Ce texte paraîtra un peu lourd et moralisateur mais la langue française permet des interprétations équivoques suivant le contexte et la lecture des mots.
« Je suis un être humain » peut être interprété comme un droit à vivre dignement, une revendication légitime, un appel au secours des Rohingyas, des kurdes, des sud-américains, du mendiant dans la rue, de la femme battue, de l’enfant maltraité ou de toute victime de la dégradation de nos conditions de vie comme les EHS. Je l’entends et je l’interprète comme : « pitié, ne me faites pas de mal, je suis un être humain ». Il semblerait que nos modèles économiques, notre soif de richesse fassent peu de cas de cet appel à l’aide. Des populations entières sans distinction de croyance religieuse ou politique se retrouvent chaque jour dans ce rappel de leurs conditions d’existence. Avant l’internet et la mondialisation de l’information, ces appels se limitaient à notre microcosme, maintenant, nous ne pouvons plus ignorer ce qui se passe partout sur notre terre et nous prenons pleine conscience que le battement d’aile du papillon de l’autre côté du globe nous concerne également. En matière d’ondes, la 5G s’imposera à tous et la réaction est mondiale.
« Je suis un être humain », je l’interprète également dans ma façon d’agir quotidienne par rapport à mes congénères. C’est un devoir et plus un droit. Je pourrais tapisser un mur complet avec mes diplômes jaunissants, mes certifications, mes formations mais il me manquerait toujours un papier certifiant que « je suis un être humain » avec comme signataire « la vie ». Les 2 citations illustrées prennent alors tout leur sens. Mon expérience, mes qualifications font que je suis plus averti que d’autres dans le domaine des ondes, c’est donc dans ce domaine que je pense être le plus efficace et que j’oeuvre à essayer d’être humain. Vous pouvez faire de même dans votre quotidien en coupant votre GSM ou votre WIFI, moi je ne sais pas car je ne possède ni l’un ni l’autre. C’est pour cela qu’en fonction de mes moyens matériels, de mon expérience d’EHS et de mes formations, j’ai décidé de me consacrer à la défense d’une qualité de vie vierge de toute pollution électromagnétique. Concrètement, cela se matérialise par un accueil dans une zone presque blanche, la mise à disposition d’une tente de protection, de la prise de mesure à domicile et par la participation à des conférences sur le sujet. Ma démarche est humaine et donc non intéressée financièrement. Je travaille en collaboration avec des associations belges existantes et je rédige depuis le mois de juin un billet d’humeur journalier sur le sujet.
Mon souhait est qu’à la fin de ma vie, je puisse enfin obtenir mon diplôme « d’être humain ».