos têtes blondes. Personne ne veut de voiture sans volant ou de puce implantée dans le bras pour effectuer ses achats. Personne ne veut être opéré par un chirurgien qui vit sur Mars.
Arrêter le développement de la 5G n’est qu’un aspect du problème qui ne mettra pas fin au cauchemar quotidien des EHS soumis depuis des années à toutes les pollutions électromagnétique. Arrêter la 5G, c’est dire STOP à cette débauche numérique mais il faut viser plus loin et faire admettre des normes qui imposent une révision à la baisse de cette pollution nuisible à toute vie sur terre. C’est utopique, sans doute, à ce stade du déploiement mais le nombre d’EHS émergent grossit de jour en jour et le nombre de plainte va sans cesse croissant.

Le four à micro-ondes

On est cuit. Cette image de notre Europe connectée montre à quel point nous avons depuis longtemps dépassé le temps de cuisson. Le soleil nous brûle, les ondes nous irradient, notre terre est devenue une assiette à servir bien chaude à nos responsables. Tout cela pour assouvir notre appétit de croissance ?

L’EHS n’est plus un canari témoin d’un coup de grisou éventuel. Le canari est occupé à agoniser au fond de sa cage et tout le monde s’en fout. On a oublié à quoi il pouvait servir, il faisait joli dans sa cage dorée, il chantait bien et puis c’est tout. On la remplacé par un smartphone canif suisse qu’il ne faut pas nourrir avec des graines et dont il ne faut pas nettoyer la cage. C’est devenu un canari immortel qui chante quand on lui demande et qui change de couleur à volonté. Ce monde connecté est devenu un four à micro-onde qui fonctionne avec la porte ouverte, on a retiré la sécurité et on profite tous 24h sur 24 des multiples antennes,du WIFI, des DECT, des compteurs intelligents, du bluetooth et autres ingéniosités de la technologie sans fil.

Nous avons égoïstement construit une maison pour nous protéger de tout cela mais vu l’ampleur de cette pollution électromagnétique, cette démarche me semble bien inutile. Le coq a bien chanté pour saluer le lever du soleil ce matin mais il semble moins motivé à force de cuire dans cette fournaise.

Ca fait peur !!

J’ai de plus en plus de contacts avec le nord du pays et la Hollande. J’ai énormément de mal à déchiffrer le Hollandais et à comprendre ce qu’ils disent. Mais avec le temps et un peu d’exercice, on finit par saisir l’idée. Ils ont des ites intéressants et des vécus plus difficiles que nous en terme d’exposition. J’ai trouvé sur un site cette carte qui donne un peu une idée de l’exposition en Belgique de la partie nord du pays à partir de Bruxelles, la région d’Anvers et quelques villes en Hollande et en Allemagne. Franchement, on est bien chez nous à Rièzes. Un couple qui est venu passer quelques jours chez nous m’a appelé de Bulgarie ce matin et la situation sur place est également épouvantable. Trouver un lieu de vie pour les personnes électrohypersensibles est vraiment devenu une gageure. Il est vraiment temps d’oublier l’utopie des zones blanches et d’apprendre à blinder efficacement son lieu de vie et surtout de repos si on ne veut pas finir comme les homards (dans une casserole ou grillé). Bonnes vacances au soleil.

69 + 63 B

Ces 2 maisons ne se ressemblent pas, l’une a été construite au XIX ème siècle et servait sans doute de refuge aux contrebandiers et l’autre terminée en juillet 2022 sert de refuge aux personnes EHS. La première est naturellement protégée des ondes par sa situation et son environnement, l’autre est protégée des ondes à l’intérieur par sa conception. Pourtant les deux ont le même but et la même destination : héberger au mieux des personnes qui veulent pour raisons de santé physiques ou psychologiques se mettrent à l’abri des ondes. La différence réside principalement sur la durée des séjours et les conditions d’accueil. Dans la première, nous recevons les personnes EHS chez nous en notre présence, c’est l’occasion d’un partage d’expériences et de connaissances. Dans la deuxième, nous mettons à disposition un appartement de 60 m² équipé, tous frais compris (eau, électricité, chauffage et internet en filaire). Dans la première, les séjours sont de 2 nuits et dans la seconde, les séjours sont d’une semaine minimum avec la possibilité d’accéder gratuitement au jardin de la première. Même province, même commune, même rue mais des numéros différents avec 2 façons différentes de vivre à l’abri des ondes.

Nouer des contacts

Les rencontres se succèdent et on se rend compte de plus en plus que cette problématique des ondes n’est absolument pas un problème local ou purement psychologique. J’ai eu le plaisr de recvoir une Hollandaise de la région d’Amsterdam qui avec son père physicien est très active dans cette lutte contre les ondes. Bien-entendu, il y a toujours le problème de la langue et nos échanges sont un mélange subtil de français, de néerlandais et d’anglais auxquels on ajoute une dose de gestuelle. Savoir ce qui se fait en dehors de nos frontières est absolument primordial pour être informé des actions, des lieux d’hébergement et des initiatives. Nous avons maintenant un carnet d’adresse, de contact qui commence à s’étoffer et on se rend compte du retentissement de l’organisation de notre 1ère journée internationale pour EHS. Nous espèrons pouvoir continuer notre travail d’information et de prise de conscience à travers ces échanges, des conférences et des formations. Il y a autant d’idées dans nos cerveaux que de fréquences utilisées par les opérateurs. En espèrant que notre cerveau ne soit pas brouillé.