
Dans mon article précédent, j’ai évoqué le phénomène de rémanence, effets qui persistent un certain temps après arrêt de l’exposition. Un autre phénomène rencontré et pas des moindre est la problématique du sevrage. Mes propos ne sont toujours pas scientifiques ou ésotériques mais empiriques. Pour décrire cette période de sevrage aux ondes qui est comparable à mon sens à un sevrage à l’alcool ou à d’autres assuétudes, je partirai de nouveau d’une expérience personnelle et des observations.
Au sortir de mon dernier AVC hémorragique en 2018, nous nous sommes mis en quête d’un lieu de vie protégé des ondes. La recherche fut longue et nous a conduit après de nombreuses déconvenues à trouver ce petit coin perdu dans la botte du Hainaut. Le lieu est distant des antennes (+/- 4km) et des voisins (+/- 100 m). Il est également protégé par des bois et en contrebas d’une colline. On croit toujours que le fait de séjourner dans un endroit peu exposé a des effets positifs immédiats. Si d’un point de vue intellectuel cette croyance est vraie et que cette nouvelle demeure me comblait à tous les niveaux, mon corps ne semblait pas partager le même enthousiasme. Ce corps m’a immédiatement fait comprendre que quelque chose n’était plus comme d’habitude. Ce corps que je n’avais pas écouté durant de longues années continuait à manifester des comportements incompréhensibles pour mon esprit cartésien. Au lendemain de notre arrivée en ce lieu idyllique, je me suis mis à saigner du nez de façon aléatoire chaque jour durant 1 mois. Ensuite cela à cesser. Entretemps, j’avais teinté de sang la moitié de mes chemises.
Certaines personnes qui ont séjourné chez nous, nous ont fait part d’un accroissement de leurs symptômes dans les premiers jours. Ma compréhension du phénomène est la suivante. Notre corps a pris un certain rythme de croisière pour lutter de façon continue à un agresseur. En l’absence de ce dernier, il continue par automatisme à garder les mêmes réactions de défense alors que l’agresseur a disparu. Il est quelque part en surrégime et il lui faudra le temps pour apprendre à baisser son niveau de vigilance.
L’éviction qui semble être le seul remède conseillé par les médecins actuellement m’a permis sur le long terme de pouvoir m’exposer de façon importante sans séquelles à l’occasion des « worshops » de Mme Rivasi au parlement européen. Je peux maintenant à nouveau ressortir pour aller au restaurant ou faire mes courses. Je vais aussi aller donner une conférence en Hollande le 13 mai.
Si vous voulez découvrir un lieu d’éviction encore en zone blanc cassé, nous vous invitons à nous rejoindre le 17 juin à l’occasion du rassemblement européen qui se tient chez nous.
Renseignements, inscriptions : https://www.mavieenmodeavion.com/rassemblement-ehs