
Nous ne devenons pas électro hypersensible du jour au lendemain. Nos symptômes ne disparaissent pas non plus d’un coup de baguette magique et le temps nécessaire est variable d’une personne à l’autre. Nous échangeons énormément avec les personnes qui viennent dans notre logement protégé des ondes et les ressentis varient à chaque personne rencontrée. Personnellement, quand je suis arrivé dans ma zone blanche, mon corps a du réapprendre à s’adapter dans les premiers jours et je croyais que je devenais fou. On rencontre les mêmes soucis à chaque désintoxication à une quelconque dépendance, à la différence que l’EHS n’est pas une drogue voulue à l’origine mais souvent le résultat d’une exposition involontaire à un surplus de champs électromagnétiques avec d’autres complications.
Parmi les témoignages récoltés, et ils deviennent nombreux, les symptômes décrits sont vraiment différents pour chaque individu avec cependant une constante par rapport à une pathologie antérieure aux symptômes EHS, pathologie qui semble être plus amplifiée. En revanche, ce qui semble revenir dans tous les témoignages, c’est la confusion mentale et la difficulté d’organiser ses idées. A ce niveau les témoignages sont convergents et les personnes retrouvent assez rapidement leur lucidité avec une exposition moindre.
La problématique EHS présente également un fort sentiment d’isolement social qui est à chaque fois relaté dans toutes les conversations.
En résumé, il n’y a pas de pilule miracle mais un long travail de remise en question de ses valeurs et de son mode de vie dans une société qui a oblitéré l’être humain.