La géobiologie et les hautes fréquences

Je ne vais pas me faire que des amis avec ce court texte. Il se fait que mon chemin croise de nombreux géobiologues depuis quelques temps. Ils veulent m’aider à apporter du mieux être aux EHS en souffrance. Paradoxalement, certains me demandent s’ils doivent éteindre leur smartphone en ma présence et je dois expliquer comment le désactiver complètement. J’ai suivi des cours de géobiologie, je me suis formé aux baguettes, au lobbe de Hartmann et à l’antenne de Lecher, j’ai même pratiqué le pendule et toutes ces sortes de choses pendant longtemps. Seulement voilà, pour les hautes fréquences, vos pendules, vos correcteurs, vos fils de cuivre autour de la maison, vos pyramides et autres grigris ne servent pas à grand chose. Le fait d’avoir une quelconque formation en géobiologie ne dit rien sur vos qualifications en hautes fréquences et sur les moyens de s’en prémunir. Vous pouvez, certes, trouver les failles, les sources et les différents réseaux mais avec vos instruments basés sur des conventions mentales, vous aurez bien du mal à déterminer la source d’émission d’une pollution électromagnétique.

Nous devons, et je le regrette, nous en remettre à des appareils onéreux et pas toujours simples à maîtriser pour identifier et se protéger des sources de nuisance modernes. Il afut également faire appel à des technologies qui permettent de combattre efficacement ces nuisances et savoir les mettre en oeuvre correctement pour en espérer des résultats probants.
Géobiologue et chasseur d’ondes sont des métiers différents avec des équipements spécifiques. On ne prend pas la température avec un tensiomètre. On ne mesure pas une longueur d’onde en Bovis.

Visiter les zones blanches dans la région de Chimay

Vous êtes maintenant nombreux à venir tester notre zone blanche durant quelques nuits. Seulement, vous désirez un peu découvrir les environs et pouvoir profiter de promenades sans exposition aux CEM. Ma dernière acquisition de l’Esmog Spion 5G me permet maintenant de juger efficacement la qualité des promenades en dehors de toute exposition. Avec mon épouse, nous profitons de la météo clémente pour tester les différentes promenades de la région et répertorier les zones les moins exposées. Cela prend un peu de temps et est douloureux pour les mollets mais excellent pour le moral. Nous ne cherchons pas les endroits touristiques où vous risquer de croiser plus de GSM que de chevreuils mais plutôt des promenades dans des régions boisées et éloignées des habitations. Cela est très surprenant pour l’organisme de se retrouver dans une zone complètement blanche à l’abri de toute source d’émission. L’Esmog Spion 5G a une sensibilité proche de l’humain et traduit toute ses perceptions par le son dans une grande gamme de fréquence.
Nous préparons des cartes de promenade pour nos visiteurs avec les endroits qu’ils pourront explorer en toute sécurité vis à vis des ondes.
La nouvelle maison anti-onde devrait être prête pour la rentrée de septembre, elle offrira un environnement de 60 m² entièrement protégé pour des séjours de minimum 1 semaine.

Dernière acquisition

Quand on aime, on ne compte pas. l’ESMOG Spion 5G est ma dernière acquisition et c’est un joujou redoutable. J’en avais marre de ne rien détecter avec mon Cornet ou mon Acoustimètre alors que les gens continuaient à se plaindre de nuisances. Je n’avais pas les moyens ni l’utilité de me payer la Rolls dans le domaine, je me suis donc tourné vers un outil plus abordable avec des qualités de détection assez intéressantes. Je peux donc confirmer sans trop me tromper que notre Lieu de vie est bien une zone réellement peu exposée.
En parlant de notre Lieu de vie pour EHS, nous avons reçu durant ces derniers mois des personnes avec des pathologies de plus en plus lourdes pour lesquelles l’électrohypersensibilité a tendance à empirer leur quotidien déjà si difficile à gérer pour eux et leur entourage. Nous avons eu une dame avec la maladie de Parkinson et un jeune homme avec des problèmes autistiques. On est très mal préparé à recevoir ces lourdes pathologies mais cela fait partie du jeu. Les personnes, poussées par leur entourage, viennent ici pour juger de l’influence des ondes sur leur pathologie. Le constat est décevant et je ne l’explique pas. Ils ne vont pas mieux, au contraire et cela me fait me remémorrer mon premier mois ici où je saignais du nez tous les jours. Il a fallu un mois pour que ce phénomène s’arrête. Toutes les personnes rencontrées chez nous, avaient toutes des pathologies sérieuses antérieures à leur électrohypersensibilité.
Un lieu de vie pour EHS oblige le corps à retrouver des sensations sans stimuli artificiels mais il faut laisser le temps au temps et permettre au corps de retrouver une certaine homéostasie en accord avec un environnement naturel et non pollué.

