J’accueille pour le moment de la famille venue des USA. Evidemment, chez nous pas moyen de connecter une tablette autrement que par cable et il faut un adaptateur. Les GSM n’ont pas de réseau. Effectivement, nous vivons dans un bled et cette technologie ne fait plus partie de notre quotidien. Au-delà de 2 familles qui vivent séparées par un océan, ce sont 2 modes de vie différents qui se rencontrent et cela se passe bien.
Dans l’histoire de l’humanité, je ne vois que l’utilisation du silex à l’âge de pierre qui ait pu ainsi conditionner le mode de vie d’une civilisation. Comme EHS, je ne mesure plus très bien la part prépondérante que le GSM a pu prendre dans le quotidien de tout un chacun. Le silex a sans doute permis à l’humain de traverser les siècles. Il leur servait à faire du feu, à racler des peaux ou comme pointe pour les instruments de chasse. Cet outil était devenu indispensable à la survie et a conditionné l’évolution de nos ancêtres.
Le GSM est à notre civilisation ce que le silex était à l’âge de pierre, un outil devenu indispensable à notre survie sur terre. Le matin, quand vous partez, vos premiers réflexes seront de prendre votre portefeuille et votre GSM, précieux sésame qui contient déjà la moitié de votre vie. Il a les coordonnées de vos contacts, votre agenda de la journée et les fonctionnalités qui vous permettent maintenant de payer à la caisse ou de prendre un avion. Et globalement, personne ne s’en plaint en dehors de quelques emmerdeurs qui sous prétexte d’ondes refusent cette évolution technologique ou demandent au moins une meilleure maitrise de cette technologie.
Il faut rester cohérent, cette technologie dirige aujourd’hui le quotidien de nos civilisations et faire marche arrière est une illusion qui irait à l’encontre de l’évolution naturelle des choses. Mon slogan, « pas de GSM, pas d’antenne » est totalement utopique.
Il ne nous reste plus qu’à trouver des zones blanches et à adapter nos modes de vie à cette merveille technologique en espérant des jours meilleurs pour les EHS. Il faudra, sans doute, comme pour le tabagisme passif encore une bonne dizaine d’année pour établir le lien de cause à effet indispensable à toute prise en considération des effets des ondes sur la santé.