Het tegenovergestelde van een ziekte

Al 4 jaar werken we met een veelheid aan EHS uit alle lagen van de bevolking. De klachten zijn altijd hetzelfde maar de mate van gevoeligheid is verschillend. We hebben beschermingsmiddelen ingevoerd, we wonen in een gebied dat nog relatief wit is. Dit is gunstig voor ons en voor degenen die ons komen bezoeken in het nieuwe gepantserde huis. Een vraag die vaak opkomt is: waarom deze keuze voor afscherming in plaats van behandelingen om terug te keren naar een normaal leven? Het antwoord is ingewikkeld, maar voor ons is het uitgangspunt van onze reflectie dat EHS geen ziekte is, maar een normale reactie van ons voorouderlijk organisme op een gewelddadige agressie van een kunstmatige omgeving. We kunnen natuurlijk voedingssupplementen of behandelingen nemen om de effecten te verminderen en ons voedselsysteem te versterken, we kunnen door meditatie, ontspanning of andere technieken het gevoel transformeren en relativeren in relatie tot de gevoelde effecten, we kunnen grigris of andere wonderoplossingen gebruiken als het een effect heeft op je portemonnee en indirect op je welzijn. Feit blijft echter dat de agressie er nog steeds is en dat het lichaam beschadigd is. We worden beschoten met kruisbogen, bogen, granaten en aanvalsgeweren. Vitaminen en supplementen kunnen u helpen sneller te herstellen, maar zullen lichamelijk letsel niet voorkomen. Meditatie zal je helpen de ernst van de verwonding te relativeren en je te laten geloven dat je onoverwinnelijk bent.
De realiteit is heel anders en effectieve bescherming is momenteel de enige manier om iemands fysieke integriteit op de lange termijn te beschermen. Het vereist dat je weet wat er op ons schiet. De bescherming is niet hetzelfde voor een pijl of een aanvalsgeweer. Een eenvoudige dop kan je helpen om snel vijandelijke linies over te steken, maar zal niet effectief zijn om een nacht onder vuur van een WIFI in 5,6 Ghz door te brengen.  
Er is geen wonderoplossing, er zijn oplossingen en gedragingen die zijn aangepast aan het type wapen dat door de agressor wordt gebruikt. Het leven daarvoor is voorbij, EHS moet opnieuw een nieuw leven leren voor hem en de mensen om hem heen.

Le contraire d’une maladie

Nous côtoyons depuis 4 ans, une multitude d’EHS de tous horizons. Les plaintes sont toujours les mêmes mais les degrés de sensibilité sont différents. Nous avons mis en place des moyens de protection, nous vivons dans une zone encore relativement blanche. Cela est bénéfique pour nous et pour ceux qui viennent nous rendre visite dans la nouvelle maison blindée. Une question qui revient souvent est : pourquoi ce choix de blindage plutôt que des traitements pour retrouver une vie normale ? La réponse est compliquée, mais pour nous le point de départ de notre réflexion est que l’EHS n’est pas une maladie mais une réaction normale de notre organisme ancestral face à une agression violente d’un environnement artificiel. On peut bien entendu prendre des compléments alimentaires ou des traitements pour diminuer les effets et renforcer son système alimentaire, on peut par de la méditation, de la relaxation ou autres techniques transformer la sensation et relativiser par rapport aux effets ressentis, on peut utiliser des grigris ou autres solutions miracles si cela a un effet sur votre portefeuille et indirectement sur votre bien-être. Il reste cependant que l’agression est toujours là et que le corps s’abîme. On nous tire dessus avec des arbalètes, des arcs, des grenades et des fusils d’assaut. Les vitamines et les compléments alimentaires vous aiderons peut-être à récupérer plus vite mais n’empêcherons pas les blessures corporelles. La méditation vous aidera à relativiser la gravité de la blessure et le grigri à vous faire croire que vous êtes invincible.
La réalité est bien différente et les protections efficaces sont actuellement les seuls moyens de protéger son intégrité physique à long terme. Cela nécessite de savoir ce qui nous tire dessus. La protection n’est pas la même pour une flèche ou un fusil d’assaut. Un simple bonnet vous aidera peut-être à traverser rapidement les lignes ennemies mais sera inefficace pour passer une nuit sous le feu d’une WIFI en 5.6 Ghz.
Il n’y a pas de solution miracle, il y a des solutions et des comportements adaptés au type d’arme utilisée par l’agresseur. La vie d’avant est terminée, l’EHS doit réapprendre une nouvelle vie pour lui et son entourage.