6 G pour 2030

On est en retard d’une guerre comme d’habitude. Pendant que l’on dépense une énergie folle à lutter contre la 5G, ils ont déjà prévu la 6 G pour 2030, voire même avant. Les smartphones avec un DAS acceptable ne seront plus que de lointains souvenirs. La technologie sera implantée directement dans notre corps et des lunettes holographiques nous donnerons la possibilité de communiquer dans une réalité virtuelle en direct. Gros avantage, plus besoin de prendre l’avion ou sa voiture pour rencontrer quelqu’un et discuter avec lui, donc moins de pollution.
Bref, l’avenir nous apporte son lot de bonheurs technologiques qui viendront à bout de la famine, de la sécheresse et de la pauvreté. Alleluia.

La problématique EHS se résoudra d’elle même par élimination des plus faibles et des moins résistants aux ondes artificielles. On prévoiera sans doute quelques zones pour les stocker, là où il n’empêcherons pas ce univers technologique de se développer à sa guise. J’ai malheureusement 62 ans et je ne sais pas si j’aurai l’occasion de connaître ce bonheur promis. Mais tout va si vite maintenant que les progrès technologiques me donnerons peut-être la chance de vivre jusque là, sans doute sous forme d’hologramme. Que la Force soit avec nous.

Se donner bonne conscience

Je sais, c’est pas bien de tirer sur l’ambulance et la norme DAS est peut-être un premier moyen d’attirer l’attention sur l’utilisation rationnelle d’un outil qui fait désormais partie de notre quotidien, enfin pas pour tout le monde. J’y vois quand même un moyen de rassurer la population sans remettre en question l’utilisation de ce compagnon devenu indispensable à la majorité d’entre nous. Le calcul de cette norme DAS se fait sur un mannequin censé représenter le corps humain. Le calcul se fait sur base de normes thermiques mais ne tient en rien compte des spécificités biologiques de l’être humain. Tout est donc ramené à une question de réchauffement, comme le climat. Donc si j’ai un bon DAS, argument de vente supplémentaire, je peux continuer à utiliser mon compagnon de vie, en respectant les conseils d’utilisation bien entendu, sans craindre de développer une quelconque pathologie. Vous pouvez donc continuer à vous abrutir avec cette merveille technologique sans aucun danger.
Désolé, vos arguments scientifiques, vos normes, ne semblent pas correspondre à mes besoins physiologiques. J’ai donc supprimé le DAS et par conséquent je ne possède pas ce type d’appareil et je n’en ressens pas le besoin pour communiquer avec autrui. « DAS good zo »

Visite impromptue

Hier soir, nous avons vu débarquer chez nous cet étrange véhicule avec un couple à 19 h. Nous venions de dire adieu à un autre couple venu se ressourcer 2 nuits chez nous et à peine assis pour souffler d’autres arrivent. La journée a également été ponctuée d’appels et de demandes de renseignement. Notre activité devient lourde et nous allons devoir mettre en place une structure plus rigide pour éviter les débordements. Cette maison est devenue un sanctuaire, un refuge pour EHS avec comme récompense d’immenses sourires sur les visages.
La nouvelle maison va après quelques travaux de toilettage et de finition réouvrir ses portes en septembre. Celieu proposera, c’était ma première idée, 2 logements avec cuisine et living commun pour des séhjours d’une semaine à 1 mois. L’endroit a été testé avec des appareils, mais surtout par des personnes EHS très sensibles. L’extérieur est malheureusement impacté par les WIFI des voisins mais l’intérieur est safe et permet une bonne récupération pour l’organisme. Cette maison me sert également de laboratoire et de lieu témoin par rapport à la mise en oeuvre des moyens de protection. Comme dirait l’escargot : « on avance, mais qu’est-ce qu’on en bave ! »

Pas de politique, des actes

Sous notre petit parasol, nous étions nombreux à évoquer nos problématiques quotidiennes par rapport aux ondes. Ici, pas de politique ou de vaines promesses, juste des EHS qui tentent de trouver des solutions concrètes quotidiennes à leur existence. Ici, personne n’a été gêné par les ondes car c’est une chose rare sur terre, une zone blanche. Ici, pas de titres ou de statuts, juste des individus en quête d’une solution de vie. Ici, pas de Monsieur ou de Madame, juste des humains égaux devant le même désarroi. Nous étions contents de rencontrer des gens comme nous, nous parlions le même langage (avec parfois des sonorités étrangères), nous nous comprenions. Nous ne sommes pas malades, la preuve, dans un endroit préservé de la pollution électromagnétique, nous vivons normalement. Cela s’appelle une étude provocation positive qui devrait inspirer les études dites scientifiques qui essaient de nous répertorier et de nous classer suivant des expériences biaisées dès le départ.
Ma question est, pourquoi faut-il des initiatives privées pour apporter ces moments à notre vie d’EHS ? Où sont les grandes idées, les associations, les porte-paroles ?
Vous faites des réunions dans la Drôme pour constater que vos requêtes auprès de l’Anses sont restées sans réponses. Vous attendiez naïvement quoi ? Un rassemblement de milliers d’EHS serait plus utile que vos tergiversations politiques. Cela aurait plus d’impact au niveau public.
Non, je ne suis pas malade des ondes, je suis malade de votre inaction et reste un esprit sain avec un corps sain dans un environnement sain.