C’est bien de vouloir mesurer, mais pour prendre la température on utilise un simple thermomètre. Pour les ondes et les champs électromagnétiques de hautes fréquences, nous avons malheureusement besoin de différents matériels souvent très coûteux et parfois très compliqués à utiliser.

Notre premier travail avant de nous rendre sur place pour évaluer le taux d’exposition consiste en un travail sur carte pour localiser les antennes et connaitre les longueurs d’onde d’émission des antennes les plus proches. En Belgique, ce travail est déjà plus ardu car grâce à la régionalisation, chaque région a son propre programme de présentation. En France, avec « Carto radio », on a déjà une vue d’ensemble plus facile. Attention toutefois, que ces sites ne sont pas toujours à jour. On établit un tableau avec ce que l’on devrait s’attendre à rencontrer.

Une fois sur place, on vérifie bien l’existence et l’emplacement des antennes et leur distance par rapport au lieu à mesurer. Une fois à l’intérieur du logement, on prend le temps de discuter avec la personne et les occupants. On peut déjà à l’aide de l’»acoustimètre «, du « Cornet » ou du « Spion » se donner une idée partielle de la pollution en hautes fréquences. Il est alors temps de faire un tour du logement et d’identifier avec l’occupant toutes les sources de pollution intérieures et de les neutraliser. Ce travail terminé, on peut alors se munir du « spectran 60100» avec l’ordi et identifier les sources de pollution extérieures en passant les différentes bandes de fréquence en revue. Il ne faut pas oublier de vérifier les bandes de fréquence du réseau Astrid et les signaux Wifi au-delà de 5 Ghz.