Wij zeggen dat het goed komt

De Coué-methode bestaat uit het herhalen van dezelfde uitspraak totdat men overtuigd is. De EHS-mensen die bij ons komen kijken, komen uit verschillende plaatsen in België, Frankrijk of Nederland. Ik vraag altijd naar hun adres om de elektromagnetische omgeving te zien waarin ze leven. Ik moet dus jongleren met verschillende kaarten. De normen in België, een land van compromissen, verschillen per regio en ook voor politici zijn de veiligheidsbeloften anders.
Ik heb goed gekeken naar de situatie in verschillende steden, waaronder Brussel. Nu ik al 4 jaar op meer dan 3 km van de antennes woon en al 2 jaar geen voet in een stad heb gezet, kan ik me niet voorstellen hoeveel leed stedelijke EHS heeft doorstaan. De herziening van de normen naar boven om de installatie van 5G mogelijk te maken, is een goocheltruc waarmee dezelfde persoon die vóór de herziening had kunnen klagen over het overschrijden van de norm, nu gewoon « zijn mond kan houden » omdat de autoriteiten hebben verordonneerd dat de nieuwe normen ook onschadelijk zijn.

Voor sommige extreme EHS zijn zelfs de normen van de bau-biologie grenzen om te dragen, ik durf me niet voor te stellen wat er zal gebeuren als de bevoegdheden op de grond zullen toenemen. De autoriteiten zullen zeggen dat « alles in orde is, rustig slapen goede mensen ».

In mijn versterkte kamer, onder een dikke luifel, de elektrische stroom afgesneden op de meter, heb je misschien de kans om een rustgevende slaap te vinden.

On te dit que ça va aller

La méthode Coué consiste à répéter jusqu’à se convaincre une même affirmation. Les personnes EHS qui viennent nous voir sont originaires de différents endroits en Belgique, en France ou en Hollande. Je demande toujours leur adresse pour me rendre compte de l’environnement électromagnétique dans lequel ils vivent. Je dois donc jongler avec des cartes différentes. Les normes en Belgique, terre de compromis, sont différentes par région et les promesses d’innocuité sont également différentes pour les responsables politiques.
J’ai regardé attentivement la situation dans différentes villes dont Bruxelles. Vivant maintenant depuis 4 ans à plus de 3 km des antennes et n’ayant plus remis les pieds dans une ville depuis 2 ans, je ne peux imaginer la somme de souffrance qu’endurent les EHS urbains. La révision des normes à la hausse pour permettre l’installation de la 5 G est un tour de magie qui permet à un même individu qui aurait pu se plaindre du dépassement de la norme avant révision de simplement « fermer sa gueule » maintenant car les autorités ont décrété que les nouvelles normes sont également inoffensives.

Pour certains EHS extrêmes, même les normes de la bau biologie sont limites à supporter, je n’ose imaginer ce qui va se passer quand les puissances vont augmenter sur le terrain. Les autorités affirmeront que « tout va bien, dormer tranquillement braves gens ».

Dans une chambre fortifiée, sous un épais baldaquin, le courant électrique coupé au compteur, vous aurez peut-être la chance de retrouver un sommeil réparateur.

Un peu de naïveté

Je m’étonne encore du nombre de contacts que nous avons avec nos voisins du nord de la Belgique.
Pourtant, ils étaient déjà très nombreux au 1er rassemblement international organisé chez nous et je comprend mieux quand j’observe la carte des antennes en région flamande. Notre Lieu de vie pour EHS essaie de ne pas mettre de barrière entre les populations sur base de la langue ou de la culture. Que vous veniez de Belgique, de Hollande ou de France, vous êtes les bienvenus pour profiter d’un séjour dans une maison protégée des ondes. Mais attention, vivre dans une telle maison implique des changements de comportement par rapport à notre monde ultra-technologique. Pas question de se prélasser dans le fauteuil en pianotant sur son smartphone ou sa tablette connectée. Les séjours chez nous se déroulent souvent avec en parallèle un cursus de formation sur les protections à mettre en place pour améliorer son chez-soi. Vos questions sont multiples et touchent de nombreux aspects de la vie quotidienne. On ne se rend même plus compte de la place prise par tous ces objets intelligents dans notre organisation de vie.
C’est également et ce n’est pas voulu par nous une forme de déconnexion. On retrouve indirectement le temps de s’occuper de soi sans être à tout moment interrompu par un sms ou un appel vocal. On redevient maître de son temps et de l’organisation de sa vie. Cela n’a pas de prix.
J’ai dans l’idée de créer une tombe communautaire dans le jardin pour y enterrer les smartphones, symboles de notre dépendance aux ondes et à une vie déconnectée de la réalité.

