Je ne sais pas ‘il y a un lien avec le fait d’être EHS, mais cette chanson de France Gall « débranche » tourne en rond dans ma tête depuis ce matin. Il est vrai que hier, j’ai consacré ma journée à prendre des mesures et à visiter des habitats potentiels. J’ai parfois l’impression d’être une sorte de Sherlock Holmes des ondes. Les appareils de mesure crépitent dans tous les sens et il n’est plus possible de reconnaître l’origine de la pollution électromagnétique dans cette cacophonie de bruits. On a l’impression d’être dans un four à micro-ondes allumé. La panoplie actuelle d’objets connecté est impressionnante et il faut être vigilant à tout pour remonter la piste jusqu’à la prise.
De la montre connectée au poignet en passant par le chapelet ou la balance, c’est un véritable dédale de possibilités qui s’ouvre à l’enquêteur. Et là, je me concentre uniquement sur les hautes fréquences internes engendrées par WIFI et bluetooth. Il faut encore ajouter les sources de pollution extérieures des antennes, radars et wifi des voisins ou DECT dont les portées et puissances impactes également à l’intérieur des maisons. Pour être complet, il faut aussi s’attarder sur les basses fréquences, les lampes économiques et les lits à spirales, … La liste est longue et il est difficile pour un EHS de tenir plus d’une heure dans ces environnements. Alors, oui, je comprends mieux ce refrain qui tourne dans ma tête : « débranche tout ».
La dame qui s’occupe de terminer la tente de protection m’a rappelé hier pour me demander l’asile pour terminer le travail. Elle n’arrive plus à rester chez elle pour coudre, elle est obligée de passer ses journées dans sa voiture. Ma maison commence tout doucement à devenir un sanctuaire comme ces églises du moyen-âge où il était possible de se réfugier et où l’ennemi ne pouvait vous poursuivre.
En parlant de maison, j’en ai visité une à la frontière française, non encore reprise sur internet et qui offre un potentiel important pour un projet de copropriété sur un terrain de 67 ares à 3 km des antennes du côté Belge et 6 km du côté Français. Il y a un travail de rénovation important à faire mais le bien est correctement situé. Prix demandé à discuter 200000 €.