Appareil médical connecté

Le monde médical n’est pas en reste en matière de génération de champs électromagnétiques. Trouver un médecin informé capable de comprendre et de prendre en charge une personne présentant des symptômes EHS est une gageure. Les cabinets regorgent de potentielles sources de pollution et les hôpitaux sont devenus de véritables centrales d’émissions en tout genre. Il en va de même pour les maisons de repos et de soins qui fonctionnent avec du WIFI et un DECT dans la poche de chaque infirmière en plus de son GSM.
Le patient n’est pas en reste, on lui propose de plus en plus souvent des moyens de mesure portables connectés. Les données sont transmises au GSM par bluetooth et sont stockées pour mieux gérer la pathologie. Cela va de la tension, en passant par la glycémie jusqu’aux appareils respiratoires pour diminuer les apnées du sommeil. J’oubliais les alarmes portatives pendues au cou des personnes âgées et les appareils de surveillance des jeunes enfants.
Ces technologies sont partout maintenant dans notre quotidien et je ne critique pas leur efficacité médicale ou préventive d’accidents potentiels. Je regrette juste que ces sytèmes soient inféodés à des techniques de communication sans fil qui risquent de provoquer d’autres dommages à terme. Une information correcte du monde médical et des fabricants est à mettre en place au-delà d’une utilisation raisonnée du smartphone au quotidien. Des lieux d’accueil médicaux protégés sont urgemment nécessaires pour traiter les patients EHS actuels et futurs.

La CPAP et l’EHS

C’est un sujet que j’ai déjà évoqué mais sur le quel j’ai de nouveau été confronté ces derniers jours. »La ventilation en pression positive continue (PPC), ou en anglais CPAP (pour Continuous Positive Airway Pressure), est un mode d’assistance respiratoire permettant de traiter certains troubles respiratoires. Elle est notamment très couramment utilisée pour traiter le syndrome d’apnée du sommeil (SAS). »(source Wikipedia)
Cet appareil qui accompagne maintenant de nombreuses personnes a le fâcheux inconvénient de dégager, même à l’arrê,t un champ électromagnétique très important qui peut causer des troubles de sommeil. Cet effet est paradoxal quand on sait qu’il est sensé aider les personnes à mieux récupérer pendant la nuit. J’ai moi-même utilisé cet appareil avant de me battre avec l’hôpital pour m’en débarasser. On m’avait même menacé de retirer mon permis de conduire si je ne l’utilisais plus.
Dernièrement, à l’occasion de mesures, j’ai pu constater à nouveau la portée de la pollution électromagnétique dégagée par cette technologie. Je reçois maintenant dans la maison blindée, un monsieur, équipé du dernier cri des modèles en la matière, le problème est que les chambres sont sensées être sans alimentation la nuit. Pour lui, nous devons laisser les circuits ouverts afin d’alimenter cet engin, ce qui n’est pas sans provoquer certaines nuisances dans une maison blindée. Le champ électrique dégagé par cet appareil branché et hors fonctionnement est vraiment troublant et court même entre le transfomateur en courant continu et la machine.
Pour parer au plus pressé, nous avons donc fabriqué avec les moyens du bord, une mini-cage de faraday pour envelopper l’appareil et son alimentation avec du moustiquaire V4A03 de Yshield et nous l’avons mis à la terre. Le problème se situe dans l’étanchéité de la cage qui doit permettre à l’air de continuer à circuler. Le résultat n’est pas encore parfait mais avec une distance de 1 m et un tuyau d’air rallongé, la solution est satisfaisante en matière de mesure. Nous reviendrons sur le sujet.